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Alors que le deuxième rapport de Gilles Johanet, ancien directeur de la Cnamts, sur une réforme de la responsabilité civile médicale des gynécologues obstétriciens, est attendu, le débat se poursuit après la parution d'un article des Échos, mercredi 22 décembre 2010, dans lequel Dominique Godet, directeur général de la mutuelle d'assurance Sham (600 obstétriciens libérauxassurés) estime qu' « il n'y pas de crise de la responsabilité civile médicale » puisque « les obstétriciens libéraux disposant d'une couverture adaptée n'encourent pas un risque de ruine ». Le Bloc et le Syngof ont vivement réagi dans la soirée à ces déclarations : « le statu quo serait en effet dans l'intérêt de cette assurance mais certainement pas dans celui des obstétriciens, chirurgiens et anesthésistes, non plus que de l'intérêt général ou de l'assurance maladie ».
Les syndicats médicaux monocatégoriels MG France et Le Bloc ont tenu, jeudi 28 octobre 2010 une conférence de presse commune pour tirer les leçons des élections aux URPS. Le président de MG France Claude Leicher retient que « trois syndicats sont en tête des trois collèges : MG France dans le collège généraliste, Le Bloc dans le collège des spécialistes du plateau technique et la CSMF dans celui des autres spécialistes ». Il rejette la revendication de la CSM, qui s'estime majoritaire avec un nombre supérieur de sièges : « Ce qui compte, c'est le nombre de voix ». Les deux syndicats monocatégoriels MG France et Le Bloc veulent défendre, contre les syndicats polycatégoriels CSMF et SML, une « vision par métier, qui se traduise dans les faits, dans les actes », explique Claude Leicher. Pour Jean Marty, président du Syngof (l'un des trois syndicats constitutif du Bloc avec l'UCDF et AAL), « il y a des problèmes spécifiques à régler. C'est le sens de ces élections ». Les deux syndicats se sont ensuite livrés à une « double lecture de ce scrutin, au niveau national et au niveau régional », selon le mot de Jean Marty.