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Un rapport de l'IGA, dont AEF Sécurité globale s'est procuré une copie, préconise de partager le financement du fonctionnement de l'INPT (infrastructure nationale partageable des transmissions) entre la police et les services de secours afin de remédier à la situation actuelle de « blocage financier ». Ce blocage, dû notamment à une contrainte financière « forte », est « source de conflit entre les différents utilisateurs », selon le rapport. À l'heure actuelle, seule la police nationale finance ce système de radio privée dédiée à de grandes familles d'utilisateurs (utilisé pour l'instant par les forces de l'ordre et les services de secours). L'IGA propose que les 54,8 millions d'euros nécessaires pour assumer les frais de maintenance, la maintenance de l'environnement technique, la location de liaisons et les points hauts-faisceaux hertziens, soient pris en charge aux deux tiers par la police (36,5 millions d'euros) et un tiers par les services de secours (18,3 millions d'euros).
Les sénateurs approuvent, sans modification, les crédits de la mission « sécurité civile », lundi 29 novembre 2010. Néanmoins, les parlementaires ont soulevé plusieurs problématiques lors du débat qui a précédé le vote. « Les crédits de la mission augmentent légèrement en autorisations d'engagements (+2,5 %) mais diminuent en crédits de paiement (-4 %). Ce budget doit remplir la feuille de route fixée à la sécurité civile par la RGPP, ainsi que par le Livre blanc de la loi de programmation. Nous constatons un écart de 12 millions par rapport à la Loppsi. Pourquoi ? », demande ainsi Claude Haut, rapporteur spécial de la commission des Finances. Philippe Richert, ministre chargé des Collectivités territoriales lui répond que cet écart « résulte notamment de la réorganisation du déminage ».
Brice Hortefeux souhaite développer le « secours à personnes » et la « promotion du volontariat » chez les sapeurs-pompiers. C'est ce qu'il a annoncé lors du 52ème congrès de l'union départementale des sapeurs-pompiers de Corrèze, le 9 octobre 2010. Concernant le secours à personnes, « premier chantier prioritaire, il doit conduire à finaliser les travaux en cours sur le référentiel commun » entre le Samu et les Sdis (service départemental d'incendie et de secours), indique Brice Hortefeux.
« Une enquête de l'IGA (Inspection générale de l'administration) vient de nous être remise sur la sécurité civile et le coût d'Antares », révèle Patrick Heyraud, secrétaire général de la FNSPF (Fédération nationale des sapeurs pompiers de France), lors d'une conférence sur les services d'information et de communication organisée vendredi 24 septembre 2010 dans le cadre du 117e congrès des sapeurs-pompiers à Angoulême (Charente). « La fédération a d'ailleurs été déçue de ne pas avoir été auditionnée, seuls certains Sdis (services départementaux d'incendie et de secours) et certains élus ayant été entendus », indique le secrétaire général. Le financement d'Antares, réseau numérique de télécommunication des services publics de sécurité civile en cours de déploiement, représente une part importante des budgets des Sdis. Jean-Pierre Tallieu, président du Sdis de Charente-Maritime, entièrement équipé de terminaux Antares, confie qu'il est « inquiet quant au financement d'Antares ».
« Il faut offrir aux volontaires un cadre juridique protecteur de leur engagement, notamment dans le domaine social », affirme Brice Hortefeux, samedi 25 septembre 2010 à Angoulême (Charente), lors du 117e congrès national des sapeurs pompiers. « Ce cadre prendra la forme d'une proposition de loi relative aux sapeurs-pompiers volontaires dont l'initiateur est le député de Lozère, Pierre Morel-A-L'Huissier. Ce texte viendra manifester le soutien et la reconnaissance de la nation aux sapeurs-pompiers volontaires. Je souhaite qu'il puisse être examiné au cours du premier trimestre 2011 », ajoute le ministre de l'Intérieur. La veille, Jacques Perrin, secrétaire général adjoint de la FNSPF (fédération nationale des sapeurs pompiers de France), avait confié à AEF Sécurité globale attendre de Brice Hortefeux qu'il s'engage à ce que cette proposition de loi soit examinée le plus rapidement possible. Déposée le 21 décembre 2009 et renvoyée à la commission des lois de l'Assemblée nationale, elle entend « consacrer une définition de l'engagement en qualité de sapeur-pompier volontaire précisant à la fois les grandes missions, les droits et les obligations du sapeur-pompier volontaire, ainsi qu'un renforcement de sa protection juridique » selon son auteur.