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« Il faut que les questions de sécurité, notamment à l'intérieur des transports, soient placées sous le contrôle de l'État », affirme le secrétaire général d'Unité SGP Police-Fo, Nicolas Comte, sur « France Info », jeudi 6 janvier 2011. Il réagit à la diffusion dans l'émission « Envoyé spécial » sur « France 2 » d'un reportage dans lequel deux journalistes parviennent à prendre un vol Paris-Nice au départ de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle avec une arme en pièces détachées dans leurs bagages à main, le 8 novembre 2010. Pour le secrétaire général d'Unité SGP-Police-FO, ce reportage « démontre qu'il y a véritablement un danger de s'engager de plus en plus en avant dans la direction de sous-traiter la sécurité à des sociétés privées ». Il recommande à l'État de « faire un audit de sécurité » et de [s'impliquer] plus en contrôlant et en supervisant la totalité de ces opérations ». Pour Nicolas Comte, « on pourrait augmenter le cahier des charges [des sociétés de sécurité privée] et envisager que tout cela soit placé sous l'autorité, le contrôle direct de fonctionnaires du ministère de l'Intérieur ».
« La baisse modérée du chiffre d'affaires des professionnels de la sûreté aérienne et aéroportuaire amorcée en 2008 s'intensifie ». Le chiffre d'affaires du secteur « accuse une baisse de 5,5 % » et s'établit à 363 millions d'euros en 2009 », indique le cabinet I+C (Institut d'informations et de conjonctures professionnelles) dans sa sixième « enquête de branche sûreté aérienne et aéroportuaire » réalisée pour le compte de l'Observatoire des métiers de la prévention et de la sécurité. Ce document, dont AEF Sécurité globale s'est procuré une copie, est daté d'août 2010 et accompagne le rapport global de la branche prévention - sécurité (AEF Sécurité globale n°259278 et n°259150). Le rapport a été élaboré à partir des réponses d'entreprises du secteur de la sûreté aérienne ou aéroportuaire à un questionnaire.
« Sans préjudice des éventuelles difficultés légales et réglementaires, cette technique prometteuse n'est pas suffisamment mature pour en permettre, en l'état, un déploiement généralisé sur nos aéroports », explique le secrétariat d'État aux Transports dans une réponse au député UMP de Côte-d'Or Bernard Depierre. Publiée au Journal officiel le 24 août 2010, elle porte sur l'utilisation des scanners corporels à ondes dites « millimétriques », alors qu'une expérimentation est en cours à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Le secrétariat d'État indique que « des actions sont donc engagées avec l'industrie pour améliorer ce type d'équipement et conduire des démonstrations en aéroports afin d'en évaluer les progrès techniques ». Néanmoins, « les premiers résultats de la démonstration du portique à ondes millimétriques montrent que l'emploi de ce type d'équipement permet d'améliorer, de façon substantielle, la détection de certaines menaces non métalliques sur les passagers », se félicite-t-il.