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« Entre 1981 et 2007, le nombre de chercheurs des entreprises a plus que triplé, passant de 35 100 environ à près de 125 000 chercheurs pendant que le personnel total de R&D n'augmentait que d'environ 35 %. » C'est l'un des enseignements du rapport biennal de l'OST, publié en décembre 2010 (données 2007-2008), qui montre les évolutions de ces dernières années en matière de recherche et développement tant en France qu'en Europe et dans le monde (AEF n°252297). L'étude indique par ailleurs qu'en 2008, « les entreprises et les administrations situées sur le territoire français ont dépensé plus de 40 milliards d'euros (38,2 milliards en 2007) en volume de dépenses intérieures de R&D, dont 63,5 % proviennent des entreprises contre 36,5 % pour les administrations ». Ainsi, la R&D « représente 2,08 % de l'activité économique française ».
« Au plus tard le 10 janvier 2011, les porteurs de projets qui souhaitent que l'OST [Observatoire des sciences et des techniques] explore leur production scientifique en appui de leur projet » d'initiative d'excellence sont invités à contacter l'observatoire, annonce l'OST mardi 21 décembre 2010. « Nous avons été officiellement accrédités par le CGI [Commissariat général à l'investissement] pour aider à la caractérisation du périmètre d'excellence des projets d'idex, en fournissant aux porteurs de projet qui le souhaitent des indicateurs bibliométriques sur la production scientifique et technologique de leur périmètre d'excellence », indique Ghislaine Filliatreau, directrice de l'Observatoire (1). « La CPU a déjà diffusé l'information auprès des présidents d'université et quelques-uns ont commencé à nous contacter pour obtenir des précisions complémentaires », signale-t-elle, insistant toutefois sur le fait que la démarche « n'est pas obligatoire » et qu'elle est « prise en charge financièrement dans le cadre de l'appel à projets ».
La mise en place d'un « portail décisionnel » et le lancement de PPCD (programmes pluriannuels coopératifs de développement) sont les deux principales actions que va engager l'OST (Observatoire des sciences et techniques) dans le cadre de sa nouvelle stratégie, dévoilée à l'occasion du colloque organisé pour ses vingt ans, mercredi 20 octobre 2010 à Paris (AEF n°257544). « Ceci soulève quelques problèmes annexes qu'il faudra rapidement résoudre », complète Jacques Lesourne, président de Futuribles international et maître d'oeuvre de cette stratégie. « Ainsi, il va falloir que l'OST renforce son équipement informatique, ce qui pourrait se concrétiser par un lien avec un centre de calcul », indique-t-il. « Par ailleurs, les locaux actuels ont un charme bucolique incontestable mais ils sont trop cloisonnés en petites cellules et il va donc falloir en trouver de nouveaux, plus fonctionnels. » Enfin, « le pavé de 500 pages qui paraît tous les deux ans va être supprimé dans son format papier », annonce Jacques Lesourne, faisait référence au rapport biennal des « indicateurs de sciences et de technologies », dont la prochaine édition est attendue d'ici la fin de l'année (AEF n°301217).
« Une partie des stratégies sont asservies aux indicateurs [de recherche et d'enseignement supérieur]. Or il doivent refléter nos valeurs sans quoi nous irons vers une paupérisation de la prise de risque. L'OST a une responsabilité dans ce domaine », déclare Jean-Marc Monteil, chargé de mission auprès du Premier ministre François Fillon. Il intervient lors d'un colloque organisé pour les 20 ans de l'OST (Observatoire des sciences et techniques), mercredi 20 octobre 2010 à Paris (AEF n°257544). Il se dit également « heureux » de la création de l'OST, un « creuset de coopération » d'autant plus nécessaire que de nouvelles données apparaissent, qui méritent d'être exploitées. Par exemple, « l'Aeres va disposer d'un stock de données qu'on ne fait pas parler pour l'instant faute de temps ». Jean-Marc Monteil invite également la CPU à engager des réflexions stratégiques sur la question des indicateurs.