En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les partenaires sociaux ont fixé les grands thèmes de l'agenda social pour l'année 2011, au terme de plus de quatre heures de réunion au siège du Medef, lundi 10 janvier 2011. Organisations patronales et organisations syndicales, à l'exception de la CGT, ont trouvé un accord sur un texte détaillant un « cycle pluriannuel de délibérations et de négociations » pour 2011, pouvant se prolonger en 2012. Le texte initialement présenté par la délégation patronale a dû être remanié à plusieurs reprises avant de recueillir l'assentiment des syndicats. « Nous sommes satisfaits du résultat et voulons à présent nous mettre au travail le plus rapidement », déclare Benoît Roger-Vasselin (Medef), chef de file de la délégation patronale. Les discussions paritaires s'articuleront en 2011 autour de quatre grands thèmes de négociation : « l'emploi, la protection sociale, le dialogue social et la qualité de vie au travail ». Parmi ces sujets, les discussions sur l'emploi des jeunes sont la « priorité » pour l'ensemble des négociateurs, qui souhaitent aboutir sur le sujet avant l'été 2011.
« Il y a une nécessité pour les partenaires sociaux de démontrer leur capacité à négocier et à apporter des nouveaux droits aux salariés. À nous de montrer que l'on ne fait pas que se plaindre quand le gouvernement ne respecte pas le dialogue social comme cela a été le cas en 2010 » à l'occasion de la réforme des retraites, déclare François Chérèque, lundi 10 janvier 2011, à l'occasion d'une conférence de presse. « Derrière les mouvements sociaux de l'année dernière, s'exprimait un fort sentiment d'injustice et ce sentiment est toujours présent mais il s'exprimera de manière différente en 2011 », avance le secrétaire général de la CFDT. Emploi des jeunes, assurance chômage, paritarisme, institutions représentatives du personnel et valeur ajoutée, fonction publique ou protection sociale : entouré des ses secrétaires nationaux, François Chérèque fait le point sur les priorités de la CFDT pour l'année à venir.
« Nous voulons proposer [aux organisations syndicales] une délibération économique, car le sujet n'est pas purement social, sur le financement de la protection sociale et notamment de l'assurance maladie », annonce Laurence Parisot, mardi 14 décembre 2010, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. En pratique, la présidente du Medef doit envoyer un courrier aux leaders syndicaux pour leur proposer une première « trame d'agenda social » pour les deux années à venir. Après les récentes réunions bilatérales entre le Medef et les organisations syndicales, une nouvelle réunion multilatérale est censée se tenir « début janvier 2011 » pour préciser cet agenda social qui pourrait ainsi inscrire à l'ordre du jour des partenaires sociaux le financement de la protection sociale.
« Nous avons décidé en conseil exécutif de proposer aux organisations syndicales d'ouvrir un agenda social pour les deux prochaines années », annonce Laurence Parisot, présidente du Medef, mardi 14 décembre 2010, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. « Une lettre sera envoyée aujourd'hui aux secrétaires généraux et présidents des organisations syndicales ; lettre dans laquelle je propose une trame d'agenda social », ajoute la présidente du Medef. Cet agenda « pourra être précisé lors d'une réunion multilatérale qui se tiendra tout début janvier et qui sera animée par les responsables des négociations collectives de chaque organisation » ; à cette occasion, seront conviées à participer, la CGPME et l'UPA, organisations patronales qui n'ont pas été associées à la série de réunions bilatérales qui se sont tenues il y a deux semaines entre le Medef et les cinq organisations syndicales représentatives (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO).
Laurence Parisot se déclare, vendredi 3 décembre 2010, « très prudente, plus qu'hier » quant à la capacité des partenaires sociaux de dresser la liste des sujets à aborder ensemble dans les prochains mois, à l'issue d'un entretien avec la CGT, dernier d'une série de réunions bilatérales que la présidente du Medef a mené depuis deux semaines afin d'établir l'agenda social des prochains mois avec les organisations syndicales. Alors qu'en début de semaine elle voyait « une bonne chance d'aboutir à un agenda social commun », elle souligne aujourd'hui la nécessité d'abattre « encore beaucoup de travail pour y arriver ». Il y aura « encore pas mal d'échanges dans les jours qui viennent » pour essayer de finaliser un agenda social. Quoi qu'il en soit, « ces entretiens étaient indispensables » et Laurence Parisot « insiste sur le ton sérieux, direct et très respectueux » de ces rencontres.
« Malgré la longueur de l'entretien, les résultats à ce stade ne sont pas très épais », déclare Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, vendredi 3 décembre 2010, à l'issue d'un entretien avec la présidente du Medef, dernier d'une série de réunions bilatérales que Laurence Parisot mène depuis deux semaines afin d'établir l'agenda social des prochains mois avec les organisations syndicales. Pour Bernard Thibault, la présidente du Medef « n'apporte pas de réponses à la hauteur du mécontentement social et de la critique sociale qui existe dans les entreprises ».
« Il y a eu une première étape, c'était l'accord national interprofessionnel du 11 janvier 2008 sur la modernisation du marché du travail, il faut désormais à l'étape numéro deux sur le sujet », déclare François Chérèque, à l'issue d'une rencontre bilatérale avec Laurence Parisot, présidente du Medef, lundi 29 novembre 2010. Le secrétaire général de la CFDT souhaite faire de cette seconde phase de la négociation sur la « modernisation du marché du travail », l'occasion d'aborder « les évolutions des parcours professionnels » avec les questions de « précarités », de « discriminations », d' « inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes » ou encore des ruptures professionnelles avec « les passages entre le chômage et le retour à l'emploi ».