En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le PRES de l'université de Lorraine, associé aux deux universités de technologie de Troyes et de Belfort-Montbéliard, a déposé un dossier « idex » fondé sur le thème de l'ingénierie éco-systémique (Integrated eco-systemic engineering) dénommé « IngEXys », vendredi 7 janvier 2010 (AEF n°251395). « Nous souhaitons devenir une référence nationale et européenne en la matière, d'ici à 2020 », annonce Jean-Pierre Finance, président du PRES lorrain au moment de clore son mandat (AEF n°252839). « Parler d'ingénierie signifie que nous nous appuierons notamment sur les écoles d'ingénieurs, à la fois les dix écoles internes des universités lorraines (1), mais aussi sur nos alliés et partenaires que sont les universités de technologie. Mais c'est aussi évoquer une méthode de travail fondée sur les différents domaines d'activités humaines, qu'il s'agisse d'ingénierie de la santé, d'ingénierie de la langue, etc. Et, si nous y avons accolé le terme 'éco-systémique', c'est parce que tout projet d'ingénierie se doit d'intégrer des éléments du contexte : sociétal, environnemental, etc. ». Pour cette candidature, les partenaires visent une dotation en capital de 900 millions d'euros, gérée par une FCS (fondation de coopération scientifique).
« Avec le projet d'IRT Matériaux, il s'agit de créer un centre de recherche à vocation technologique, qui sera nécessaire au maintien et au développement de la compétitivité internationale dans la plupart des secteurs industriels : l'énergie, les transports, le domaine médical, etc. », souligne Jean-Louis Pierquin, président du pôle de compétitivité interrégional Materalia [Lorraine et Champagne-Ardenne], à l'occasion d'une présentation de ce projet, au CER Ensam de Metz jeudi 16 décembre 2010. Ce dossier est commun aux universités de quatre régions (universités de Lorraine, universités de technologie de Troyes et de Belfort-Montbéliard, Urca, UFC) et à quatre pôles de compétitivité (Materalia, Véhicule du Futur, Fibres, Microtechniques).
Les universités de technologie de Troyes et de Belfort-Montbéliard, l'UTT et l'UTBM, vont se structurer en un « grand établissement » baptisé « pour l'instant 'université technologique de France' », déclare Christian Lerminiaux, directeur de l'UTT, à AEF. Nommé le 24 septembre 2010 administrateur provisoire de l'UTBM (AEF n°259698), Christian Lerminiaux conduit ce chantier, qu'il souhaite achever pour la rentrée universitaire de septembre 2011. L'université technologique de Compiègne, l'UTC, n'en fait pas partie (AEF n°256045), mais « les statuts du grand établissement lui laisseront une place », précise Christian Lerminiaux, qui dit poursuivre avec l'UTC les discussions pour définir les modalités d'un rapprochement. Il indique par ailleurs travailler au rattachement à l'UTT de l'EPF de Sceaux et de l'ESC de Troyes.
« En France, le potentiel n'est pas uniformément réparti. Mais [dans notre tour de France], nous constatons deux choses : d'une part, il y a de l'excellence dans beaucoup d'endroits, et d'autre part, tout le monde a son Everest à gravir. A Paris centre ou à Saclay, les acteurs se sont mis en mouvement. Quant aux Lorrains, ils ont une stratégie, ils connaissent leur situation, et nous observons des constructions pour le moins intéressantes », déclare Thierry Coulhon, directeur du programme « centres d'excellence » au CGI. Il s'exprime lors d'un point presse organisé mardi 2 novembre 2010 à la préfecture de Metz, à l'occasion d'une visite en Lorraine de la délégation de René Ricol (absent pour des raisons personnelles). Thierry Coulhon cite notamment le dispositif développé pour candidater à « l'initiative d'excellence » (AEF n°259529) : « le projet d'Université de Lorraine a résulté dans la mise en place d'un premier cercle de cohésion, avec pour objectif d'aller vers un grand établissement, ainsi que dans le développement d'un deuxième cercle, avec l'UTT (Université de technologie de Troyes). C'est intéressant », observe-t-il.
« Le système englobant [de l'initiative d'excellence] nous intéresse, en tant que future Université de Lorraine, en ce qu'il permettra d'accompagner, d'amplifier, de donner une consistance supplémentaire au travail de structuration accompli via l'UdL, qui sera la première université régionale de France. » C'est ce qu'annonce Jean-Pierre Finance, président du PRES de l'Université de Lorraine et de l'UHP, lors de la conférence de presse de rentrée tenue lundi 27 septembre 2010 à Nancy avec les présidents des trois autres universités de Lorraine (Nancy-II, INPL et UPV-M). Les présidents des quatre établissements ont indiqué sur quels volets relatifs aux « investissements d'avenir » ils s'engagent en commun (AEF n°259530), parallèlement à deux autres chantiers d'envergure : « le passage du stade de l'hypothèse au mode projet pour la création de l'Université de Lorraine » (à créer d'ici à janvier 2012), et « la préparation du prochain contrat quadriennal 2013-2016 » dès le printemps prochain.
Le PRES Université de Lorraine prépare un projet de Satt (société d'accélération du transfert de technologique) interrégional, annonce son président Jean-Pierre Finance, également président de l'université Henri-Poincaré (Nancy-I), lors d'une conférence de presse de rentrée, tenue lundi 27 septembre 2010 à Nancy avec les présidents des trois autres universités de Lorraine (Nancy-II, INPL et UPV-M) (AEF n°259529). « Il faut donner un réel coup de fouet à la valorisation des travaux issus de la recherche universitaire, ce qui inclut les aspects de propriété intellectuelle, d'incubation, de détection de projets et de création d'entreprises », indique François Laurent, président de l'INPL. « Pour atteindre le volant nécessaire de brevets, nous voulons construire cette Satt sur le périmètre du Grand-Est, avec l'Alsace, la Bourgogne, la Franche-Comté et la Champagne-Ardenne », ajoute-t-il.
Le CCOSL (Comité de coordination et d'orientation scientifique lorrain), l'instance de concertation politique réunissant les neuf acteurs de la recherche de Nancy et de Metz, vient de lancer son premier appel à projets mi-mars 2009 et en communiquera les résultats fin juin. L'objectif est de « soutenir des projets en émergence ou/et des actions structurantes permettant de renforcer les liens scientifiques et humains au sein de notre communauté académique (2 100 chercheurs et enseignants-chercheurs), afin de parvenir à une vision intégrée de la recherche en Lorraine », indique à l'AEF Pierre Archambault, vice-président « recherche » de l'INPL et animateur de ce comité en 2009. Cette ambition s'inscrit dans le cadre de la construction d'une université de Lorraine (unique) d'ici 2012, un projet accéléré par la dynamique de l'opération Campus.