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« L'artisanat du bâtiment entre dans une période de transition économique », indique mercredi 12 janvier 2011 la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment) qui publie son enquête de conjoncture sur le dernier trimestre 2010 et ses prévisions pour 2011. « Au quatrième trimestre 2010, deux ans après son entrée dans la crise, l'artisanat du bâtiment entrevoit les premiers signes de reprise avec la stabilisation à 0 de son volume d'activité », indique ainsi la Capeb qui, sur l'ensemble de l'année, enregistre une baisse de 2,5 % de l'activité des artisans. Dans le détail, le marché du neuf « renoue avec la croissance » avec une hausse de 0,5 % au 4e trimestre et « des carnets de commande qui se remplissent à nouveau pour l'ensemble des entreprises ». Concernant le segment de l'entretien-amélioration, « qui avait été moins durement impacté », son chiffre d'affaires affiche encore un léger repli (- 0,5 %).
« Selon les chefs d'entreprise interrogés en octobre 2010, le climat conjoncturel reste morose dans l'artisanat du bâtiment », indique l'Insee dans son enquête trimestrielle publiée vendredi 22 octobre 2010. « L'activité des artisans reste en nette contraction sur la période récente. Elle continuerait de baisser au cours des prochains mois au vu des anticipations », explique l'Institut. Les « perspectives générales », qui traduisent l'opinion des artisans sur l'évolution globale de leur secteur, tendent à s'améliorer et reviennent à un niveau proche de leur moyenne de longue période.
Les entrepreneurs interrogés en octobre 2010 estiment que « le climat conjoncturel reste hésitant dans le secteur du bâtiment », rapporte l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) dans sa note conjonturelle mensuelle publiée jeudi 21 octobre 2010 (1). « L'indicateur synthétique du climat des affaires demeure quasi stable à 95 tandis que l'indicateur de retournement accuse un profil très heurté ces derniers mois, signalant un climat incertain », précise l'institut. Les entrepreneurs sont cependant « moins nombreux qu'en septembre à indiquer que leur activité s'est contractée sur la période récente » et « la baisse de l'activité devrait en outre s'atténuer dans les prochains mois » (AEF Habitat et Urbanisme n°259883). Les perspectives générales, qui traduisent l'opinion des entrepreneurs sur l'évolution globale du secteur, sont donc « désormais supérieures à leur moyenne de longue période », commente l'Insee.
« Le maintien de la TVA à 5,5 % dans le bâtiment bénéficie à toute l'économie française […] Après le dur combat que nous avons mené ces derniers mois, nous n'allons pas bouder notre plaisir », déclare Patrick Liébus, président de la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment), mardi 14 septembre 2010, après que le président de la République a confirmé la reconduction du dispositif en 2011 (AEF Habitat et Urbanisme n°260599). « Il était indispensable que cette mesure soit préservée. A l'heure où le secteur connaît toujours un repli d'activité (- 2,5 % au 2e trimestre 2010), la suppression de cette mesure aurait entraîné une contraction importante de la demande de travaux avec des répercussions désastreuses sur l'activité et sur l'emploi », ajoute le représentant patronal, précisant que la TVA à 5,5 %, initiée en 1999 « a généré 3,8 milliards d'activité supplémentaire et permis la création de 40 000 emplois durables dans le secteur ». Il attend maintenant « que les parlementaires traduisent dans la loi de finances cette annonce ».
« Le volume d'activité des artisans du bâtiment ne recule plus que de 2,5 % au 2e trimestre 2010, comparé au même trimestre de l'année précédente, après une chute de 6 % entre janvier et mars », indique la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment) vendredi 16 juillet 2010. Cette « éclaircie » s'explique par « la nette amélioration que connaît le secteur de la construction neuve, avec une baisse trois fois moindre au 2e trimestre 2010 : - 3,5 % contre - 11 % au premier trimestre ». Cette amélioration s'accompagne d'une reprise des mises en chantier, en hausse de 18 % entre mars et mai 2010, toujours selon la Capeb.
« Une complexité administrative sans égale, 2,8 milliards d'euros de manque à gagner pour les entreprises du secteur et une perte sèche de 24 000 emplois (1) seront les premières conséquences d'un verdissement de la TVA à 5,5 % dans le bâtiment », prévient Patrick Liébus, président de la Capeb (Confédération des artisans et des petites entreprises du bâtiment), mardi 13 juillet 2010. Il précise avoir écrit une lettre à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, pour l'alerter sur « ces risques économiques ». Jean-Louis Borloo a en effet évoqué le 6 juillet dernier dans un entretien aux « Échos » (AEF Habitat et Urbanisme n°264276) (AEF Habitat et Urbanisme n°264176), un verdissement de la TVA rénovation, une diminution de la réduction d'impôt pour l'installation de panneaux photovoltaïques et une limitation du nombre d'équipements éligibles au crédit d'impôt chaudière.
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."