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« Sur 300 000 contrats signés chaque année au plan national, près de 25 % sont rompus, aussi bien à l'initiative des jeunes que des entreprises. Toutes les entreprises, quelles que soient leur taille et leur activité, sont confrontées à ce problème. Si la majorité des ruptures se produit dans les plus petites entreprises (de 0 à 9 salariés), c'est tout simplement en raison de leur part prépondérante dans l'apprentissage (en moyenne six contrats sur dix). » C'est ce que révèle l'ACFCI (Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie) qui vient de réaliser une enquête concernant l'ensemble de l'offre française de formation en apprentissage (1), avec le soutien du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (DGCIS). L'ambition de cette étude, publiée en janvier 2011, est « d'améliorer encore dans tous les réseaux de formation, les chances de succès de l'alternance ».
« Une de nos premières missions est, en relation avec l'Éducation nationale, de transformer la réflexion sur l'orientation. Jusqu'à présent, nous avons trop mal orienté les jeunes en méprisant les filières techniques et trop dévalorisé les métiers manuels », estime Nadine Morano, ministre en charge de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, à l'occasion d'un déplacement à l'école professionnelle de l'entreprise Lenôtre, à Plaisir (Yvelines). Elle souligne qu'un des objectifs de cette réflexion sur l'orientation sera de « valoriser la place de l'apprentissage au sein de l'orientation des jeunes ».
Plus d'un chef d'entreprise sur deux (64 %) affirme avoir déjà eu recours à l'apprentissage (fréquemment 30 % ou parfois 19 %) mais les deux tiers (66 %) estiment qu'ils auront moins recours à l'apprentissage en 2011. Parmi eux, 38 % affirment qu'ils signeront « beaucoup » moins de contrats d'apprentissage l'année prochaine. C'est un des enseignements d'un sondage réalisé par les Apprentis d'Auteuil (1) et Ipsos. Ses résultats, dont AEF a eu connaissance, seront rendus publics jeudi 6 janvier 2011. Cette enquête a pour ambition d'apporter « un éclairage sur l'état d'esprit des chefs d'entreprises en les interrogeant sur leurs freins, leurs perspectives et leurs attentes face à l'apprentissage », alors que le gouvernement prépare actuellement un ensemble de mesures afin de développer le recours aux formations en alternance (AEF n°251732). Le sondage a été réalisé fin 2010 auprès de 301 chefs d'entreprises de 10 à 499 salariés.
« Les contrats en alternance devraient connaître une légère progression en 2011. Ils bénéficient d'une bonne notoriété auprès des interrogés et sont très appréciés par les entreprises qui les ont mis en œuvre puisque plus de 85 % en tirent un bilan positif. Pour 2011, les intentions d'y recourir sont en légère hausse à 18 % pour les contrats de professionnalisation et trouveront leur plus grand développement dans les entreprises de 250 salariés et plus (82 % des entreprises interrogées) et les entreprises de 50 à 249 salariés (39 %) ». C'est ce qu'indique l'enquête conjoncture menée par Opcalia [Opca interprofessionnel et interbranches] auprès de 3 732 entreprises du 27 octobre au 30 novembre 2010 avec le cabinet Majors Consultants et rendue publique mercredi 22 décembre 2010.
« Afin de travailler à la refonte de l'alternance, nous nous sommes engagés, avec Xavier Bertrand [ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé], à rencontrer l'ensemble des partenaires sociaux. Notre objectif est d'avoir une feuille de route pour la fin du premier trimestre 2011 », confirme Nadine Morano, ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, mardi 21 décembre 2010 lors d'une visite au siège de la Maison du chocolat, à Nanterre (Hauts-de-Seine). En effet, si des rencontres de « courtoisie » ont déjà eu lieu juste après la prise de poste de Nadine Morano, le 14 novembre 2010 (AEF n°255807), le cycle d'entretiens ouvert cette semaine a vocation à entamer le dialogue sur la refonte de l'alternance. « Lundi 20 décembre 2010, ont eu lieu des rencontres avec l'Unsa, la CFE-CGC et le Medef, et aujourd'hui nous voyons Jean Lardin, le président de l'UPA », ajoute-t-elle. Les deux ministres doivent également rencontrer Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, mercredi 22 décembre 2010. Les autres partenaires sociaux seront reçus après les fêtes de fin d'année.
« Chaque année, 12 000 jeunes ne peuvent pas entrer en formation parce qu'ils sont nés après le mois de juin. Une piste envisageable serait d'autoriser l'apprentissage à tous les jeunes qui auront 15 ans au cours d'une année civile. » C'est ce qu'indique Nadine Morano, à l'occasion d'un entretien accordé au « Figaro » mercredi 8 décembre 2010. La ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle évoque d'autres pistes envisagées par le gouvernement pour développer le recours à l'apprentissage et atteindre l'objectif d' « un taux d'apprentis de 10 % en 2015, contre 7 % seulement aujourd'hui ». À l'occasion d'une visite à l'école de l'image des Gobelins, mardi 7 décembre 2010 à Paris, Nadine Morano est par ailleurs revenue sur le volet amélioration de l'hébergement des jeunes en alternance de l'emprunt national. Elle indique ainsi à l'AEF que « le Grand emprunt va permettre de développer 15 000 nouvelles places pour l'hébergement des jeunes en alternance dans un premier temps, et 25 000 à termes » (AEF n°260692). Un deuxième objectif qui n'est pas inscrit dans la convention passée entre l'État et la CDC (Caisse des dépôts et consignations) pour la réalisation du programme d'investissements d'avenir « investissement dans la formation en alternance ».
« La priorité, ce sont les jeunes. Avec Nadine Morano, nous souhaitons développer davantage la formation en alternance, qui concerne les régions mais aussi les partenaires sociaux. Environ 7 % des jeunes suivent ce type de formations et elles mènent à l'emploi durable pour une immense majorité d'entre eux. En Allemagne, ils sont 17 %. Je voudrais dépasser la barre des 10 %, ce qui correspond à plus de 800 000 jeunes en formation. Il nous faut valoriser l'alternance à tous les niveaux, depuis les BEP et CAP jusqu'aux ingénieurs », déclare Xavier Bertrand dans un entretien accordé au « Journal du Dimanche » daté du 5 décembre 2010 (AEF n°253934). Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé ne fixe pas d'échéance pour parvenir à cet objectif, tout comme le président de la République qui a retenu, le 16 novembre dernier, une cible plus ambitieuse : « doubler le nombre de jeunes en alternance » soit parvenir à environ 1,2 million de contrats d'apprentissage et de professionnalisation (AEF n°255557).
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."