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« La base de l'idex (initiative d'excellence) 'Campus Paris-Saclay', ce sont les 18 labex que nous avons déposés, et qui rassemblent à eux seuls la moitié des effectifs scientifiques de la FCS, ainsi que près de la moitié de la somme globale demandée », indique à AEF Paul Vialle, président de la fondation de coopération scientifique Campus Paris-Saclay, mercredi 12 janvier 2011. Il indique que l'idex « Campus Paris-Saclay » espère recevoir « environ 60 millions d'euros d'intérêts annuels ». Hors labex, cette somme serait répartie ainsi : environ 37 % seraient alloués à la formation et au e-learning, 27 % aux projets de recherche, 28 % aux activités internationales (notamment le financement de bourses), 5 % à l'innovation et 3 % à la vie de campus, ces deux dernières étant déjà financées par ailleurs (AEF n°279713).
« Un projet de constitution d'une graduate school entre les huit écoles de ParisTech qui sont ou seront installées sur le plateau de Saclay (1) est en ce moment à l'étude, dans l'objectif de décloisonner les structures existantes », indique Yves Demay, directeur de l'Ensta ParisTech, vendredi 17 décembre 2010, en marge d'une présentation du nouveau « Groupe Ensta » (AEF n°254028). « Mon sentiment, c'est que sur le plan international, nous pouvons continuer à avoir une action commune avec l'ensemble des 12 membres de ParisTech, qui a trouvé là une concrétisation réelle comme le montre le partenariat stratégique que nous sommes en train de monter avec l'université technique de Munich, ou avec les instituts de technologie indiens. Mais pour approfondir nos relations sur le plan des enseignements et de la recherche, nous ne pourrons le faire qu'avec ceux qui seront physiquement à Saclay. »
Guy Couarraze, président de l'université Paris-Sud XI, indique à AEF que le conseil d'administration du lundi 13 décembre 2010 a adopté les nouveaux statuts de la fondation de coopération scientifique « Campus de Saclay », par 17 voix pour, 6 voix contre et 5 abstentions (AEF n°259725 ). Ce vote avait déjà été mis à l'ordre du jour du CA du 8 novembre dernier, mais il avait été reporté (AEF n°255185 ). Une motion mandatant la présidence de l'université pour rediscuter de ces statuts avait alors été votée à l'unanimité, selon Michèle Lauton, élue au CA et secrétaire générale adjointe du Snesup.
Le « Journal officiel » publie mardi 7 décembre 2010 la convention entre l'État et l'ANR (Agence nationale de la recherche) portant sur le « développement scientifique et technologique du plateau de Saclay », dans le cadre du programme d'investissements d'avenir. Cette convention est valable pour dix ans. La loi de finances rectificative du 9 mars 2010 a ouvert un milliard d'euros de dotations consommables au sein du programme « pôles d'excellence » pour le développement du pôle de Saclay. La présente convention permet de « définir les modalités de gestion de la dotation consommable d'un milliard d'euros », de « décrire les modalités de fonctionnement et de décision du comité de pilotage unique » instauré pour cette action et pour celle de l'opération campus, et de « définir une procédure d'instruction et de validation des projets présentés permettant de converger vers un plan de financement soutenable pour l'ensemble des projets retenus et visant à créer un lieu fort et visible scientifiquement et technologiquement ».
« Je me bats depuis trois ans et demi, mais je ne voudrais pas me battre seule pour que l'université Paris-Sud ait toute sa place dans le campus de Saclay », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en conclusion de son hommage à Ngô Bào Châu, lauréat français de la médaille Fields en 2010, mardi 16 novembre 2010 à l'université Paris-Sud (AEF n°255368). « Je compte sur toute la communauté scientifique et universitaire du plateau de Saclay et d'Orsay pour se saisir sérieusement de la question. Je ne peux pas faire les choses à votre place, car ce n'est pas la logique de l'autonomie », dit-elle à l'attention des responsables et des enseignants-chercheurs de l'université.
L'université Paris-Sud XI, l'École centrale de Paris et Supélec signent mardi 9 novembre 2010 un accord de coopération pour créer un programme commun de double diplôme, annoncent les trois établissements. Ils souhaitent « renforcer leurs liens » dans le cadre de l'opération « Campus Paris-Saclay » et « favoriser la mobilité des étudiants entre l'université et les grandes écoles ». Ce programme a également pour objectif de rendre « plus attractives les filières scientifiques conduisant au doctorat et à la recherche ». Il est destiné aux « meilleurs étudiants » de L2 et de L3 ou de première année de magistère en sciences de Paris-Sud XI (1). Des étudiants de l'École centrale de Paris et de Supélec pourront également y participer en intégrant le programme en L3 ou en M2. Une vingtaine d'étudiants seront sélectionnés par promotion. La première rentrée devrait avoir lieu en septembre 2011. Les étudiants en double diplôme obtiendront au final les diplômes des deux institutions partenaires, c'est-à-dire le diplôme de master de l'université Paris-Sud et le diplôme d'ingénieur de l'École centrale de Paris ou de Supélec.