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« Notre candidature à un projet d'IRT (institut de recherche technologique) dédié à l'infectiologie n'est pas spontanée, c'est la suite d'une démarche entamée il y a cinq ans avec la création du pôle de compétitivité Lyonbiopôle et le lancement, en septembre 2010, de la plate-forme d'innovation AcCinov (accélérer la mise en oeuvre du centre d'infectiologie pour mieux innover) » (AEF n°261373), déclare Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et président du Grand Lyon. Il s'exprime à l'occasion de la présentation du projet d'IRT rhônalpin par le pôle de compétitivité Lyonbiopôle, mardi 18 janvier 2011 en présence de Philippe Archinard, président du pôle, Alain Mérieux, président de l'Institut Mérieux et Michel Lussault, président du PRES Université de Lyon. Le projet candidat est porté par Lyonbiopôle, avec le soutien du PRES Université de Lyon et du Grand Lyon. « Il y a de forts partenariats autour de notre projet et toutes les forces de l'agglomération sont réunies. C'est cette capacité à agir ensemble qui donnera d'emblée une force économique à ce projet », poursuit Gérard Collomb.
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Le PRES Université de Lyon vise une dotation en capital de 1,22 milliard d'euros pour l'appel à projets idex, doté d'une enveloppe de 7,7 milliards d'euros (AEF n°259591) : son conseil d'administration a approuvé, lundi 3 janvier 2011, le dossier de candidature, intitulé « Construire la métropole de l'innovation Lyon - Saint-Etienne ». Selon le PRES, ce capital doit générer 41,6 millions d'euros par an (avec un taux d'intérêt à 3,41 %). La gestion des crédits sera confiée à sa future fondation, issue de la transformation de la fondation scientifique de Lyon et du Sud-Est et de la fondation Rhône-Alpes Futur (AEF n°290037). Cette dotation visée par l'Université de Lyon représente la moitié des 2,5 milliards d'euros demandés par le PRES dans ses réponses aux appels d'offres du grand emprunt, selon le chiffre avancé par son président, Michel Lussault, le 8 septembre 2010 (AEF n°260958).
Les quatre universités du PRES Université de Lyon adoptent une déclaration commune « sur la recomposition du paysage universitaire métropolitain », selon un communiqué diffusé mercredi 24 novembre 2010. Le texte a été adopté par un vote du conseil d'administration de l'université Claude-Bernard Lyon-I le 29 juin 2010, puis par l'université Lumière Lyon-II le 17 septembre et enfin l'université Jean-Moulin Lyon-III et l'université Jean-Monnet de Saint-Étienne le 2 novembre.
Lyonbiopôle, pôle de compétitivité mondial spécialisé dans la lutte contre les maladies infectieuses et les cancers, débute jeudi 2 septembre 2010 la réalisation de sa nouvelle plate-forme d'innovation AcCInov (Accélérer la mise en oeuvre du centre d'infectiologie pour mieux innover). Dans la continuité du centre d'infectiologie de Lyonbiopôle, lancé le 15 juin 2009, cette nouvelle zone de 6 000 m2 de plateaux techniques s'inscrit dans la politique d'infrastructures du pôle mondial (AEF n°296269). « Les ambitions affichées par AcCInov préfigurent le projet que construit Lyonbiopôle en réponse à l'appel IRT (institut de recherche technologique), lancé par le CGI dans le cadre des investissements d'avenir », annonce le pôle (AEF n°264977). Cette plate-forme va « permettre de tripler la surface dédiée à l'accueil des projets de recherche préclinique et clinique en biotech et biopharma de ses membres ». L'ouverture des portes est prévue en juin 2013.
L'appel à manifestation d'intérêt « instituts de recherche technologiques » du volet « valorisation » des investissements d'avenir est lancé mercredi 30 juin 2010 sur le site de l'ANR avec une date limite de réponse fixée au 3 septembre 2010. Cet AMI (appel à manifestations d'intérêt) est « indépendant » des futurs appels à projets IRT, précise l'ANR, et le fait d'y répondre n'est « pas nécessaire pour soumettre un dossier lors d'un futur appel à projets IRT », ajoute l'agence. Le premier appel à projets « IRT » sera « publié au mois d'octobre 2010 pour une date limite de soumission en décembre 2010 et ce programme sera « doté de deux milliards d'euros dont au maximum 25 % est consommable pour la création de quatre à six IRT », poursuit l'agence.
Le pôle de compétitivité mondial Lyonbiopôle a lancé officiellement son Centre d'infectiologie, le 15 juin 2009 à Lyon. Cette plateforme de recherche collaborative, offrant près de 2 000 mètres carrés de laboratoires, est située dans le bâtiment Domilyon, sur le campus Charles-Mérieux de Gerland. La structure peut accueillir 84 personnes, pour une durée moyenne de 3 ans par projet (les équipes peuvent être reconduites pour 3 ans, en fonction des financements obtenus). Le centre a commencé à recevoir des équipes depuis début avril 2009 et il est actuellement occupé à 80 %.
« Dans les pôles de compétitivité, le rôle du Grand Lyon est de faire l'interface entre les pôles, les universités et la recherche », déclare Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et président du Grand Lyon. Il s'exprimait lors de la conférence de presse de lancement de la nouvelle chaire d'excellence « environnement, cancer et nutrition », qui s'est tenue à Lyon le 18 mai 2009. Il souligne que le rôle de la communauté de communes dans la valorisation de la recherche publique ne se limite pas à des financements : « Nous avons des équipes dédiées qui travaillent sur ces sujets », souligne-t-il. De son côté, Thierry Philippe, président du comité exécutif du Clara (Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes) (L'AEF n°293145), rappelle que c'est « le Grand Lyon qui a beaucoup insisté [lors de la création des pôles de compétitivité] pour financer du lien avec le monde économique ».