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Alain Bauer demande au ministre de l'Intérieur « d'abandonner l'outil statistique policier qui existe depuis 1972 », l'état 4001, vendredi 21 janvier 2011. Lors de la présentation des résultats de la politique de sécurité en 2010 au ministère de l'Intérieur (AEF Sécurité globale n°250226), le criminologue affirme que l'état 4001 est « archaïque, obsolète, il est bloqué, il ne permet rien, ni sur la qualité des faits, ni sur l'origine, ni sur le lieu de commission des opérations ». Le président du conseil d'orientation de l'ONDRP souligne par ailleurs qu'il est « anti-fonctionnel du point de vue des services de police » et entraîne un travail « inutile et anti-RGPP ». Le moment est venu de « l'abandonner, non pour en casser la linéarité historique […] », mais pour parvenir à la « fusion du dispositif d'enregistrement des plaintes sur le modèle qui a été celui développé par la gendarmerie nationale », le dispositif TPJ (traitement des procédures judiciaires, anciennement nommé Ariane, qui doit être déployé en 2011 AEF Sécurité globale n°256224)
Brice Hortefeux indique vouloir améliorer l'organisation de la sécurité, en perfectionnant notamment la police d'agglomération et en mettant en place 26 « Uteq de nouvelles génération » désormais appelées brigades spécialisées de terrain (AEF Sécurité globale n°262313), vendredi 21 janvier 2011 lors de la présentation des résultats de la politique de sécurité en 2010. Il souhaite également poursuivre la mutualisation entre police et gendarmerie. « À Grenoble, nous avons créé la première unité mixte d'intervention rapide (AEF Sécurité globale n°252228). Cela pourra être développé dans des villes de même ampleur, comme Nantes ou Montpellier », dévoile le ministre de l'Intérieur. Il rappelle également avoir demandé au criminologue Alain Bauer et au préfet de police Michel Gaudin de lui remettre un livre blanc sur la sécurité pour les dix ans à venir, afin d' « anticiper les évolutions » (AEF Sécurité globale n°251109).
Le nombre d'atteintes aux biens enregistrées est en baisse de 2,5 % (soit -56 485 faits constatés) en novembre 2010 en comparant les faits constatés sur 12 mois (1), les atteintes volontaires à l'intégrité physique augmentent de 1,5 % (soit +6 763 faits constatés) et les escroqueries et infractions économiques et financières diminuent de 6,9 % (soit -25 976 faits constatés). C'est ce qu'indique le dernier bulletin mensuel de l'ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), publié jeudi 18 novembre 2010.
Certains services de sécurité publique continuent de prendre de simples mains courantes plutôt que des plaintes lors d'escroqueries au cours desquelles un compte bancaire est débité sans que le client ait été dépossédé physiquement de sa carte bancaire, en dépit d'une circulaire de rappel à l'ordre en février 2010 du ministère de la Justice. Le refus de services de police et de gendarmerie de recevoir certaines plaintes expliquerait en partie la baisse du nombre d'infractions économiques et financières enregistrées depuis un an, selon les informations recueillies par AEF Sécurité globale.
« Le nombre estimé de femmes victimes de violences physiques ou sexuelles s'établit à 654 000 en 2009. Il s'élevait à 636 000 en 2008 », indique l'ONDRP (Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales) dans une étude sur lesviolences physiques ou sexuelles déclarés en 2008 et 2009 (1). Cette étude, publiée jeudi 25 novembre 2010, souligne par ailleurs que « 2,5 % des hommes de 18 à 75 ans ont déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles, soit 523 000 d'entre eux ». Ce nombre est « en lègère baisse, puisqu'en 2008, il se situait à 535 000 ».
« Nous lancerons l'année prochaine l'enquête nationale de victimation en milieu scolaire », affirme Alain Bauer, lors de la présentation du rapport annuel de l'ONDRP (Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale), mardi 23 novembre 2010. Cette enquête a pour objectif d'apporter « une visibilité particulière sur des populations qui aujourd'hui n'apparaissent pas », précise-t-il. « Nous essayerons de déterminer ce qu'est la réalité de la victimation en milieu scolaire, sans discrimination particulière, puisque nous limiterons les capacités de connaissance et d'identification des établissements », indique Alain Bauer. Cette annonce intervient alors qu'une enquête de victimation menée par l'Observatoire international de la violence à l'école auprès des personnels de direction de l'Éducation nationale vient d'être rendue publique (AEF Sécurité globale n°255014).