En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Je pense que les classements sont une arme d'uniformisation massive. Les palmarès sont avant tout le reflet d'une société obsédée par la conformité à la norme », estime Jean-Louis Mutte, directeur général du groupe Sup de Co Amiens, dans une interview à AEF. Il s'inquiète également de l'avenir des « petites » écoles : « La cohorte des étudiants en classes préparatoires stagne ou diminue, alors que les écoles les plus prisées ne cessent d'augmenter leurs recrutements. Les écoles les plus petites sont prises dans ce mouvement en ciseaux. Je vous prédis donc que dans deux ou trois ans, cinq écoles actuelles n'existeront plus en tant que telles. » Il s'élève enfin contre la pression mise sur toutes les écoles pour faire plus de recherche : « Imposer aux cinq meilleures écoles de commerce de faire de la recherche de haut niveau pour améliorer les connaissances, c'est une bonne chose. Mais l'imposer à toutes, c'est absurde ! Ce n'est ni notre métier, ni notre vocation. (…) Il faudrait que l'on accepte qu'il y ait deux catégories de grandes écoles ! »
Le tribunal correctionnel d'Amiens a renvoyé, jeudi 6 janvier 2011, le procès de quatre dirigeants de l'école Sup de Co Amiens aux 24 et 25 mars 2011 dans une affaire de « harcèlement sur le lieu de travail » présumé (AEF n°257457), indique à AEF le bureau du procureur de la République d'Amiens. L'audience a été renvoyée pour défaut de procédure concernant l'association qui gère Sup de Co : celle-ci est désormais citée à comparaître en tant que personne morale. Le dossier sera jugé dans sa globalité au mois de mars.
L'Ireg (groupe d'experts des classements internationaux) a ouvert les consultations sur ses procédures d'audit des classements des établissements d'enseignement supérieur, début novembre 2010. L'observatoire international des classements et de l'excellence académique souhaite attribuer un label qualité « approuvé par l'Ireg », d'une validité de trois ans, avait-elle annoncé à sa conférence mondiale à Berlin, les 7 et 8 octobre 2010 (AEF n°258190). « Les classements académiques deviennent un outil efficace dans le processus d'amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche. Afin de s'assurer que les classements répondent à des standards de qualité, l'observatoire de l'Ireg mènera, sur le principe du volontariat, un audit des principaux classements internationaux et nationaux », écrit l'Ireg sur son site. Il indique que « les commentaires les plus intéressants seront publiés sur son site ». L'Ireg regroupe principalement des universitaires et des 'rankers' (auteurs de classements).
Cinq dirigeants du groupe Sup de Co Amiens font l'objet d'un renvoi devant le tribunal correctionnel pour « harcèlement sur le lieu de travail », indique à AEF le bureau du procureur de la République d'Amiens. L'audience doit avoir lieu les 6 et 7 janvier 2011 dans la capitale picarde. Les personnes mises en cause dans ce dossier sont Bernard Désérable, en sa qualité de président de l'association Groupe Sup de Co (par ailleurs président de la CCI d'Amiens), Jean-Louis Mutte, directeur général, Isabelle Mathieu, directrice administrative et financière, Roger Davis, directeur délégué de l'ESC et Georges Pouzot, directeur délégué de l'Isam (Institut supérieur d'administration et de management). La direction du groupe Sup de Co Amiens, contactée par AEF, fait savoir qu'elle « ne souhaite pas commenter une affaire en cours ni alimenter une quelconque polémique » dans « l'affaire qui oppose certains salariés à la direction de l'école ».
L'observatoire international des classements et de l'excellence académique de l'Ireg (groupe d'experts des classements internationaux) élabore une procédure d'audit des classements des établissements d'enseignement supérieur qui conduira ou non à l'attribution d'un label qualité « approuvé par l'Ireg », d'une validité de trois ans, annonce l'association internationale lors de sa conférence mondiale à Berlin, les 7 et 8 octobre 2010, et qui a réuni environ 150 représentants de la communauté universitaire, des gouvernements, et des « rankers » (auteurs de classements). Les critères et la procédure d'évaluation ont été « adoptés à Varsovie (Pologne), lors de la première assemblée générale de l'observatoire de l'Ireg, le 8 mars 2010 », indique l'Ireg, qui explique que les rankers pourront « candidater de manière volontaire » à l'audit de l'Ireg. Des évaluations pilotes vont bientôt être menées sur des classements nationaux et internationaux, toujours sur la base du volontariat.
Les 12 premières écoles de commerce préférées des étudiants de classes préparatoires en 2010 restent les mêmes qu'en 2009, et ce dans le même ordre, soit : HEC, Essec, ESCP Europe, EM Lyon, Edhec, Audencia Nantes, ESC Grenoble, Rouen BS, Reims MS, ESC Toulouse, Bordeaux EM et Euromed management. Le milieu de tableau est moins statique, avec la percée de l'EM Strasbourg, qui passe de la 18e à la 14e place, et dans une moindre mesure de Télécom EM (15e, +2 places) et de l'ESC Rennes (18e, +1 place). En revanche, l'Escem Tours-Poitiers chute de 3 places (19e) et l'ICN de 2 places (17e). Le cas de Skema, école issue de la fusion entre le Ceram et l'ESC Lille (AEF n°290302) et qui recrutait cette année sa première promotion, présente lui aussi une nouveauté : tandis que le campus lillois gagne une place (13e), celui de Nice en perd 3 par rapport à son ancêtre, le Ceram, classé 13e en 2009. Ces résultats proviennent d'une exploitation mathématique des chiffres du « Sigem » (AEF n°262981), le système de gestion centralisé des concours BCE et Ecricome, exercice auquel se livre AEF depuis 2007 (AEF n°464281 ).