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« Les directions des organismes de recherche comme celles des universités font tout pour ne pas appliquer la loi (…) du 26 juillet 2005 limitant le recours à des contrats à durée déterminée » et prévoyant « leur transformation en contrats à durée indéterminée après six années », s'insurge le SNTRS-CGT lundi 24 janvier 2011. Rappelant que « des négociations sur la situation des non titulaires viennent de débuter entre le gouvernement et les organisations syndicales de la fonction publique », le syndicat annonce que « la CGT interpellera le gouvernement sur les positions des directions d'organismes », dont il pense qu'elles « veulent des salariés Kleenex », et « appelle les personnels à se mobiliser pour peser sur ces négociations ». Sollicités par AEF, le CNRS et l'Inserm, cités par le syndicat, se refusent à tout commentaire.
« Le SNTRS-CGT a été informé de menaces imminentes sur les emplois dans les EPST, notamment au CNRS, dans tous les secteurs qui ne sont pas du 'coeur de métier' tant dans les délégations qu'au niveau des laboratoires », déclare le syndicat mardi 14 décembre 2010. « Le 22 octobre 2010, le Premier ministre, François Fillon, a demandé à Pascal Aimé, inspecteur général de l'administration [de l'éducation nationale et de la recherche] d'examiner 'l'efficacité et l'efficience' des organismes suivants : l'Inra, le CNRS, l'Inserm, l'Inria et le Cirad », poursuit le syndicat (AEF n°253001). Celui-ci « demande aux agents de tous les EPST de se mobiliser au sein des délégations régionales, services centraux et laboratoires, de multiplier les assemblées générales et les actions pour arrêter la casse des emplois d'appui à la recherche ».
« C'est une excellente nouvelle pour la recherche et l'enseignement supérieur », déclare à AEF Daniel Steinmetz, secrétaire général du SNTRS-CGT, vendredi 9 juillet 2010, à propos de l'exonération des EPST de la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux jusqu'en 2013. « Cela dit, lorsque les budgets sont contraints – et cela va être le cas –, si le plafond d'emplois ne bouge pas, cela ne signifie pas pour autant qu'il n'y aura pas de diminution des emplois réels », nuance-t-il, faisant allusion à une pratique consistant, « à budget constant, à supprimer des postes pour pouvoir assurer des promotions ».
L'adoption par l'Assemblée nationale de l'amendement donnant la possibilité aux EPST de recruter des personnels en CDI « fait entrer le vers du CDI dans le fruit de la fonction publique », réagit le syndicat Sup'Recherche-Unsa, lundi 16 novembre 2009 (AEF n°290890). « Si les sénateurs ne reviennent pas sur un tel dispositif, nous appellerons directions et conseils d'administrations des EPST à refuser l'instauration de ce type de contrat au sein de leurs établissements », indique le syndicat.
L'Assemblée nationale a adopté l'amendement au PLF 2010 présenté par le gouvernement visant à étendre aux EPST la possibilité de recruter des agents contractuels sur CDI, possibilité qu'ont déjà les universités depuis la loi LRU (AEF n°291385). Éric Woerth, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État, précise que cette mesure à un coût évalué, pour 2010, à 600 000 euros. Ce vote a eu lieu vendredi 13 novembre 2009, lors de l'examen en séance publique du budget 2010 pour la Mires (mission interministérielle « recherche et enseignement supérieur »).
Un amendement au PLF (projet de loi de finances) 2010 permettant d'étendre aux EPST (établissements publics à caractère scientifique et technologique) la possibilité de recruter des agents contractuels sur contrat à durée indeterminée a été déposé par le gouvernement. C'est ce qu'annonce Valérie Pécresse lors de son audition à propos du PLF 2010 par la commission des finances élargie de l'Assemblée nationale, lundi 9 novembre 2009. Cette disposition « permettra notamment aux EPST de favoriser le recrutement de chercheurs à haut potentiel (chercheurs étrangers notamment) et de couvrir des besoins de recrutement plus spécifiques ou liés au développement de compétences nouvelles », indique l'amendement qui sera discuté en séance publique vendredi 13 novembre 2009.
"Nous avons le sentiment que le gouvernement est irresponsable et qu'il travaille dans l'improvisation la plus complète, alors que le secteur de la recherche a, au contraire, besoin d'une grande anticipation." C'est ce que déclare à l'AEF Georges Debrégeas, vice-président de SLR (Sauvons la Recherche), aujourd'hui, mardi 19 février 2008. Les représentants de l'association étaient reçus ce matin par Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. "L'essentiel de l'entretien a porté sur les problèmes de carrières et de recrutements et notamment sur la précarité des jeunes chercheurs", poursuit-il. Pour SLR, la ministre n'a apporté "aucune réponse" aux interrogations formulées au cours de cet entretien.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.