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Les projets de trams-trains, de rénovation de RER, ainsi que de réhabilitation de lignes ferroviaires existantes sont susceptibles de présenter un meilleur bilan carbone et financier d'ici 2050 que les projets actuellement portés dans le cadre du Grand Paris, indique Hélène Le Téno, consultante du cabinet Carbone 4, lors de la présentation lundi 24 janvier 2011 d'un rapport consacré à « l'impact carbone des projets ferrés du Grand Paris ». « Que ce soit dans un contexte de récession ou de croissance économique, les projets de métro automatique du Grand Paris auront peu d'impact sur les émissions de CO2 d'Île-de-France, et nous apparaissent plus risqués. Ils sont appropriés si l'on considère que la croissance économique peut s'affranchir de la contrainte énergétique, ce qui est un crédo assez fort, ou si l'on considère que l'Île-de-France n'a pas envie de participer au facteur 4. » Le facteur 4 est l'expression désignant la réduction d'ici 2050 de 75 % des émissions français de gaz à effet de serres par rapport à 1990.
« L'extension des infrastructures de transports en deuxième couronne, prévue par la SGP (Société du Grand Paris), risque de conduire à un étalement urbain accru et à une inflation de la consommation des espaces naturels et agricoles, dans une région loin d'assurer sa subsistance alimentaire. » C'est ce craignent IDFE (Île-de-France Environnement) et FNE (France nature environnement), le 6 septembre 2010. En revanche, les deux associations environnementales considèrent que « la construction d'une rocade ferrée en petite couronne, comme le propose le projet régional Arc Express issu du SDRIF (Schéma d'aménagement de la région Île-de-France) élaboré démocratiquement, est indispensable pour pallier le retard accumulé dans ce domaine ».
André Santini, député-maire (Nouveau centre) d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) est élu président du conseil de surveillance de la SGP (Société du Grand Paris), mercredi 21 juillet 2010 lors de la première réunion du conseil. « J'ai été élu à l'unanimité des membres présents », se félicite-t-il. De fait, 14 des 21 membres du conseil de surveillance étaient effectivement présents au moment du vote : les 11 représentants de l'État, André Santini et les présidents (UMP) des conseils généraux des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Christian Favier, président (PCF) du conseil général du Val-de-Marne, qui avait décidé de se présenter, a finalement retiré sa candidature au dernier moment. Le conseil de surveillance a par ailleurs adopté les orientations générales du dossier destiné au public dans le cadre du débat public sur le futur métro automatique qui doit débuter le 1er octobre prochain.
« Le Grand Paris, c'est infiniment mieux que le projet initial, mais ce n'est pas l'idéal », déclare Daniel Hannotiaux, président d'IDFE (Île-de-France environnement), à AEF mardi 1er juin 2010, après que le projet de loi relatif au Grand Paris a été définitivement adopté par l'Assemblée nationale et le Sénat, mercredi 26 et jeudi 27 mai 2010. Les parlementaires UMP et Nouveau Centre ont voté pour, les socialistes, communistes et Verts ont voté contre. IDFE est l'union régionale des associations franciliennes de l'environnement, regroupant 351 associations (35 000 adhérents) oeuvrant pour la sauvegarde et la mise en valeur de l'environnement en Île-de-France.
Le projet de loi du Grand Paris, définitivement adopté par l'Assemblée nationale et le Sénat jeudi 27 mai 2010 (L'AEF n°267899), « va à l'encontre de nombreux engagements pris par le gouvernement à travers les lois Grenelle », comme la lutte contre l'étalement urbain et contre la régression des surfaces agricoles et naturelles, juge le groupe local de Paris des Amis de la Terre.