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Les projets de trams-trains, de rénovation de RER, ainsi que de réhabilitation de lignes ferroviaires existantes sont susceptibles de présenter un meilleur bilan carbone et financier d'ici 2050 que les projets actuellement portés dans le cadre du Grand Paris, indique Hélène Le Téno, consultante du cabinet Carbone 4, lors de la présentation, lundi 24 janvier 2011, d'un rapport consacré à « l'impact carbone des projets ferrés du Grand Paris ». « Que ce soit dans un contexte de récession ou de croissance économique, les projets de métro automatique du Grand Paris auront peu d'impact sur les émissions de CO2 d'Île-de-France, et nous apparaissent plus risqués. Ils sont appropriés si l'on considère que la croissance économique peut s'affranchir de la contrainte énergétique, ce qui est un crédo assez fort, ou si l'on considère que l'Île-de-France n'a pas envie de participer au facteur 4. » Le facteur 4 est l'expression désignant la réduction d'ici 2050 de 75 % des émissions françaises de gaz à effet de serres par rapport à 1990.