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La tenue en France du sommet du G20 en juin 2011 constitue « une occasion historique pour revivifier le dialogue entre élites privées et élites publiques et les conduire à apporter des réponses coordonnées à des enjeux d'intérêt commun ». C'est la conviction de l'Institut de l'entreprise qui, à l'occasion de son assemblée générale du 18 janvier 2011, a mené une réflexion sur le rôle du dirigeant d'entreprise, à la fois dans l'entreprise et dans la société (AEF n°250322). Cette réflexion s'appuie notamment sur deux études menées parallèlement par l'Institut de l'entreprise sur les thèmes : « Profession : dirigeant » et « Dirigeants d'entreprise et haute fonction publique : renouveler les termes du dialogue ». L'auteur de cette dernière étude, Sylvain Fort, consultant chez DGM, invite les dirigeants d'entreprise à « reprendre place dans le débat public, par le choix qui serait fait d'organiser la réflexion commune autour d'enjeux de portée mondiale ».
Environ six Français sur sept déclarent avoir une image négative des dirigeants d'entreprises, et conservent un sentiment de méfiance envers eux. En effet, 27 % d'entre eux estiment qu'ils manquent d'humanité, 7 % qu'ils sont égoïstes, et 3 % qu'ils sont inhumains. C'est ce que révèle un sondage en ligne (1) dédié à l'image des dirigeants des grandes entreprises françaises réalisé par TNS Sofres pour l'Institut de l'entreprise entre le 4 et le 7 janvier 2011, présenté à l'occasion de l'assemblée générale de l'Institut, mardi 18 janvier 2011. Parallèlement, le sondage dévoile que 80 % des Français ont une opinion favorable des dirigeants de PME.
La gestion des hauts potentiels est un enjeu « mal pris en compte » dans l'administration. C'est ce qu'affirment 88 % des répondants à une étude dédiée à la gestion des hauts potentiels dans la fonction publique réalisée par Eurogroup Consulting pour l'Association des anciens élèves de l'ENA (1). Cette étude a été rendue publique mardi 16 novembre 2010 à l'occasion d'une table ronde sur le management des hauts potentiels dans la Fonction publique organisée à l'ENA, (Paris). La quasi totalité des répondants considèrent que le sujet gagnerait à être mieux traité, et environ 8 sur 10 estiment que « les savoirs et compétences des hauts potentiels ne sont pas du tout ou pas vraiment valorisés pour en faire des opportunités de promotion et d'accélération de carrière ».
La commission de déontologie de la fonction publique (accès des agents publics au secteur privé) a été saisie en 2009, pour les trois fonctions publiques, de 2 552 dossiers, dont près de 62 % correspondent à des demandes de cumul d'activités. Les saisines de la commission pour avis sur une demande de cumul sont donc « désormais nettement plus nombreuses que les demandes pour avis sur une cessation d'activité », constate le rapport d'activité 2009 de la commission, qui vient d'être mis en ligne. D'une part, la saisine de la commission en cas de demande de cumul est dans tous les cas obligatoire, contrairement au cas de la cessation d'activité. D'autre part, souligne le rapport, « le succès du statut d'auto-entrepreneur a fortement contribué à l'augmentation des demandes ». « On peut espérer qu'une meilleure définition de la frontière entre les activités relevant du cumul dont la commission est saisie, et les activités accessoires, relevant de la seule autorisation de l'administration, permettra à l'avenir de freiner la croissance du flux des demandes de cumul. »
François Fillon entend « promouvoir une gestion plus professionnelle et plus ambitieuse des cadres dirigeants de l'État, permettant également de diversifier les recrutements ». Le Premier ministre s'adresse aux ministres dans une circulaire du 10 février 2010 « relative aux cadres dirigeants de l'État » publiée au Journal officiel du mardi 16 février 2010. Il rappelle qu' « un travail en profondeur visant à professionnaliser la gestion des ressources humaines au sein de la fonction publique a été engagé. L'un de ses objectifs principaux est d'aboutir à une gestion plus personnalisée, mettant l'accent sur le management des agents publics ». Il se déclare « convaincu que, dans un souci d'efficacité et d'exemplarité, l'encadrement supérieur de l'État doit être tout particulièrement concerné par cette nouvelle gestion des ressources humaines. C'est d'autant plus nécessaire dans un contexte où les cadres sont fortement sollicités pour assurer la mise en œuvre de la réforme de l'État et de la révision générale des politiques publiques ».
« Globalement, force est de constater que les dirigeants du secteur public et du secteur privé ont un profil de leadership assez approchant » : tel est le principal enseignement d'une étude comparative sur les dirigeants des secteurs public et privé menée par le groupe de conseil RH Hudson, dont les résultats ont été rendus publics le 9 novembre 2009. Il existe, cependant, « un certain nombre de différences » : les hauts fonctionnaires, plus contraints par le respect des procédures, « se sentent moins libres dans la manière dont ils peuvent conduire leurs fonctions de direction », mais ils « se sentent plus concernés par la mise en œuvre de politiques à long terme et, pour cela, par la recherche de solutions innovantes et conceptuelles ». Dans l'ensemble, « les hauts fonctionnaires sont plus réfléchis dans leurs actions, tandis que les dirigeants du secteur privé sont plus orientés vers les résultats ».
La première convention cadre visant à faciliter la mobilité entre le secteur public et le secteur privé a été signée, mardi 13 janvier 2009, à l'occasion d'une réunion du comité des DRH public-privé, présidé par André Santini, secrétaire d'État en charge de la Fonction publique. Cette convention, issue des travaux du comité depuis son installation le 8 février 2008, est conclue pour une durée de trois ans. Elle vise à "faciliter les mobilités temporaires des cadres et des non cadres du privé vers le public et réciproquement", indique le secrétariat d'État. Les outils juridiques existent pour permettre la mobilité entre le public et le privé, mais "André Santini a aussi souhaité la création de passerelles 'humaines' entre les entreprises et les administrations", indique le secrétariat d'État dans un communiqué.