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« Je suis intellectuellement satisfait et cela me fait moralement rigoler, de voir que même le président de la République est obligé de reconnaître le caractère calamiteux de cette réforme alors que nous avons été lâchés il y a un an et demi par tous les partis de gauche et tous les syndicats », déclare à AEF Georges Molinié, président de Paris-Sorbonne (Paris-IV), mardi 25 janvier 2011. Il réagit aux propos tenus par Nicolas Sarkozy lors de ses voeux « au monde de la connaissance et de la culture », mercredi 19 janvier 2011. Le président déclarait : « Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de reconnaître qu'il faut améliorer notre système. Mon souci, c'est de mettre devant les enfants des professeurs mieux formés » (AEF n°250485). Georges Molinié revient en outre dans cet entretien accordé à AEF sur plusieurs sujets. S'agissant de l'immobilier de Paris-Sorbonne, le président demande à bénéficier de 20 % de locaux supplémentaires qui pourraient être libérés, entre autres, par le départ de la Sorbonne de l'EPHE et de l'École des Chartes vers Condorcet. Il estime à propos du passage aux RCE que « la politique sociale est une bombe à retardement », les universités n'étant selon lui pas suffisamment abondées sur cette ligne. Enfin, il annonce une réforme du recrutement des enseignants intervenant à Abu Dhabi pour la rentrée prochaine.
« Il me manque 136 000 euros pour financer les prestations sociales de mon université », déclare à AEF Georges Molinié, président de Paris-Sorbonne (Paris-IV), mardi 11 janvier 2011. Paris-Sorbonne est passée aux RCE (responsabilités et compétences élargies) le 1er janvier 2011. « Je constate donc qu'avec le passage aux RCE, le transfert financier ne correspond pas au transfert de charges », poursuit le président. « Et l'État refusant d'augmenter l'enveloppe transférée pour payer les prestations sociales, je me vois dans l'obligation de prendre l'argent ailleurs, là où il en reste encore un peu : l'université ponctionnera donc le budget recherche et le budget formation, ce qui est scandaleux. »
« La troisième chambre de la Cour des comptes a décidé d'inscrire à son programme pour l'année 2010 le contrôle des comptes et de la gestion de l'université Paris-IV pour les années 2003 à 2009, en application de l'article L.111-3 du code des juridictions financières. Ce contrôle s'inscrit dans le cadre d'une opération de contrôle simultané des universités Paris-I, Paris-III et Paris-IV », déclare Georges Molinié, président de l'université Paris-Sorbonne, jeudi 11 mars 2010. Il ajoute que « contrairement à des propos qui ont pu être tenus dernièrement dans la presse, la Cour effectue un contrôle régulier et n'a été saisie d'aucune plainte de qui que ce soit ».
« Un ambitieux projet de création d'une fondation partenariale de l'université Paris-Sorbonne (Paris-IV) a été tué dans l'oeuf par son président Georges Molinié », déclare à AEF Dominique Barjot. Ce professeur d'histoire contemporaine et directeur d'école doctorale à Paris-IV, ancien directeur des SHS à la MSTP (AEF n°427699), était présent en seconde position sur la liste de Georges Molinié lorsqu'il a accédé à la présidence de l'université. Devenu son directeur de cabinet, il indique avoir quitté ses fonctions en octobre 2008, lorsque le projet de fondation partenariale qu'il défendait a été abandonné « de manière unilatérale par le président ».
L'implantation de l'université Paris-Sorbonne (Paris-IV) à Abu Dhabi « sert sans nul doute la présence culturelle française au Proche et au Moyen-Orient, mais elle soulève néanmoins quelques problèmes », estime l'Aeres dans son rapport d'évaluation de Paris-IV récemment publié (AEF n°279064). Ainsi, sur le plan financier, Paris-Sorbonne reçoit 15 % des droits d'inscription, ce qui est, estime l'Aeres, « très modeste au regard de la cession de fait du label Sorbonne et de l'effort pédagogique déjà réalisé et à venir ». Par ailleurs, « les contraintes liées au partage de l'appellation Sorbonne avec Paris-I Panthéon-Sorbonne (AEF n°298874) et Paris-III Sorbonne-Nouvelle ne semblent pas avoir été parfaitement appréhendées », note l'Aeres. Enfin, l'absence de définition pour « Proche et Moyen-Orient » peut créer « de nouveaux problèmes, y compris pour Paris-Sorbonne, et il est regrettable qu'un document contractuel n'ait pas prévenu ce genre de difficultés ».