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« J'annoncerai fin février 2011 la liste des entreprises ou groupements sélectionnés pour participer à l'expérimentation de l'étiquetage environnemental. J'espère un panel le plus large possible parmi les 230 entreprises qui se sont portées volontaires et ont répondu à l'appel à candidature clos le 31 décembre 2010 » (L'AEF n°256419), déclare Nathalie Kosciusko-Morizet, vendredi 28 janvier 2011, en recevant le rapport « Pour une consommation durable », conçu par le Centre d'analyse stratégique (L'AEF n°249648). Cette expérimentation démarre le 1er juillet 2011, pour une durée minimale d'une année (L'AEF n°265119).
« Pour assurer un suivi pérenne de la politique nationale de consommation durable, il faut charger une entité administrative de la déclinaison et du suivi de la politique de consommation durable et disposer d'indicateurs explicites pour communiquer à tous les acteurs les progrès réalisés », demande le CAS (Centre d'analyse stratégique), dans son rapport « Pour une consommation durable ». Commandé par le gouvernement, ce rapport est remis, vendredi 28 janvier 2011, à la ministre du Développement durable Nathalie Kosciusko-Morizet par Vincent Chriqui, directeur général du CAS, et Elisabeth Laville présidente du groupe de travail « Consommation durable » au CAS et directrice du cabinet de conseil Utopies. Les six propositions qu'il décline « visent à mettre en place les bases d'une politique nationale de consommation durable qui devra être déclinée sectoriellement ».
« Cinq produits d'épargne vont faire l'objet d'un étiquetage environnemental dès 2011 », annonce à AEF Emmanuel Soulias, responsable de la direction de la Responsabilité sociale et environnementale à la Macif, vendredi 22 octobre 2010. « Notre démarche est cependant très prudente, après l'échec des Caisses d'épargne, qui ont suspendu leur processus (L'AEF n°272222). Leurs motivations sont compréhensibles, compte tenu de la difficulté à générer l'appropriation d'un réseau commercial et de développement sur ce type de thématique qui est nouvelle ». La société d'assurance mutuelle pour les particuliers et les entreprises va, dans un premier temps, étiqueter « cinq produits d'épargne, des produits d'assurance-vie qui sont donc destinés au grand public ». Elle prévoit pour ce faire « un premier test, dans une région pilote, dont la durée est à déterminer ». Emmanuel Soulias ne précise pas encore où celui-ci s'effectuera.
« À partir du 1er juillet 2011, et après concertation avec l'ensemble des acteurs des filières concernées, une expérimentation est menée, pour une durée minimale d'une année, afin d'informer progressivement le consommateur par tout procédé approprié du contenu en équivalent carbone des produits et de leur emballage, ainsi que de la consommation de ressources naturelles ou de l'impact sur les milieux naturels qui sont imputables à ces produits au cours de leur cycle de vie. » C'est ce qu'indique l'article 85 du Grenelle II, qui modifie ainsi le code de la consommation. Cet article, qui n'a pas été amendé en CMP, ni en séance plénière à l'Assemblée nationale, avait, en revanche, été modifié par les députés en commission (L'AEF n°272873). Le projet de loi voté par le Sénat prévoyait que l'affichage environnemental soit obligatoire à compter du 1er janvier 2011, et non expérimental à partir du 1er juillet 2011.
C’est à "un sursaut" en matière d’action climatique qu’invite le Haut Conseil pour le climat, en publiant son quatrième rapport annuel, "Dépasser les constats, mettre en œuvre les solutions", mercredi 29 juin 2022 au soir. Un sursaut qui contraindra le pays à doubler la vitesse de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre s’il veut se conformer à la relève de l’ambition européenne et la traduire à domicile par une baisse de ses émissions brutes de 50 % sur la période 1990-2030 ou une baisse de 54 % de ses émissions nettes (puits de carbone compris). Deux objectifs repris hier par le gouvernement.