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Le maire (PS) de Narbonne (Aude), Jacques Bascou dénonce la dissolution de l'escadron de gendarmerie mobile de sa ville, dans le numéro de février 2011 de « L'Essor de la gendarmerie nationale », le mensuel publié par l'Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie. La caserne de Narbonne fait en effet partie de la liste des sept escadrons qui doivent être supprimés en 2011, portant à quinze le nombre de dissolutions depuis 2010 (AEF Sécurité globale n°255040 et (AEF Sécurité globale n°265135). Le maire souligne que les justifications apportées pour la fermeture de l'escadron de Narbonne sont « les nouvelles missions de la gendarmerie qui devraient entraîner une plus grande réactivité » et les « économies nécessaires dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques) »
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La direction générale de la gendarmerie nationale prend acte, mercredi 12 janvier 2011, de l'arrêt du Conseil d'État, rendu « à la requête de Jean-Hugues Matelly, et qui a été notifié au Premier ministre et au ministre de la Défense » (AEF Sécurité globale n°251104). Conformément à cet arrêt, le chef d'escadron sera donc « réintégré au sein de la gendarmerie nationale », précise la DGGN dans un communiqué. Elle souligne cependant qu'une « nouvelle procédure disciplinaire sera engagée à raison de la faute commise par M. Matelly ». L'autorité disciplinaire de la gendarmerie dispose, en effet, « ainsi que le relève expressément le Conseil d'État » d'un « éventail de sanctions, 'notamment de la possibilité de prendre une mesure de retrait d'emploi allant jusqu'à douze mois' », précise-t-elle.
Le Conseil d'État considère que la radiation des cadres de la gendarmerie infligée au chef d'escadron Jean-Hugues Matelly est « manifestement disproportionnée au regard de la faute commise » et « enjoint au ministre de la Défense de réintégrer M. Matelly dans son corps d'origine », mercredi 12 janvier 2011. Il demande donc « de le rétablir sans délai, rétroactivement si nécessaire, dans l'ensemble des fonctions, droits, prérogatives et autres intérêts dont il aurait pu être privé par les effets [du décret du 12 mars 2010 du président de la République le radiant des cadres], sous astreinte de 400 euros par jours de retard ». Le Conseil d'État condamne par ailleurs l'État à verser la somme de 3 000 euros au chef d'escadron.
« Mise en place de la police d'agglomération à Lille en 2010 et à Lyon et Marseille en 2011 » (AEF Sécurité globale n°270485), « mutualisation police-gendarmerie des formations continues en 2011 », « généralisation du procès verbal électronique terminée en 2013 ». Ce sont les principales mesures nouvelles qui seront mises en place en matière de sécurité publique dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques), dont le quatrième rapport d'étape a été présenté par François Baroin, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État, lors du conseil des ministres, mercredi 30 juin 2010 (AEF Sécurité globale n°265165). « La nouvelle phase de réformes fait porter l'effort sur les effectifs en charge des fonctions support en préservant le plus possible les fonctions opérationnelles du ministère de l'Intérieur, précise le rapport. De nouveaux chantiers d'optimisation des fonctions support seront pour cela lancés. Une nouvelle phase de dématérialisation de certaines démarches pour les associations et les citoyens a également été décidée », selon le rapport d'étape.
La suppression d'escadrons de gendarmerie mobile et de brigades territoriales de gendarmerie départementale suscite de vives inquiétudes parmi les personnels de la gendarmerie. C'est ce qui ressort de l'enquête menée dans le numéro de mars 2010 de « L'Essor de la gendarmerie nationale », le mensuel publié par l'Union nationale des personnels en retraite de la gendarmerie. Alors que huit escadrons devraient être supprimés en 2010, et quinze d'ici deux ans, soit « 10 % des 123 escadrons que compte la gendarmerie », le magazine publie le témoignage de gendarmes de tous grades qui craignent la mutation actuelle de leur institution, « destinée à confiner leur gendarmerie dans des tâches de gardes champêtres », comme l'écrit dans son éditorial Jean-Claude Seguin, le rédacteur en chef de la revue.