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« Dans les nouvelles maquettes de concours, j'ai demandé aux recteurs d'académie d'offrir dès la rentrée 2011à chaque professeur stagiaire un module de formation à l'enseignement des sciences et des mathématiques. Cette formation sera déployée dans chaque département, et concernera aussi bien les fondamentaux que les modalités d'enseignement », annonce Luc Chatel, lundi 31 janvier 2011, au Palais de la Découverte à Paris. Le ministre présente « Une nouvelle ambition pour les sciences et les technologies », le « Plan sciences » qu'il avait annoncé dès le mois d'octobre (AEF n°258678), puis lors de la publication de l'enquête Pisa (AEF n°253760). Le plan a été élaboré notamment avec l'Académie des Sciences et l'Académie des Technologies. Interrogé sur le coût de ce dispositif, le ministre évoque « des redéploiements internes » : « pour faire mieux il ne faut pas plus, il faut déployer les moyens au bon endroit, trouver des partenaires extérieurs comme Unvierscience par exemple ». Ces partenaires extérieurs permettront selon lui, de « mieux coordonner l'action au sein de l'école et à l'extérieur de l'école ». Le ministre a ainsi signé ce matin plusieurs conventions de partenariat avec Universciences, l'UIMM, la Fédération française des Échecs, la fondation C.génial, et les associations Femmes et mathématiques, Femmes et sciences et Femmes ingénieurs.
« J'ai pris la décision de réaffirmer l'enseignement des fondamentaux » à l'école primaire, indique Luc Chatel le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, sur France inter, lundi 31 janvier 2011. Luc Chatel présente ce matin à l'occasion d'une conférence de presse les mesures prévues dans le cadre du « Plan sciences », dont l'annonce était initialement prévue en octobre dernier pour « améliorer à tous les niveaux de l'enseignement, le goût pour les sciences et l'enseignement des sciences » (AEF n°258678). « Le calcul mental doit être pratiqué dans une classe 15 à 20 minutes (par jour). Le travail de mémorisation est essentiel », poursuit-il indiquant que « des consignes seront données aux enseignants pour généraliser ces pratiques qui ont de bons résultats ». « Pour cela, il faut mieux piloter le système scolaire. Je vais nommer deux IEN, par département, l'un en charge des mathématiques et l'autre en charge des sciences », poursuit-il. Le ministre précise également que seront développés « à partir de la rentrée prochaine des modules spécifiques de formation en sciences et en mathématiques » pour les professeurs des écoles. « Les trois quarts des PE ont une formation initiale plutôt en sciences humaines » et ne sont « pas les mieux préparés à enseigner le calcul », estime-t-il.
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La France a « deux grandes faiblesses » : la première est une « bipolarisation des résultats » avec d'un côté des « excellents élèves qui représentent 9,5 % et dont le nombre est en progression » et de l'autre une « augmentation significative du nombre d'élèves en difficulté ». La seconde faiblesse « absolument majeure est le rôle du statut économique et social des parents, spécifique à la France », indique Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative lors d'une conférence de presse (AEF n°254018) sur l'analyse des résultats de l'enquête Pisa 2009, rendue publique mardi 7 décembre 2010 par l'OCDE (AEF n°253797). Selon Luc Chatel, « les résultats de la France sont stables et dans la moyenne de l'OCDE » mais elle « peut mieux faire ».
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« J'ai en préparation un plan important pour encourager l'enseignement des sciences à l'école », annonce le ministère de l'Éducation nationale, Luc Chatel, mardi 6 octobre 2010 sur BFMTV. Il précise qu'il annoncera ce plan « dans le cadre de la semaine de la science », qui aura lieu du 21 au 24 octobre 2010. « Nous avons un déficit d'élèves qui se tournent vers les formations et les carrières scientifiques » et « nous devons améliorer l'enseignement des sciences à l'école », explique-t-il. Luc Chatel avait, à l'annonce du décès de Georges Charpak, prix Nobel de physique en 1992, « salué l'influence profonde de Georges Charpak sur la rénovation de l'enseignement des sciences » et indiqué vouloir « faire vivre son œuvre dans le système éducatif tout entier » (AEF n°259334).
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