En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Brice Hortefeux annonce qu'aucune CRS (compagnie républicaine de sécurité) ne sera supprimée mais que 280 postes de CRS seront redéployés « vers des missions de sécurité publique sur le terrain », lundi 31 janvier 2011. « C'est donc l'équivalent de deux compagnies qui seront prélevées sur les effectifs globaux de 12 000 CRS et qui seront réaffectées en mission de sécurité publique. C'est une solution qui satisfait le dialogue social et qui ne transige pas sur nos objectifs. » Le ministre de l'Intérieur indique que cette décision est prise « en plein accord avec l'ensemble des organisations syndicales » de gardiens et de gradés (Unité SGP Police, Alliance Police nationale et Unsa Police), dont il a reçu les secrétaires généraux dans la soirée. Lundi après-midi, Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, avait successivement rencontré tous les syndicats pour évoquer le sort des compagnies républicaines de sécurité, en particulier les n°45 (Lyon) et n°54 (Marseille) (AEF Sécurité globale n°249419).
Des syndicats de policiers représentants les gradés et gardiens seront reçus vers 20h30 par Brice Hortefeux pour évoquer l'avenir des CRS (compagnies républicaines de sécurité), lundi 31 janvier 2011 (AEF Sécurité globale n°249775). Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, a successivement rencontré les syndicats de commissaires, d'officiers et de gardiens et gradés dans l'après-midi. Selon les informations recueillies par AEF Sécurité globale auprès des syndicats, le DGPN a confirmé que la fermeture des compagnies 45 (Lyon) et 54 (Marseille) était à l'étude. Il a en revanche assuré qu'aucune décision politique n'avait encore été prise et il a démenti tout projet de fermeture de compagnies supplémentaires.
« Il y a des hypothèses sur la manière optimale d'utiliser certains moyens dans le cadre de la police d'agglomération. Des études sont en cours pour deux CRS (compagnies républicaines de sécurité) mais rien n'est arrêté. Dès que ces études seront terminées, je demanderai au directeur général de la police nationale de vous recevoir pour en étudier les conséquences sociales. Cela se fera dans le dialogue et la concertation et chaque situation familiale sera prise en compte », déclare Brice Hortefeux lors de la cérémonie de voeux du syndicat Unité SGP Police-FO, mercredi 26 janvier 2011 à Paris. Un peu plus tôt, Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat avait interpellé le ministre de l'Intérieur, s'inquiétant de la disparition possible des compagnies de CRS 46 (Lyon) et 54 (Marseille). « Ce serait une erreur opérationnelle majeure que nous ne pourrions accepter », avait prévenu le syndicaliste.
L'Unsa Police refuse que des CRS (compagnies républicaines de sécurité) disparaissent, dans un communiqué transmis à AEF Sécurité globale, mardi 25 janvier 2011 (AEF Sécurité globale n°250074). « Dans les rangs des CRS, forces mobiles hautement spécialisées dans le maintien de l'ordre, créés le 8 décembre 1944 sous l'égide du général De Gaulle, on s'inquiète de la suppression de deux compagnies [Lyon et Marseille], pour la première fois depuis 66 ans », indique l'organisation syndicale. Selon les informations recueillies par AEF Sécurité globale, le DCCRS (directeur central des CRS) recevra les syndicats le 2 février prochain à ce sujet.
« Les créations de nouvelles brigades, de nouvelles unités ne font qu'éparpiller les effectifs de police et engendrer moins de présence policière sur le terrain », regrette Unité SGP Police-FO, lundi 24 janvier 2011, après l'annonce par Brice Hortefeux de sa volonté de développer davantage d'unités mixtes d'intervention rapide rassemblant policiers et gendarmes. Le ministre de l'Intérieur a expliqué vendredi 21 janvier 2011 que ce type d'unités créé à Grenoble (AEF Sécurité globale n°252228) « pourra être développé dans des villes de même ampleur, comme Nantes ou Montpellier » (AEF Sécurité globale n°250226). Le syndicat majoritaire chez les gardiens de la paix s'inquiète également de la concurrence qui pourrait se faire jour entre ces nouvelles unités et les CRS (compagnies républicaines de sécurité).