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« L'OVE (observatoire de la vie étudiante) a décidé de ne pas généraliser l'évaluation des enseignements par les étudiants, comme cela avait été envisagé dans un premier temps », indique à AEF Thomas Brodaty, chargé de mission à l'OVE de l'université de Cergy-Pontoise. « La distribution de questionnaires individuels d'évaluation est basée sur le volontariat et cela fonctionne bien. Le nombre des enseignants impliqués est en progression depuis quelques années », explique-t-il. En 2009-2010, 6 000 questionnaires ont été distribués par 60 enseignants volontaires, sur environ 10 000 étudiants dans l'établissement. En 2007-2008, 30 enseignants s'étaient engagés dans cette démarche, ce qui avait permis de recueillir environ 3 000 questionnaires.
Avoir de bons taux de participation à une EEE (évaluation par les étudiants des enseignements) nécessite de communiquer en amont, explique Emmanuel Sylvestre, responsable du pôle évaluation conseil du service Icap (innovation conception et accompagnement pour la pédagogie) de l'université de Lyon-I Claude-Bernard lors d'un atelier sur ce type d'évaluation. Il se déroulait le 13 janvier 2011 dans le cadre du colloque « évaluation et enseignement supérieur » de l'Admee-Europe (AEF n°250819). Le service Icap a lancé un portail pour l'évaluation en ligne des enseignements par les étudiants, que l'université a présenté le 23 mars 2010 à Lyon (AEF n°272700).
« L'évaluation par les étudiants, par les feed-back formatifs qu'elle produit, est de nature à contribuer à l'amélioration de la qualité des enseignements, à la condition d'avoir été implantée selon quelques principes simples, mais strictement indispensables », indique l'une des contributions à un ouvrage collectif intitulé « L'évaluation dans l'enseignement supérieur en questions » (1). Cette contribution émane de Marc Romainville, professeur aux facultés universitaires de Namur (Belgique), où il est responsable du service de pédagogie universitaire.
L'UCBL (université Claude-Bernard Lyon-I) lance un portail pour l'évaluation en ligne des enseignements par les étudiants, présenté le 23 mars 2010 à Lyon. L'outil, mis en place par le service iCAP (innovation conception et accompagnement pour la pédagogie) de l'université, est utilisé depuis janvier 2010. Pour cette politique d'évaluation, basée sur une démarche de volontariat des enseignants, le Cevu de l'UCBL a fixé comme objectif « que 100 % des cours soient évalués entre 2010 et 2014 », indique Patrick Boiron, vice-président Cevu délégué aux TIC et à la pédagogie.
« L'évaluation des enseignements par les étudiants est entrée dans les mœurs à Lille-I », indique à AEF Martine Cassette, directrice de l'Ofip (Observatoire des formations et de l'insertion professionnelle). « Aujourd'hui, les responsables de formation ont compris qu'il ne s'agit pas d'engager une chasse aux sorcières mais bien au contraire de leur fournir des informations qui leur sont utiles », estime-t-elle. L'université lilloise des sciences et technologies a été citée à plusieurs reprises par l'Aeres comme un exemple à suivre (AEF n°286797). Elle pratique en effet l'évaluation des enseignements par les étudiants depuis 1998. La démarche, d'abord limitée, a été généralisée à partir de 2005 à l'ensemble des formations de niveau licence. L'Ofip est alors passé d'un traitement papier à un traitement informatisé, pour pouvoir faire face à l'afflux des données.