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« Le protocole de Nagoya va sans doute changer peu de choses pour l'industrie pharmaceutique par rapport aux lignes directrices déjà fixées à Bonn en 2002 (1). Il est pour l'instant assez flou dans les termes. Il va cependant apporter une sécurité juridique à l'ensemble des parties prenantes et contenir les demandes éventuellement excessives de certains pays du sud », indique à AEF l'économiste Valérie Boisvert, chargée de recherche à l'IRD (Institut de recherche pour le développement), fin janvier 2011. « Les pays qui cherchent à valoriser leurs ressources possèdent déjà, la plupart du temps, une législation. Quant aux pays où les enjeux sont limités, l'incitation du protocole sera faible. » Le protocole Apa a été adopté à Nagoya (Japon), lors de la dixième conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, le 30 octobre 2010 (L'AEF n°256728). Il encadre notamment l'accès aux ressources naturelles dans les pays fournisseurs par les pays demandeurs et précise le champ des ressources concernées. Il sera ouvert à ratification par les États au cours du mois de février.
La 65e assemblée générale des Nations unies a approuvé, lundi 20 décembre 2010, la création de l'IPBES, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes, souvent appelée « Giec de la biodiversité ». « La création de l'IBPES fait suite au succès de la conférence de Nagoya en octobre 2010 (L'AEF n°256728). Elle vient conclure l'année internationale de la biodiversité en 2010 et lance l'année internationale des forêts de 2011 et la décennie de la biodiversité qui débute aussi en 2011 », insiste le Pnue (Programme des Nations unies pour l'Environnement). La plateforme vise à synthétiser les connaissances scientifiques existantes sur la biodiversité pour fournir des données précises sur ce sujet au monde politique.
« Le volet financement est le point le plus faible des décisions prises à Nagoya », explique Raphaël Billé, directeur du programme Biodiversité au sein de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales), tout en admettant que « de toutes façons, la question du financement est mal posée pour la biodiversité, puisque personne ne sait évaluer ni les besoins ni l'argent déjà dépensé à ce jour ». Il revient, lors d'une conférence de presse mardi 8 novembre 2010, sur les résultats de la conférence des parties à la CDB (convention sur la diversité biologique) qui s'est achevée à Nagoya (Japon), le 29 octobre. La CDB a permis de conclure, parmi une quarantaine de décisions, trois décisions majeures portant sur le protocole APA (accès et partage équitable des avantages tirés des ressources génétiques) (L'AEF n°256728), sur un plan d'action stratégique pour 2020 (L'AEF n°256727) et un mécanisme de financement (L'AEF n°256726). La conférence, dans son ensemble, est un « succès », note-t-il.
« En France, l'ensemble des mesures intégreront la stratégie nationale pour la biodiversité », explique Chantal Jouanno lundi 8 novembre 2010, lors de la présentation des résultats des négociations de la dixième conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, qui s'est achevée vendredi 29 octobre 2010 à Nagoya (Japon). Une quarantaine de décisions a été adoptée (L'AEF n°256729), dont les trois principales qui sont le protocole APA sur l'accès et partage des avantages tirés des ressources génétiques (L'AEF n°256728), le plan d'action post-2010 contre l'érosion de la biodiversité et la mobilisation de ressources financières (L'AEF n°256726). La secrétaire d'État à l'Écologie recevait ce jour même quelques associations pour « un debriefing ».
« La convention sur la diversité biologique et le protocole APA reconnaissent certes l'existence des savoirs traditionnels et instaurent la notion de consentement préalable avant toute recherche, mais ils continuent à légitimer le système des brevets. » C'est ce que déclare Corinne Arnould, membre du collectif Biopiraterie, lundi 8 novembre 2010. Elle s'exprime lors du colloque « Guyane, entre diversité et égalité des peuples et des territoires », organisé au Sénat par les sénateurs Marie-Christine Blandin (Verts, Nord) et Jean Desessard (Verts, Paris). La table ronde « Comment lutter efficacement contre la biopiraterie ? Quelles sont les alternatives possibles ? » rassemble Alexis Tiouka, expert au comité scientifique du Parc amazonien, Corinne Arnould et Héloïse Claudon du collectif Biopiraterie, ainsi que Jean-Dominique Wahiche, juriste et enseignant en droit du patrimoine naturel au Museum national d'histoire naturelle.
La dixième conférence des 193 parties à la convention sur la diversité biologique, qui s'est achevée dans la nuit de vendredi 29 à samedi 30 octobre 2010 à Nagoya (Japon) a permis d'adopter trois décisions principales, présentées comme « les trois piliers » de la conférence, parmi une quarantaine de décisions (L'AEF n°256729). Ces trois piliers sont le protocole APA (accès et partage des avantages tirés des ressources génétiques), le plan d'action post-2010 contre l'érosion de la biodiversité et la mobilisation de ressources financières.
L’écosystème européen de la cybersécurité a continué de gagner en maturité en 2022, selon le quatrième "baromètre de l’investissement européen en cybersécurité" du groupe Tikehau Capital. Publiée en mars 2023, cette étude s’appuie sur l’analyse des dix dernières années (2012-2022). Le montant moyen des levées de fonds a augmenté de 34 % l’an passé aux États-Unis, en Israël et en Europe qui pèse maintenant pour 16 % des montants levés, contre 9 % en 2021. La France arrive en troisième position à l’échelle de l’Europe en termes de montants levés. Trente-huit tours de table y ont été annoncés.