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« Les états généraux de la sécurité à l'école, qui se sont tenus les 7 et 8 avril 2010 (AEF n°271742), ont permis l'élaboration d'un plan d'action pour assurer la sécurité dans les établissements scolaires » dont « il est maintenant possible de dresser un bilan d'étape », se déclinant « en cinq axes », indique Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, dans une communication au conseil des ministres, mercredi 2 février 2011.
« Rares sont les personnels de direction qui estiment être en insécurité personnelle. Ce n'est pas non plus une image de perte de respect qui domine, bien au contraire : 95 % s'estiment respectés par les élèves et 87 % par les parents », écrivent Éric Debarbieux, président de l'Observatoire international de la violence à l'école, et Georges Fotinos, membre associé de l'Observatoire et ancien chargé de mission à l'inspection générale de l'Éducation nationale, auteurs d'une enquête de victimation consacrée aux personnels de direction des collèges et lycées, dont AEF a eu copie (1). Les deux chercheurs ont interrogé 1 550 personnels de direction de 1 539 établissements, « soit près d'un établissement sur cinq ». Cette « approche des personnels » est « un des engagements pris par le ministre de l'Éducation nationale à l'issue des états généraux sur la sécurité à l'école en mars 2010 », rappellent les auteurs (AEF n°271742).
« Vous avez montré qu'il n'y a pas une mesure gadget [pour lutter contre la violence] mais plusieurs mesures qui agissent en même temps sur plusieurs leviers », déclare Luc Chatel, lundi 19 avril 2010, à l'occasion d'un déplacement au collège Charles-Fauqueux de Beauvais (Oise), accompagné d'Éric Debarbieux, président de l'Observatoire international de la violence à l'école. Le ministre de l'Éducation nationale est venu « apprécier le travail réalisé par les équipes et les progrès observés dans les champs de la pédagogie, de la vie scolaire et de la sécurité », dans le cadre du « suivi des états généraux de la sécurité à l'école » qui se sont tenus les 7 et 8 avril (AEF n°271836).
« On est enfin sorti du tabou jurassique selon lequel les enseignants ont une autorité naturelle et que parler d'un problème de violence induit une faute de leur part », estime Éric Debarbieux, le président du comité scientifique des états généraux, jeudi 8 avril 2010, dans son discours de clôture de l'événement, qui eu a lieu hier et aujourd'hui en Sorbonne. « Ce n'est pas réellement une allocution de clôture mais plutôt de réouverture car il y aura un suivi scientifique de ces états généraux », précise-t-il. Luc Chatel a annoncé la mise en place d'un comité de pilotage chargé de suivre et d'évaluer la mise en oeuvre des propositions issues des états généraux, sous l'autorité conjointe du directeur général de l'enseignement scolaire, Jean-Michel Blanquer, et d'Éric Debarbieux (AEF n°271742).
Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, a présenté les « cinq orientations qu'il entend mettre en œuvre dans les mois à venir pour faire reculer la violence en milieu scolaire » lors de son discours de clôture des états généraux de la sécurité à l'école jeudi 8 avril 2010 en Sorbonne à Paris.