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« Les efforts d'adaptation demandés à la gendarmerie mobile sont équivalents à ceux demandés aux CRS. Cela correspond aux directives du ministre, lequel veille en permanence à l'équilibre de traitement entre les deux forces », indique le directeur général de la gendarmerie dans une communication à l'ensemble de ses personnels, lundi 1er février 2011. Dans ce texte, transmis partiellement à AEF Sécurité globale par le service de communication de la gendarmerie, le général Jacques Mignaux revient sur l'annonce par le ministre de l'Intérieur du maintien des compagnies de CRS de Lyon et Marseille (AEF Sécurité globale n°249418). « La gendarmerie mobile et les compagnies républicaines de sécurité sont chacune concernées, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, par une diminution d'environ 10 % de leurs effectifs. Ces diminutions ont trouvé à s'appliquer de manière différenciée pour chaque force, en fonction de ses caractéristiques. Les CRS ont en effet moins de compagnies, mais chacune compte un effectif plus important que nos escadrons », affirme-t-il.
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L'UNPRG (Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie) et le journal « L'Essor de la gendarmerie nationale » demandent un « moratoire sur la suppression de tout escadron de gendarmerie mobile » après la décision du ministère de l'Intérieur de maintenir deux compagnies de CRS, mardi 1er février 2011 (AEF Sécurité globale n°249418). L'UNPRG et « L'Essor » rappellent que « depuis le 1er septembre 2010 huit escadrons de gendarmerie mobile ont été supprimés à Besançon, Dijon, Strasbourg, Toulouse, Mont-de-Marsan, Saint-Malo, Satory et Melun » et indiquent que ces suppressions, « ainsi que celles de brigades territoriales, se sont effectuées dans un silence assourdissant ». Ils précisent également que « la disparition de l'escadron de Narbonne est en cours » et affirment que « six autres sont programmés pour être rayés des effectifs en 2011 », dont ceux de Nantes et Rennes (AEF Sécurité globale n°249488) .
Brice Hortefeux annonce qu'aucune CRS (compagnie républicaine de sécurité) ne sera supprimée mais que 280 postes de CRS seront redéployés « vers des missions de sécurité publique sur le terrain », lundi 31 janvier 2011. « C'est donc l'équivalent de deux compagnies qui seront prélevées sur les effectifs globaux de 12 000 CRS et qui seront réaffectées en mission de sécurité publique. C'est une solution qui satisfait le dialogue social et qui ne transige pas sur nos objectifs. » Le ministre de l'Intérieur indique que cette décision est prise « en plein accord avec l'ensemble des organisations syndicales » de gardiens et de gradés (Unité SGP Police, Alliance Police nationale et Unsa Police), dont il a reçu les secrétaires généraux dans la soirée. Lundi après-midi, Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, avait successivement rencontré tous les syndicats pour évoquer le sort des compagnies républicaines de sécurité, en particulier les n°45 (Lyon) et n°54 (Marseille) (AEF Sécurité globale n°249419).
Des syndicats de policiers représentants les gradés et gardiens seront reçus vers 20h30 par Brice Hortefeux pour évoquer l'avenir des CRS (compagnies républicaines de sécurité), lundi 31 janvier 2011 (AEF Sécurité globale n°249775). Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, a successivement rencontré les syndicats de commissaires, d'officiers et de gardiens et gradés dans l'après-midi. Selon les informations recueillies par AEF Sécurité globale auprès des syndicats, le DGPN a confirmé que la fermeture des compagnies 45 (Lyon) et 54 (Marseille) était à l'étude. Il a en revanche assuré qu'aucune décision politique n'avait encore été prise et il a démenti tout projet de fermeture de compagnies supplémentaires.
« Il y a des hypothèses sur la manière optimale d'utiliser certains moyens dans le cadre de la police d'agglomération. Des études sont en cours pour deux CRS (compagnies républicaines de sécurité) mais rien n'est arrêté. Dès que ces études seront terminées, je demanderai au directeur général de la police nationale de vous recevoir pour en étudier les conséquences sociales. Cela se fera dans le dialogue et la concertation et chaque situation familiale sera prise en compte », déclare Brice Hortefeux lors de la cérémonie de voeux du syndicat Unité SGP Police-FO, mercredi 26 janvier 2011 à Paris. Un peu plus tôt, Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat avait interpellé le ministre de l'Intérieur, s'inquiétant de la disparition possible des compagnies de CRS 46 (Lyon) et 54 (Marseille). « Ce serait une erreur opérationnelle majeure que nous ne pourrions accepter », avait prévenu le syndicaliste.