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« L'après-loi LRU et la sélection des sites idex conduiront à des modifications du paysage universitaire national qui rendent prégnante, dès aujourd'hui, l'obligation de définir le niveau d'engagement et d'intervention de l'État et le mode de régulation à instaurer », écrit le comité de suivi de la loi LRU (1) dans son rapport 2010 remis à Valérie Pécresse jeudi 3 février 2011 (AEF n°249171). Il appelle de ses voeux un « État stratège ». Il estime aussi qu'il n'y a « pas de contradiction fondamentale entre autonomie renforcée des universités et mutualisation, rapprochement des établissements, délégation de compétences à un PRES, le dispositif grand emprunt pouvant, pour certains sites, apparaître comme un accélérateur des processus de regroupements inter-établissements ». « LRU et grand emprunt peuvent devenir les deux instruments d'une même politique », souligne-t-il.
Mise en oeuvre des schémas directeurs d'aide à l'insertion professionnelle, des BAIP (bureaux d'aide à l'insertion professionnelle), rapprochement entre le monde universitaire et le monde socio-économique, place donnée à l'orientation : tels sont les objets relatifs la mission d'insertion professionnelle des universités, sur lesquels revient le comité de suivi de la loi LRU (1) dans son rapport 2010, remis à Valérie Pécresse jeudi 3 février 2011. Le comité se penche notamment sur l'appropriation par les universités de la mission d'insertion professionnelle, qui leur a été confiée par la loi LRU. Il aborde par ailleurs « l'après RCE » (AEF n°249171) et le grand emprunt (AEF n°249174).
Définir les principes et mécanismes d'actualisation de la masse salariale, recourir aux contrats d'objectifs et de moyens pour négocier avec les composantes, publier les postes à pourvoir d'enseignants-chercheurs dans les médias et plates-formes spécialisés ou encore reconnaître et valoriser l'engagement et les responsabilités des vice-présidents étudiants : telles sont quelques-unes des recommandations émises par le comité de suivi de la loi LRU (1) dans son rapport 2010 remis à Valérie Pécresse jeudi 3 février 2011. Dans la première partie de son rapport, le comité revient sur « la montée en charge rapide des responsabilités et compétences élargies » et appelle l'État à réfléchir à l' « après-RCE » en « prenant en compte l'identification, l'analyse et l'anticipation des risques à moyen et long termes ». Il revient ensuite sur différents aspects du développement de stratégies internes aux universités : le pilotage et l'administration des établissements, le recrutement des enseignants-chercheurs, les pratiques d'évaluation, la représentation étudiante et l'insertion professionnelle (AEF n°249167).
« Si un toilettage des textes est nécessaire, il faut le faire avec un recul suffisant pour avoir une vue d'ensemble et éviter de procéder par touches successives, ce qui serait préjudiciable à la stabilité des institutions universitaires. » C'est ce qu'estime le comité de suivi de la loi LRU (1), présidé par Claire Bazy-Malaurie, rapporteur général à la Cour des comptes, dans son rapport annuel daté de janvier 2010, diffusé aux membres du Cneser le 23 avril 2010 et dont AEF s'est procuré une copie. Le comité précise aussi, dans ce bilan d'étape, que certaines questions nécessitent « un examen plus approfondi » et que « plusieurs difficultés signalées à ce jour seront sans doute analysées différemment au fur et à mesure que les universités s'approprieront les nouvelles marges de manoeuvre ». Le comité avance onze préconisations notamment sur la prime majoritaire prévue pour les élections des représentants enseignants-chercheurs, sur la participation des personnalités extérieures à l'élection du président et dresse un premier bilan de la mise en place des comités de sélection.
Le comité de suivi de la loi LRU émet plusieurs recommandations sur le passage des universités aux compétences élargies dans son premier rapport daté de décembre 2008, dont l'AEF s'est procuré une copie, mercredi 21 janvier 2009. Le comité préconise notamment que le ministère, en concertation avec la CPU, s'assure de la "cohérence nationale des systèmes d'information", de la "mise en chantier des études méthodologiques et financières relatives à la gestion du patrimoine dès 2009". Le comité souligne également "l'importance d'une réflexion sur l'ensemble des métiers de l'administration universitaire".