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Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a réuni les syndicats de médecins libéraux, jeudi 3 février 2011, dans les locaux de la Cpam de Créteil (Val-de-Marne) afin d'installer la commission de simplification administrative promise par le président de la République Nicolas Sarkozy lors de son déplacement à Orbec (Calvados) le 1er décembre 2010(AEF n°254241). Jean-Philippe Vinquant, secrétaire général du Hcaam a été placé à la tête de cette commission, qui doit réunir périodiquement des représentants des syndicats, du ministère et de l'assurance maladie. Elle doit apporter des solutions pour simplifier les tâches administratives qu'impose l'assurance maladie aux médecins libéraux. La commission doit à nouveau se réunir fin février, puis fin mars en présence du ministre de la Santé.
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand, a réuni, jeudi 6 janvier 2011, les acteurs de la médecine libérale (syndicats, caisses, ordres, étudiants, internes, etc.) et des représentants de l'assurance maladie sur le thème de la médecine de proximité, afin de « formaliser une concertation » qui doit se dérouler dans les prochains mois. Ainsi, au début du mois de février, une nouvelle réunion doit se tenir au ministère de la Santé sur le thème de la démographie médicale. « L'enjeu, c'est que tous les Français puissent, aujourd'hui, demain et après-demain, trouver des professionnels de santé, des médecins pour les prendre en charge. Cela passe par la confiance dans notre système de santé, une confiance renouée avec les professionnels de santé, » a commencé par rappeler le ministre. Il a également fait plusieurs annonces qui doivent prendre effet à court terme.
Trois étages de rémunération des médecins libéraux, un nouveau statut juridique adapté aux maisons et pôles de santé, la suppression des contrats santé solidarité et des déclarations d'absence, un renforcement de la formation en médecine générale des étudiants : ce sont les principales annonces faites par le président de la République, Nicolas Sarkozy, lors de sa visite, mercredi 1er décembre 2010, d'une maison de santé pluridisciplinaire à Orbec, commune de 2 500 habitants du Calvados. Ce déplacement fait suite à la remise par Élisabeth Hubert d'un rapport sur la médecine de proximité, le 26 novembre dernier, déclinant des propositions conjoncturelles et structurelles pour endiguer la désertification médicale et restaurer l'attractivité de la spécialité de médecine générale auprès des jeunes générations (AEF n°254634). Le président de la République a retenu plusieurs mesures du rapport et annonce que « les premières décisions seront prises avant la fin de l'année 2010 » puis dans le courant de l'année 2011. « la coercition ne marche pas, c'est l'incitation qui marche » assure Nicolas Sarkozy.
Le rapport de la mission Hubert sur la médecine de proximité, remis vendredi 26 novembre 2010 au président de la République, trace les contours d'une réforme de la médecine de proximité pour les 10 prochaines années. La présidente de la Fnehad préconise d'une part des mesures structurelles de moyen et long terme, dont une diversification des modes de rémunération et une évolution du cadre d'exercice, et d'autre part des mesures conjoncturelles pour enrayer la désertification médicale de certains territoires, notamment des aides à l'installation. Elle ne préconise aucune forme de coercition, car à ses yeux, les mesures incitatives mises en oeuvre jusqu'ici ont été « trop éparses, mal ciblées et peu connues pour qu'il en soit déduit un échec ». « Agir en faveur de la médecine ambulatoire », c'est pour Élisabeth Hubert, « montrer aux médecins généralistes qu'ils ne sont pas les mal aimés de notre système de santé et que les mesures contraignantes adoptées dans la loi HPST n'ont été qu'un ‘incident de parcours' ». C'est aussi « en finir avec un sous-financement chronique de cette activité ». Ce rapport se présente comme « un tout » à mettre en oeuvre dans toute sa cohérence : « Si on ne prend qu'une seule mesure, on se plantera ! Et si les actes ne sont pas au rendez-vous très vite, la désertification médicale continuera », a-t-elle prévenu à la sortie de l'Élysée.