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FO-magistrats, l'Union des syndicats FO du personnel du ministère de la Justice et Unité SGP Police-FO dénoncent la « mise en accusation systématique » des « serviteurs de l'Etat » à l'occasion « d'événements médiatisés », jeudi 3 février 2010. Dans un communiqué commun, ils déplorent les interventions des ministres de l'Intérieur et de la Justice qui « n'ont pas hésité à mettre en doute la compétence professionnelle des magistrats, des policiers, et des personnels pénitentiaires » dans l'affaire de l'homicide de Laëtitia à Pornic (Loire-Atlantique). Pour les syndicats, « le dysfonctionnement de l'administration et ses carences évidentes trouvent leur source dans la mise en oeuvre de la RGPP » et pas dans des « fautes personnelles ».
« La justice est rendue au nom du peuple français et désormais elle sera rendue aussi par le peuple français », affirme Nicolas Sarkozy lors d'une table ronde sur la prévention de la délinquance à Orléans, jeudi 3 février 2011. « Dans quelques semaines, le ministre de la Justice défendra un projet auquel je crois beaucoup : l'entrée des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels », précise-t-il, soulignant que la France a « besoin de tribunaux correctionnels qui considèrent l'exaspération de nos concitoyens ». « Avant la fin de l'année, certains parmi vous serons tirés au sort pour siéger une semaine durant au sein du tribunal correctionnel de votre département et participer à la justice de notre pays », indique-t-il au millier de participants présent, précisant « c'est vous qui donnerez votre avis sur le quantum des peines à appliquer à tel ou tel délinquant qui passera devant vous ».
« Rien ne sert de faire voter chaque année une nouvelle loi de lutte contre la récidive sans prévoir les moyens pour les appliquer », affirme l'USM (Union syndicale des magistrats), lundi 31 janvier 2011 à la suite des propositions avancées par les ministres de l'Intérieur et de la Justice pour « améliorer la réponse apportée par l'ensemble de la chaîne pénale aux actes de délinquance sexuelle et violente » (AEF Sécurité globale n°249463). Le syndicat estime que le meurtre d'une jeune fille à Pornic (Loire-Atlantique), qui aurait été victime d'un récidiviste, « illustre une nouvelle fois le manque de moyens alloués aux services de la justice pour appliquer les lois existantes ».
« Pour améliorer la réponse apportée par l'ensemble de la chaîne pénale aux actes de délinquance sexuelle et violente », les ministres de la Justice et de l'Intérieur proposent au président de la République, « qui les a approuvées, sept mesures opérationnelles à mettre en œuvre dans les meilleurs délais », lundi 31 janvier 2011. Ces mesures ont été présentées lors d'une réunion au palais de l'Élysée, au cours de laquelle les ministres ont rendu compte des premiers résultats de l'enquête administrative menée suite à la disparition d'une jeune fille à Pornic (Loire-Atlantique), qui aurait été victime d'un récidiviste. Selon cette enquête, « le suivi des obligations auxquelles Tony Meilhon, auteur présumé des faits, était astreint dans le cadre du sursis de mise à l'épreuve prononcée contre lui par le tribunal correctionnel de Nantes, n'a jamais été mis en œuvre ».