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« L'interdépendance des réseaux sociaux va être désormais prise en compte par Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) » lors des crises, indique Emmanuel Vial, du bureau de l'alerte, de la planification et de la préparation aux crises de la DSC (direction de la sécurité civile) (AEF Sécurité globale n°254985). Il le signale dans la lettre d'information sur les risques et crises de l'Inhesj (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice), datée de février 2011. La DSC développe « une nouvelle doctrine qui dépasse la notion de crise 'électro-centrée' pour adopter une vision tenant compte de l'interdépendance des réseaux d'électricité, de télécommunications, d'eau potable, d'hydrocarbures et de gaz » afin d'éviter « le dysfonctionnement en cascade des réseaux ». Emmanuel Vial rappelle qu'en septembre 2009, le SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) a publié le plan national de continuité électrique.
« Au sein de la DSC, il y a actuellement un groupe de travail chargé de décliner des réponses partagées dans le cadre du dispositif Orsec », indique Bernard Deleplanque, sous-directeur de la gestion des risques à la DSC (Direction de la sécurité civile). Il s'exprimait lors d'un colloque du HCFDC sur le rétablissement des besoins prioritaires en situation de crise, lundi 22 novembre 2010 (AEF Sécurité globale n°255053). Les travaux de ce groupe, qui ont débuté en avril 2010, aboutiront à la publication d'un guide 'Orsec réseaux' sur la doctrine commune partagée avec les opérateurs », ajoute-t-il. « L'objectif étant de fournir de l'électricité, de l'eau potable, du gaz, des communications électroniques ou encore des hydrocarbures aux populations en cas d'événements de sécurité civile [tempête, inondations…], tout cela dans le but d'améliorer les dispositifs déjà existants. »
« Pour une collectivité, développer des dispositifs de réponse à un risque industriel ou météorologique, c'est éviter la tentation de pousser les industries hors des villes, avec tout le non-sens que cela induit en matière d'écologie. C'est un enjeu fort auquel il faut répondre dès maintenant. » C'est ce qu'estime Ronan Dantec, vice-président en charge de l'environnement, du plan climat, de l'agenda 21, et des risques et pollutions de la communauté urbaine Nantes Métropole. Elle a remporté le 9 juin 2010 le prix de la gestion des risques publics, catégorie « Gestion de risque et résilience », dans le cadre des 3e rencontres nationales risques et secteur public, organisées par Primo (Public Risk Management Organisation,association « dont la vocation est d'acompagner les responsables publics en matière de gestion des risques »)
« L'inondation est le risque naturel le plus important identifié à ce jour pour la plaque parisienne », déclare à AEF Sécurité globale, le colonel Régis Pierre, chef du service de protection des populations au secrétariat général de la zone de défense de la Préfecture de police. « Voilà 10 ans que les acteurs publics et privés se préparent pour faire face à une montée des eaux comparables à la crue de 1910 », indique-t-il. En témoignent les deux jours d'exercice, organisés les 22 et 23 mars 2010 (AEF Sécurité globale n°273144), dont le but était « d'améliorer la réponse opérationnelle et notamment logistique ». Régis Pierre constate « le travail énorme des acteurs économiques, qui sont désormais en mesure de grandement limiter les effets d'une crue ».