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Le SNPDEN-Unsa Grenoble affirme ne pas vouloir être associé aux « choix gouvernementaux de destruction du service public d'éducation », au sujet de la dotation globale horaire 2011 pour les lycées et collèges, lors d'une conférence de presse, le 2 février 2011.
« Les personnels de direction constatent, sur le terrain, l'incohérence de réformes promises à moyens constants, qui sont d'avance inapplicables dans leur totalité puisque les heures d'enseignement ne pourront être attribuées », écrivent le SNPDEN-Unsa et le Sgen-CFDT Paris vendredi 4 janvier 2011. L'académie doit en effet rendre 77 postes dans le premier degré (AEF n°252744), 27 dans le second degré (AEF n°142579) et 25 postes administratifs (AEF n°252714) et souhaite « rationaliser » la carte de ses options en lycée (AEF n°249859). « La réduction des dotations pour 2011 signifie également la suppression brutale, dès la rentrée, de nombre de spécialités, d'options et de projets pourtant inscrits officiellement sur la carte académique. Elle réduit à zéro la moindre velléité d'autonomie des établissements et fait des chefs d'établissement de simples exécutants, sans aucune marge de manoeuvre pédagogique », déplorent les deux syndicats.
Deux organisations représentatives des personnels, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT, ont choisi de ne pas assister au CTP de l'académie de Grenoble, le 20 janvier 2011. Le CTP a néanmoins eu lieu, le quorum étant atteint avec la présence de l'administration et du Snes-FSU (1).
« Je ne vois pas bien où sont les mesures pour améliorer le remplacement des enseignants », déclare à AEF Philippe Tournier, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, mardi 9 mars 2010, en réaction aux propos tenus par Luc Chatel dans « Le Parisien » ce matin (AEF n°274131). Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé trois mesures: constituer un vivier supplémentaire de contractuels associés dans les rectorats en recourant à des étudiants ou des retraités, faire bouger les frontières académiques pour les zones de remplacement et désigner dans chaque établissement et chaque rectorat un « pilote » chargé du remplacement. « En gros, le ministère transfère la responsabilité aux établissements et aux rectorats sans pour autant régler les difficultés », analyse-t-il.