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« Face aux projets de fermetures, l'Unsa Police reste solidaire avec tous les policiers des commissariats de Libourne (Gironde), de Montbrison (Loire), d'Annonay (Ardèche)… », indique le syndicat, vendredi 4 février 2011. Et d'ajouter : « Les fermetures programmées de commissariats au profit de brigades territoriales de la gendarmerie obligeront les communes à recruter des policiers municipaux puisqu'il leur sera impossible de tenir toutes les missions qui, jusqu'alors, incombaient à la police nationale ». Le syndicat redoute donc que « l'État se désengage progressivement de ses missions régaliennes pour les confier à la concurrence des sociétés privées ». Il dénonce également « un acharnement contre les policiers qui exercent leurs missions avec un grand professionnalisme ».
Le préfet de Gironde, Dominique Schmitt, conteste les chiffres mis en avant par les syndicats de police concernant la fermeture du commissariat de Libourne dans le cadre de la mise en place de la police d'agglomération, à savoir « le remplacement de 69 fonctionnaires libournais par une trentaine de gendarmes », vendredi 4 février 2011 (AEF Sécurité globale n°249017). Selon le préfet, « les 154 militaires qui composent actuellement la compagnie de gendarmerie de Libourne pourront également intervenir sur la ville chef-lieu d'arrondissement en cas de besoin ». Parmi eux, « 55 deviendront compétents Libourne dès septembre ». « Ils seront renforcés dès septembre par une trentaine de militaires supplémentaires. Le nombre définitif de personnels sera confirmé à l'issue de la phase de concertation, sachant que l'État garantira les effectifs nécessaires à la mise en place de ce projet », affirme Dominique Schmitt.
Le préfet Dominique Schmitt confirme la création d'une police d'agglomération en Gironde et, dans ce cadre, la fermeture du commissariat de Libourne, jeudi 3 février 2011, lors de la réception de l'intersyndicale du personnel policier de Libourne (AEF Sécurité globale n°254361). « Ce projet de police d'agglomération a pour but d'améliorer l'efficacité opérationnelle et la cohérence des forces de police et de gendarmerie dans leur lutte contre la délinquance et l'insécurité routière », indique la préfecture. Depuis le mois de novembre, l'intersyndicale (Unité SGP Police-FO, Alliance Police nationale, Snop, Alliance Snapatsi, Synergie Officiers, Snipat, et Fédération professionnelle indépendante de la police) se mobilise contre la fermeture de ce commissariat (AEF Sécurité globale n°250918)
Les personnels du commissariat de Libourne (Gironde), réunis en assemblée générale, décident « à l'unanimité » d'arrêter les verbalisations en matière de sécurité routière et de stopper la recherche des infractions liées à la petite et moyenne délinquance pour protester contre un projet de fermeture du commissariat, indique l'intersyndicale (Unité SGP Police-FO, Alliance Police nationale, Snop, Alliance Snapatsi, Synergie Officiers, Snipat, et Fédération professionnelle indépendante de la police), mardi 1er février 2011. Les policiers indiquent qu'ils maintiennent « la prévention de la délinquance visant à assurer la sécurité des biens et des personnes ».
Brice Hortefeux annonce qu'aucune CRS (compagnie républicaine de sécurité) ne sera supprimée mais que 280 postes de CRS seront redéployés « vers des missions de sécurité publique sur le terrain », lundi 31 janvier 2011. « C'est donc l'équivalent de deux compagnies qui seront prélevées sur les effectifs globaux de 12 000 CRS et qui seront réaffectées en mission de sécurité publique. C'est une solution qui satisfait le dialogue social et qui ne transige pas sur nos objectifs. » Le ministre de l'Intérieur indique que cette décision est prise « en plein accord avec l'ensemble des organisations syndicales » de gardiens et de gradés (Unité SGP Police, Alliance Police nationale et Unsa Police), dont il a reçu les secrétaires généraux dans la soirée. Lundi après-midi, Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, avait successivement rencontré tous les syndicats pour évoquer le sort des compagnies républicaines de sécurité, en particulier les n°45 (Lyon) et n°54 (Marseille) (AEF Sécurité globale n°249419).
La commission des Lois du Sénat examine, mercredi 12 janvier 2011, le projet de Loppsi après son adoption en deuxième lecture par les députés, mardi 21 décembre 2010 (AEF Sécurité globale n°252431). Vingt amendements, sur les 24 déposés par les sénateurs, et principalement par le rapporteur du texte, Jean-Patrick Courtois (UMP, Saône-et-Loire), sont adoptés. En ce qui concerne le chapitre V, baptisé « Renforcement de la lutte contre la criminalité et de l'efficacité des moyens de répression », ils ont notamment pour effet d'atténuer l'instauration de nouvelles peines planchers et d'une peine de sûreté pour l'agression d'agents dépositaires de l'autorité publique. L'examen de ces amendements a conduit à l'élaboration du « texte de la commission », qui servira de base à la discussion du texte dans l'hémicycle en deuxième lecture. Les débats sont prévus pour démarrer le mardi 18 janvier 2011 (AEF Sécurité globale n°252375).
Au même titre que Paris, Lyon, Marseille et Lille, le département de la Gironde pourrait se doter d'une police d'agglomération. « Nous en sommes aujourd'hui à la phase de discussion », précise à AEF Sécurité globale Dominique Schmitt, préfet de la région Aquitaine, mercredi 30 novembre 2010. « Ce projet présente un double avantage. D'abord la possibilité de poursuivre nos actions et d'apporter des réponses à la délinquance dans les quartiers ; et aussi d'uniformiser l'action de la police sur les axes de circulation », poursuit-il. « Il est essentiel de mieux appréhender le territoire », souligne le préfet.