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« La manifestation partira à 14h30 à Nantes jeudi 10 février et réunira l'intersyndicale regroupant l'Union syndicale de la magistrature et le syndicat de la magistrature », indique à AEF Sécurité globale Virginie Valton, vice-présidente de l'USM, lundi 7 février 2011. Elle souligne que « les audiences sont d'ores et déjà renvoyées dans une quarantaine de juridictions jusqu'à jeudi » et qu' « un peu plus de 150 assemblées générales sont organisées aujourd'hui ou demain en vue du vote du renvoi des audiences ». Elle souligne que le mouvement « a reçu le soutien du Conseil des barreaux, des syndicats des psychiatres hospitaliers, et de la majeure partie des syndicats de policiers » (AEF Sécurité globale n°248858). Virginie Valton indique par ailleurs qu'il y aura « une suite à ce mouvement, qui ne s'arrêtera pas jeudi ».
Le Snop (Syndicat national des officiers de police) sera présent, sous forme de délégations, « sur les principaux rassemblements organisés par l'USM (Union syndicale des magistrats) », jeudi 10 février 2011. « Constatant qu'aucune déclaration n'est venue en tempérer la teneur, le Snop maintient sa dénonciation de propos présidentiels ayant hâtivement et excessivement mis en cause tant la police que la justice », lors d'un déplacement à Orléans, jeudi dernier (AEF Sécurité globale n°248971).
Les magistrats sont « extrêmement mobilisés et très remontés », affirme à AEF Sécurité globale Clarisse Taron, présidente du syndicat de la magistrature, lundi 7 février 2011. Elle ajoute cependant que « ce n'est pas la première fois », car « ils ont l'habitude des propos de Nicolas Sarkozy contre les magistrats. Mais à chaque fois il y a un niveau de plus et il y a de moins en moins de retenue dans ses propos ». Elle indique que le syndicat de la magistrature a prévu deux jours de grève, jeudi 10 et vendredi 11 janvier 2011, et appelle les juridictions à tenir au cours de la semaine des assemblées générales, à faire des renvois d'audience, des conférences de presse… . « Une cinquantaine de juridictions sont d'ores et déjà mobilisées. Nous devrions être reçus au ministère en fin de semaine », souligne-t-elle.
FO-magistrats, l'Union des syndicats FO du personnel du ministère de la Justice et Unité SGP Police-FO dénoncent la « mise en accusation systématique » des « serviteurs de l'Etat » à l'occasion « d'événements médiatisés », jeudi 3 février 2010. Dans un communiqué commun, ils déplorent les interventions des ministres de l'Intérieur et de la Justice qui « n'ont pas hésité à mettre en doute la compétence professionnelle des magistrats, des policiers, et des personnels pénitentiaires » dans l'affaire de l'homicide de Laëtitia à Pornic (Loire-Atlantique). Pour les syndicats, « le dysfonctionnement de l'administration et ses carences évidentes trouvent leur source dans la mise en oeuvre de la RGPP » et pas dans des « fautes personnelles ».
Michel Mercier, ministre de la Justice, engage « un plan national d'exécution des peines d'emprisonnement ferme exécutoires », qui a pour but « d'aider [14] juridictions à résorber le stock de peines encore non exécutées », « d'améliorer les délais de mise à exécution des peines » et de « mettre en oeuvre les orientations réaffirmées en matière d'exécution et d'aménagement des peines ». C'est ce que le garde des Sceaux a annoncé « aux chefs de cour d'appel des 14 TGI dans lesquels on observe le plus grand nombre de peines d'emprisonnement non-exécutées », mercredi 2 février 2011, indique le ministère dans un communiqué de presse. Les TGI concernés sont ceux de Paris, Bobigny, Créteil, Evry, Pontoise, Versailles, Aix-en-Provence, Marseille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Lille, Boulogne-sur-Mer et Lyon.