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Valérie Pécresse installe lundi 7 février 2011 le comité d'orientation de la « nouvelle licence » qui sera chargé d'examiner les « évolutions souhaitables » de l'arrêté licence du 23 avril 2002 et d'élaborer « un cadre commun des référentiels de formation » articulant savoirs académiques et compétences professionnelles (AEF n°248795). La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait annoncé le 17 décembre 2010 sa volonté de rénover cet arrêté et de faire de la licence « un diplôme de référence pour l'emploi et pour la poursuite d'études ».
« Je veux faire [de la licence] un diplôme de référence pour les étudiants comme pour les employeurs, renforcer sa dimension professionnalisante sans rien céder de l'exigence académique à laquelle nous sommes tous attachés, ni remettre en cause, naturellement, le contact avec la recherche, qui fait la force et la spécificité du modèle universitaire. » C'est ce que déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lundi 7 février 2011 à l'occasion de l'installation du comité d'orientation chargé de proposer, « en lien étroit avec le comité licence », d'ici l'été, les fondements d'une « nouvelle licence » (AEF n°248808). Elle avait annoncé à la mi-décembre 2010 sa volonté de rénover l'arrêté de 2002, dans le cadre de l'étape 2 du plan « réussite en licence » (AEF n°252680). L'enjeu de cette réforme est également d'achever « le mouvement de démocratisation de l'enseignement supérieur engagé il y a trente ans en créant les conditions d'une véritable égalité des chances », assure-t-elle.
« Je suis très réservé sur l'idée d'introduire une 'forte pluridisciplinarité' en première année de licence comme le propose Valérie Pécresse », déclare à AEF Yves Jean, président de la CDUL (Conférence des doyens et directeurs d'UFR lettres, langues, arts, sciences humaines et sociales), à propos des annonces de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sur l'étape 2 du plan licence (AEF n°252680). Il s'exprime à titre personnel, à quelques jours du colloque annuel de la conférence (AEF n°251800). « Une grande partie des L1 de lettres et de SHS fonctionnent déjà sur un système bi-disciplinaire, de type '60 % des cours pour une majeure et le reste pour une discipline mineure et les cours de langue', et cela marche très bien ».
« L'insertion professionnelle au niveau licence ne se décrète pas. Il faut travailler avec les acteurs du monde socio-professionnel pour connaître les compétences dont ils ont besoin », affirme Gilles Raby, président du comité de suivi de la licence, suite aux annonces de Valérie Pécresse le 17 décembre 2010 sur l'étape 2 du plan licence (AEF n°252680). La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche veut faire de la licence « un diplôme de référence pour l'emploi », grâce notamment à une « une professionnalisation de la formation ». « Le coeur du cursus doit rester la spécialité choisie, mais à cela pourraient se greffer des modules transversaux, de connaissance des organisations et des entreprises, dès la L1. Ainsi, je parlerais de préparation à la vie professionnelle plutôt que de 'professionnalisation' », détaille à AEF Gilles Raby.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :