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« L'enquête a pointé la bonne insertion des diplômés de M2, qui n'a rien à envier à celles des diplômés de grandes écoles », mais « la communication de la ministre [Valérie Pécresse] a fait plus de mal que de bien, notamment en orientant la lecture des résultats de l'enquête dans le sens d'un classement des universités qui ne tient pas debout », indique à AEF Marc Boudier, président de Résosup à propos de la première enquête d'insertion en partie commune dans les universités (AEF n°257946). « Globalement, les universités ne sont pas opposées à cette enquête, mais elles préféraient avoir une communication plus nuancée, qui tiennent compte d'un ensemble de réalités », ajoute-t-il. Sur le principe, Marc Boudier se dit favorable à la certification des observatoires, sous certaines conditions, mais défavorable à une externalisation de l'enquête à des structures autres que les observatoires ou missions d'observation des universités. Il répond aux questions d'AEF.
« La nouvelle demande d'avis d'opportunité que la Dgesip ne manquera pas d'adresser au Cnis (Conseil national de l'information statistique) doit définir beaucoup plus clairement le cadre de l'exploitation des données de l'enquête nationale portant sur l'insertion des diplômés universitaires, notamment quand ces données sont la propriété des universités, établissements autonomes », indique Résosup dans un communiqué de presse du 29 novembre 2010. Le réseau prend position après que la commission « services publics et services aux publics » du Cnis « a décidé le 24 novembre de reporter l'attribution de son « avis d'opportunité » à l'enquête nationale d'insertion professionnelle des diplômés de l'université, diligentée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (AEF n°254604).
La commission « services publics et services aux publics » du Cnis (Conseil national de l'information statistique) décide, mercredi 24 novembre 2010, de reporter l'attribution de son « avis d'opportunité » à l'enquête nationale d'insertion professionnelle des diplômés de l'université, diligentée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Pierre-Yves Geoffard, président de la commission « services publics et services aux publics », précise à AEF que « la pertinence d'une telle enquête a été reconnue par les membres de la commission, mais plusieurs interventions ont suggéré des améliorations méthodologiques et dans l'utilisation des résultats. Nous avons donc demandé [au ministère] de retravailler ». L'avis d'opportunité pourrait être émis lors de la prochaine réunion de la commission, en mai 2011.
« Au lieu d'utiliser un seul indicateur (le taux d'insertion) pour départager à 0,1 % les universités, pourquoi ne pas rendre compte de la complexité du réel à travers plusieurs indicateurs, ce que tous les professionnels du secteur font depuis des décennies ? », demande Résosup dans un communiqué de son conseil d'administration paru lundi 18 octobre 2010. Le Réseau des observatoires de l'enseignement supérieur prend position après la parution des résultats de la première enquête commune d'insertion dans les universités (AEF n°258004 et n°257946). Il dénonce « les mauvais choix de la communication ministérielle » et regrette que n'ait pas eu lieu « une concertation entre les services centraux et les présidents d'université appuyés par leurs observatoires avant une publication nationale, de manière à corriger des erreurs que seuls les acteurs locaux pouvaient expliquer ».
Le taux d'emploi moyen des diplômés 2007 de masters, 30 mois après leur sortie, est de 91,4 % toutes disciplines confondues, selon les résultats de l'enquête commune d'insertion publiés par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche vendredi 15 octobre 2010 et mis en ligne sur le site du ministère. Ce taux correspond à la proportion des diplômés de nationalité française occupant un emploi sur l'ensemble des diplômés qui cherchent un emploi (1). En outre, la moitié des universités affichent un taux d'emploi de leurs diplômés supérieur à 91,8 %. L'enquête a été menée par les universités de décembre 2009 à mars 2010, sur la base d'un questionnaire en partie commun (AEF n°287204).
« Les résultats [des universités] sont bons, très bons même avec un taux global d'insertion de 91,4 %. (…) Ce sont des taux presque comparables à ceux des grandes écoles », déclare Valérie Pécresse à propos des résultats agrégés de la première enquête d'insertion menée par les universités sur la base d'un questionnaire en partie commun (AEF n°287204). Cette interview qui doit paraître dans le « Figaro magazine » daté du 16 octobre 2010, a été publiée en avant-première par le blog comcampus. « Aujourd'hui, nous avons un classement national, avec une même méthodologie, un seul indicateur », explique la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.