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« Il n'y a pas d'alternative à une politique sérieuse de maîtrise de la dépense sociale qui représente aujourd'hui à peu près 35 % du PIB. C'est très important parce qu'on ne peut pas continuer avec une consommation financée uniquement par de la dette. En outre, la dépense sociale a cannibalisé l'État régalien et on en paye le prix aujourd'hui en matière de justice par exemple ». C'est ce qu'a déclaré l'économiste, avocat et essayiste Nicolas Baverez devant la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la compétitivité de l'économie française et le financement de la protection sociale qui procédait à sa première audition, hier, mercredi 9 février 2011. Nicolas Baverez souligne que « le financement de la protection sociale a mangé tous les faibles gains de productivité de l'économie française ». Il suggère donc de sortir du financement par le travail, certains risques de protection sociale : « il faut donc séparer ce qui relève de l'assurance et ce qui relève de la solidarité et de la redistribution. La partie assurance peut être financée par le travail et la solidarité par l'impôt ». De même, il estime envisageable une fusion de la CSG (en appliquant un taux normal pour les retraites) avec l'impôt sur le revenu en augmentant « un peu » la TVA afin de financer une suppression de la C3S.
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La France adore les « modèles ». Elle a tour à tour encensé le « modèle anglo-saxon », puis le « modèle nippon », le « modèle suédois », le « modèle batave » et nous voilà revenu au « modèle allemand ». A l'évidence ce n'est pas le plus éloigné du nôtre tant nos histoires politiques, économiques et sociales sont imbriquées. C'est particulièrement vrai dans le domaine de la protection sociale où nous sommes aussi par les circonstances de Histoire -l'annexion de l'Alsace et de la Moselle entre 1870 et 1918- les héritiers de Bismarck et de ses lois sociales des années 1870. Avec toutefois deux différences de taille…