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Établir un dialogue social et améliorer les conditions de travail des salariés dans un lieu caractérisé par une dissémination de métiers et d'employeurs sur un même site : telle est l'ambition de l'action menée auprès des salariés du centre commercial de la Part-Dieu (Lyon) entre 2008 et 2010, et restituée mardi 9 février 2010. Cette action, soutenue par la région Rhône-Alpes, a été initiée par la CGT, qui a notamment créé un syndicat de site regroupant l'ensemble des enseignes présentes dans le centre commercial. Entre 2008 et 2010, l'action a fait l'objet de huit réunions de travail sur différents thèmes relatifs aux conditions de vie au sein du centre commercial (conditions de travail, ambiance physique de travail, flux de clientèle, etc.). Une première enquête qualitative basée sur des entretiens a été menée par le cabinet de conseil en santé au travail « Transformations sociales ». Elle a servi de base pour construire un questionnaire à l'attention des salariés du centre, dans le cadre d'une enquête quantitative réalisée par le Creapt (Centre de recherche et d'études sur l'âge et les populations au travail) (1).
« Avant la fin du mois de mars, je présenterai, devant le Coct (Conseil d'orientation des conditions de travail), un bilan qualitatif des accords » sur le stress au travail, annonce Xavier Bertrand, ministre du Travail, lors d'un colloque intitulé « Bien-être & efficacité au travail », organisé à Paris mardi 8 février 2011 par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, en partenariat avec Le Cercle de l'humain de « L'Expansion ». Ce bilan doit porter, selon Hervé Lanouzière, conseiller technique à la DGT (Direction générale du travail), sur les 230 accords sur les risques psychosociaux comptabilisés début 2011 (AEF n°254365), conclus dans certaines des 1 300 entreprises de plus de 1 000 salariés incitées à négocier sur le sujet.
« La bonne santé des collaborateurs contribue à la bonne santé de l'entreprise », assure Pascal Ronzon, responsable grands comptes et expertises du groupe Apicil, lors d'une rencontre RH organisée par le groupe de santé mutualiste, jeudi 20 janvier 2011 à Lyon. Cette réunion clôt un cycle de conférences dédié à la santé au travail. En tant que levier de compétitivité, le bien-être des salariés mérite donc d'être mesuré, au même titre que la performance économique. C'est du moins ce que soutient Victor Waknine, consultant, créateur de l'Ibet, ou « indice de bien-être au travail » : « L'Ibet permet de mesurer la performance sociale au même titre que la performance économique » (1).