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« Être une puissance mondiale de cyberdéfense », « garantir la liberté de décision de la France par la protection de l'information de souveraineté », « renforcer la cybersécurité des infrastructures nationales » et « assurer la sécurité dans le cyberespace ». Tels sont les quatre objectifs de la stratégie de la France en matière de défense et de sécurité des systèmes d'information, rendue publique par l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), mardi 15 février 2011. « Jusqu'à présent cette stratégie était confidentielle. Nous avons décidé de la rendre publique car cela doit devenir la stratégie du pays tout entier. Les entreprises et les particuliers doivent en avoir connaissance », expose Francis Delon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, dont dépend l'Anssi.
L'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) se voit confier une nouvelle mission : assurer la fonction « d'autorité nationale de défense des systèmes d'information », selon les termes d'un décret paru au Journal officiel dimanche 13 février 2011. « L'Anssi pourra décider des mesures à faire appliquer par les administrations et, à terme, par les opérateurs de communications électroniques en cas d'attaques majeures », explique Francis Delon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, dont dépend l'Anssi, mardi 15 février 2011.
« Contrairement à tout autre type d'attaques, les attaques informatiques sont faciles à réaliser, coûtent peu d'argent, elles sont indétectables et le risque pour l'initiateur est faible. » Pour ces raisons, « elles existent à grande échelle et touchent toute la société. ». C'est ce qu'indique Patrick Pailloux, directeur de l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) lors de son audition par la mission parlementaire d'information commune sur les droits des individus dans la révolution numérique, mardi 16 novembre 2010 à Paris. L'Anssi a été créée par un décret de juillet 2009 afin de renforcer la cohérence de la cyberdéfense, dans le cadre du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.
« L'arrêté portant approbation du RGS (référentiel général de sécurité) a été publié le 18 mai 2010 au Journal officiel (AEF Sécurité globale n°268732). Il dote les administrations d'un atout majeur pour la dématérialisation sécurisée de leurs procédures », se félicite l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), le 20 mai 2010. Ce référentiel, accompagné d'annexes, « donne aux autorités administratives françaises les clés de compréhension et de mise en œuvre de téléservices fiables et sécurisés », explique l'Anssi. Le référentiel a été rédigé par l'Anssi et la direction générale de la modernisation de l'État en application de l'ordonnance du 8 décembre 2005 relative aux échanges électroniques entre les usagers et les autorités administratives et entre les autorités administratives.