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Construire 150 000 logements sociaux par an, imposer un tiers de logements sociaux dans chaque nouvelle opération de plus de 12 unités, faire un repérage complet de l'ensemble des logements vides et accroître les moyens consacrés à la réserve foncière. Telles sont les principales propositions présentées dans l'appel « pour une autre politique du logement » lancé, mercredi 16 février 2011, par le Parti socialiste au cours d'un déplacement de Martine Aubry, première secrétaire du parti, à Clamart (Hauts-de-Seine) (1). « Avec cet appel, nous voulons montrer que nous nous intéressons aux problèmes des Français, et le logement en est un, que nous avons des propositions pour y remédier et que nous faisons déjà ce que nous avançons, chacun dans nos collectivités », lance Martine Aubry entourée de nombreux élus socialistes, dont Bertrand Delanoë, maire de Paris, Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1er arrondissement de Lyon, et Philippe Kaltenbach, maire de Clamart, parmi lesquels des représentants du monde HLM, tels Marie-Noëlle Lienemann, présidente de la FNSCHLM (Fédération nationale des sociétés coopératives d'HLM), Alain Cacheux, président de la Fédération des OPH (offices publics de l'habitat) et Thierry Repentin, président de l'USH (Union sociale pour l'habitat).
Le Parti socialiste se donne pour objectif la construction chaque année de 150 000 logements sociaux aux normes BBC (bâtiment basse consommation). Pour atteindre cet objectif, il entend proposer une loi qui « fixera les grandes orientations nationales et sollicitera l'engagement des collectivités locales pour ensuite décliner territorialement leur mise en oeuvre ». C'est ce que fixe notamment le texte de la « convention pour l'Égalité réelle » adopté par 59 votes pour et 12 abstentions, mardi 9 novembre 2010 par le conseil national du PS. Il sera soumis au vote des militants le 2 décembre prochain et présenté à la convention nationale du PS le 11 décembre 2010. Entre autres propositions, le document qui reprend pour partie, en ce qui concerne le logement et l'urbanisme, les propositions pour une « nouvelle société urbaine » présentées le 6 novembre (AEF Habitat et Urbanisme n°256165), appelle à « assurer à toutes les collectivités territoriales des ressources à la hauteur de leurs compétences » ; le PS souhaitant notamment « réformer la fiscalité locale » et réformer la taxe d'habitation pour la rendre « plus juste ».
« Reconstruire la ville dans ses fonctions » en vue notamment de « répondre à la crise du logement, en construisant massivement et en maîtrisant le prix des logements et des loyers » ; « repenser complètement la façon d'aménager la ville », en planifiant habitat, transports et économie « de manière complémentaire et totalement cohérente » ; « penser durable » en évitant notamment l'étalement urbain et en « rentabilisant mieux le bâti et nos réseaux ». Tels sont les objectifs des 41 propositions « pour une nouvelle société urbaine », présentées par le Parti socialiste lors du Forum des idées consacré à « la ville du XXIe siècle », samedi 6 novembre 2010, à Lille (Nord). Appelant également à « refaire de la ville dans les quartiers » et à « mutualiser plus, pour une décentralisation juste et efficace », en sortant « de l'affrontement entre État et collectivités », elles traduisent les travaux engagés depuis plusieurs mois au sein du Laboratoire des idées du Parti socialiste pour « construire les conditions du vivre ensemble dans des villes durables et solidaires ».
« Je veux expérimenter dans la capitale un dispositif d'encadrement des loyers à la relocation », annonce Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris, dans l'édition du « Parisien » datée du vendredi 5 novembre 2010. L'édile affirme qu'il soumettra « cette idée au prochain conseil de Paris » les 15 et 16 novembre, et qu'il souhaite que le gouvernement l'entende. Dans un contexte de « flambée des loyers », Bertrand Delanoë souligne que les loyers à la relocation « ont augmenté de 40 % en dix ans » et qu' « il faut freiner cette spéculation ». Interrogé sur l'aide aux plus démunis, le maire de Paris explique avoir renforcé tous les dispositifs de solidarité, citant notamment « l'aide sociale à l'enfance qui épaule 26 000 jeunes Parisiens ». Surtout, il annonce sa volonté d'étendre l'allocation « Paris logement » aux retraités, « dont les pensions déjà faibles vont encore diminuer ». Lancé en 2008 pour venir en aide aux ménages consacrant plus de 30 % de leurs revenus à leur loyer, le dispositif est actuellement réservé aux seuls actifs (AEF Habitat et Urbanisme n°280009). Cette seconde proposition sera également soumise au Conseil de Paris, ajoute Bertrand Delanoë.
« Avec cette ponction annuelle de 340 millions d'euros pendant trois ans sur le budget des organismes HLM, l'État demande aux locataires les plus modestes de pallier ses propres insuffisances et de contribuer – à sa place – au financement du logement abordable en France », dénonce le Parti socialiste. Il demande donc, jeudi 30 septembre 2010, « le retrait immédiat du projet du gouvernement de taxer les loyers du parc HLM » qui aura, « au final pour conséquence de ne plus financer 20 000 logements sociaux neufs par an pendant trois ans alors que les Français peinent à se loger sur le marché dont les prix sont devenus prohibitifs ». Cette prise de position intervient alors que les bailleurs sociaux réunis en congrès à Strasbourg ont adopté à la quasi unanimité une résolution unique demandant « solennellement au Parlement de revenir sur cette mesure qui figure dans le PLF (projet de loi de finances) pour 2011. » (AEF Habitat et Urbanisme n°259299)
Le Parti socialiste propose, dans les « fondamentaux » de son projet en vue de l'élection présidentielle de 2012, de mettre en place un « bouclier logement » qui permettrait de limiter les dépenses de logement à 25 % du revenu des ménages. Cette mesure figure dans la synthèse du « nouveau modèle économique, social et écologique » présentée mardi 20 avril 2010 à l'issue d'un comité de pilotage du parti. « Concrètement, dès que les dépenses de logement dans un bassin de vie dépasseraient 25 % du revenu, l'encadrement des loyers serait mis en oeuvre sur ce secteur et un programme de construction massif lancé. » Parallèlement, le PS préconise la mise en place d'une « programmation précise et territorialisée de reconquête des logements vacants » et la « construction de logements sociaux bien insérés et de haute qualité environnementale ».
Selon des données publiées par la Dares le 12 août 2022, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) de l’ensemble des salariés progresse de 1,0 % et l’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) de 1,3 % au cours du deuxième trimestre 2022. Sur un an, le SMB augmente de 3 % et le SHBOE de 3,5 %. Ces évolutions sont à mettre en regard de l’inflation, qui atteint 6 % pour les prix à la consommation hors tabac entre fin juin 2021 et fin juin 2022. Ainsi, sur un an et en euros constants, le SMB diminue de 3 % et le SHBOE de 2,5 %.
Par catégorie professionnelle, sur un an, le salaire mensuel de base en euros constants baisse de :