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« Sans doute serait-il précieux pour les universités de disposer d'une labellisation des cabinets de conseil pour les aider à y voir clair sur ce marché », déclare Marie Angliviel, directrice associée chez Capgemini consulting, un cabinet de conseil qui compte une dizaine de consultants « ayant un intérêt particulier pour l'enseignement supérieur et la recherche » au sein de leur secteur « gouvernement ». Elle explique dans un entretien à AEF que le marché de l'enseignement supérieur « frémit » depuis la loi LRU, même s'il n'est pas encore arrivé à maturité. Capgemini consulting explique avoir une méthode différente d'autres grands cabinets de conseil, en ce sens que pour une mission ses consultants passent « 100 % de leur temps chez le client afin de mettre les mains dans le cambouis ». « Nous voulons à tout prix éviter le syndrome caricatural du consultant, à savoir remettre un rapport et insinuer 'débrouillez-vous'. » Capgemini consulting est le cabinet qui a réalisé en 2009 l'audit de la CPU (AEF n°288692). L'un de ses consultants, Jean-Baptiste Perrin, a piloté l'an passé une mission de six mois à l'Upec sur « le suivi et l'accompagnement des étudiants ».
« Je voudrais vous alerter sur le fait que les voyants sont en train de passer au rouge », déclare Philippe-Henri Dutheil, avocat associé chez Ernst & Young et bâtonnier de l'ordre des avocats des Hauts de Seine, à l'occasion d'une conférence sur la recherche de fonds privés dans le cadre de l'autonomie des universités, organisée mercredi 8 décembre 2010 par le cabinet de conseil à La Défense. « Vous arrivez tous sur un marché qui n'est pas extensible et vos projets sont bien souvent compliqués à comprendre pour les donateurs. Sans oublier qu'un grand opérateur va très bientôt vous concurrencer de manière frontale : les hôpitaux. En effet la loi HPST (Hôpital, patients, santé, territoires) ouvre la possibilité de créer des fondations hospitalières qui arrivent donc sur le même marché de la collecte. Enfin, ajoutez à cela la possible suppression de l'avantage permis par la loi Tepa (jusqu'à 50 000 euros déductibles de l'ISF) si le gouvernement supprime l'ISF (impôt sur la fortune) : cet avantage a permis de récolter l'an passé 66 millions d'euros. À l'échelle de vos établissements, cela peut paraître beaucoup, mais pour l'État ce n'est que l'épaisseur du trait », détaille l'avocat qui intervenait devant une dizaine de cadres universitaires.