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« La colonne vertébrale de ce CIV [Comité interministériel des villes] est l'emploi et il y a, à côté, un certain nombre d'actions pour structurer nos quartiers », déclare Maurice Leroy, ministre de la Ville, à l'issue de la réunion du Comité, vendredi 18 février 2011, à Matignon. Ce CIV, qui ne s'était pas réuni depuis janvier 2009, a permis de confirmer un certain nombre de mesures comme le lancement de 33 Cucs (contrats urbains de cohésion sociale) expérimentaux (AEF Habitat et Urbanisme n°253706) qui doivent permettre d'« examiner vers quelle géographie prioritaire de la ville on va aller ». Le calendrier de lancement de ces expérimentations reste selon le ministre « à déterminer », des travaux devant être encore menés avec l'Anru et l'Acsé pour en décider.
Financement, desserte de Saclay, calendrier des mois à venir, modifications législatives liées au protocole d'accord du 26 janvier 2011… Maurice Leroy, le ministre de la Ville, en charge du Grand Paris, a répondu aux questions des membres de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, mardi 8 février 2011, lors d'une audition dans le cadre de sa mission de contrôle et d'évaluation. L'audition s'est déroulée en présence d'une douzaine de députés dont, notamment, Yves Albarello (UMP, Seine-et-Marne) et Annick Lepetit (SRC, Paris) qui ont été nommés, le 19 janvier dernier, rapporteurs de la mise en application de la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°250394). Parallèlement, Daniel Canépa, préfet de la région Île-de-France, indique, mercredi 9 février 2011, que les quatorze territoires identifiés à ce jour pour la signature de CDT (contrats de développement territorial) ont fait l'objet d'un comité de pilotage.
« ll n'y a pas une, mais plusieurs politiques de la ville. Il y a de nombreux quartiers, en province, où la politique de la ville a été extrêmement efficace et a donné des résultats tangibles, tant sur le plan du bâti que sur celui du quotidien des populations. C'est incontestable. Mais la politique de la ville concerne à 50 % l'Île-de-France. Et là, ce n'est plus la même chose », déclare Julien Dray (SRC, Essonne), mardi 1er février 2011, lors d'un débat en séance publique à l'Assemblée nationale sur la politique de la ville à la demande du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques (1). Ce débat se fonde sur les conclusions du rapport d'évaluation de la politique de la ville remis par François Goulard (UMP, Morbihan) et François Pupponi (SRC, Val-d'Oise) en novembre 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°257406). En présence de Maurice Leroy, le ministre de la Ville, qui confirme qu'il faut « conduire non pas une, mais des politiques de la ville », les députés ont débattu notamment des spécificités de l'Île-de-France, de l'Anru, d'un PNRU II, de la géographie prioritaire, des copropriétés dégradées ou encore du rôle du maire.
« L'une de mes priorités est de relancer le caractère interministériel de la politique de la ville, c'est pourquoi je convoquerai un Comité interministériel des villes avec François Fillon au mois de février 2011 », déclare Maurice Leroy, lundi 6 décembre 2010, lors de son premier déplacement sur le terrain en tant que ministre de la Ville dans le quartier Anru du Luth (1), à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). « Je souhaite que dans les semaines et les mois qui viennent on se mette en ordre de marche sur tous les Cucs [contrats urbains de cohésion sociale] pour que les financements de l'État arrivent rapidement. Je ne veux plus avoir un seul contrat où le retard des crédits nous oblige à payer des agios », poursuit le ministre. Il confirme également la stabilisation des crédits consacrés aux Cucs en 2011 et leur prolongation jusqu'en 2014, comme l'avait annoncé le Premier ministre le 8 novembre dernier lors d'une visite dans le Val-d'Oise (AEF Habitat et Urbanisme n°256166). Originellement, les Cucs, créés en 2007 auraient dû se terminer fin 2009, avant d'être prorogés une première fois sur 2010.
« La politique de la ville a besoin de stabilité, de continuité », déclare le Premier ministre, François Fillon, lundi 8 novembre 2010, dans le cadre d'un déplacement à Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise) sur le thème de la rénovation urbaine et après avoir visité le quartier de « La Muette » qui bénéficie d'un programme Anru (Agence de rénovation urbaine). « Je pense aux contrats urbains de cohésion sociale », poursuit le Premier ministre. Soulignant que leurs projets ont besoin d' « un cadre stable » et leurs acteurs de « visibilité », François Fillon annonce que la génération actuelle des Cucs sera prolongée jusqu'en 2014. « C'est ce que préconisaient Gérard Hamel [député (UMP) d'Eure-et-Loir et président de l'Anru] et Pierre André [sénateur UMP de l'Aisne et ancien président de l'Agence] dans le rapport qu'ils m'ont remis il y a un an (AEF Habitat et Urbanisme n°286964). C'était aussi l'avis du Conseil national des villes », ajoute-t-il. Originellement, ces Cucs, créés en 2007 auraient dû se terminer fin 2009, avant d'être prorogés une première fois sur 2010.
« Il faut une révision draconienne de la politique de la ville. Ce n'est pas vrai qu'il y a 750 quartiers difficiles dans notre pays », lance Michel Delebarre, député-maire (PS) et président de la communauté d'agglomération de Dunkerque, lors de la 10e conférence des villes organisée par l'AMGVF (Association des maires des grandes villes de France), à Paris, mercredi 22 septembre 2010. Au cours du débat intitulé « Politique de la ville, l'urgence est déclarée », l'ancien ministre (1) estime qu'une « politique nationale, rapide et forte » est indispensable dans « quelques dizaines de quartiers ». La solution pour les autres quartiers classés en ZUS (Zone urbaine sensible) passe selon lui par une territorialisation de la politique de la ville avec un soutien de l'État. « Cela ne doit pas être un tableau d'honneur d'être dans une politique de la ville », ajoute Michel Delebarre en soulignant que si aucune priorisation n'intervient, le problème ne sera pas réglé dans 30 ans. Invitée à réagir aux propos tenus lors du débat, la secrétaire d'État en charge de la politique de la ville, Fadela Amara, reconnaît en écho qu'il y a « une nécessité à revoir la géographie prioritaire ». (AEF Habitat et Urbanisme n°260385)