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En 2012, le montant total du budget américain pour la R&D serait de 147,9 milliards de dollars (108,2 milliards d'euros), soit une augmentation de 0,5 % (+ 772 millions de dollars) par rapport aux prévisions annoncées en 2010 par l'administration américaine pour 2012. Le projet de budget pour l'année fiscale 2012 a été présenté par Barack Obama le 14 février 2011. Sur ce total, les dépenses de R&D civile seraient de 66,8 Md$ (48,8 Md€), soit + 6,5 % (+ 4,1 Md$, 3 Md€), au détriment de la recherche militaire qui diminuerait de 3,9 % (81,15 Md$ pour 2012, 59,4 Md€). « C'est un budget dont nous pouvons être fiers », estime John Holdren, directeur de l'OSTP (Office gouvernemental pour la science et la technologie) et conseiller du président des États-Unis Barack Obama.
« Les États-Unis ne représentent plus le 'colosse de la science' dominant le paysage de la recherche en termes de production de publications scientifiques qu'il était il y a trente ans », constate Thomson Reuters dans son étude « Global Research Report : United States », publiée lundi 15 novembre 2010. Les États-Unis « partagent désormais leur règne avec l'Union européenne et l'Asie-Pacifique ». « En termes d'impact de citations, les États-Unis occupent toujours une position de leader , même celle-ci s'érode. L'Europe commence à atteindre une performance équivalente, il en sera de même pour les pays asiatiques dans dix ou vingt ans selon les experts », souligne Thomson Reuters.
« Le monde bipolaire dans lequel les sciences et technologies étaient dominées par la Triade constituée par l'Union européenne, le Japon et les États-Unis cède peu à peu la place à un monde multipolaire où un nombre croissant de pôles de recherche s'étendent désormais du Nord au Sud », souligne la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, dans l'avant-propos du rapport 2010 sur la science présenté le 10 novembre 2010 à Paris à l'occasion de la Journée mondiale de la science. « D'anciens et de nouveaux arrivants dans l'arène des sciences et technologies, dont la Corée du Sud, le Brésil, la Chine ou l'Inde, créent un environnement mondial plus compétitif en développant leurs capacités dans les sphères industrielles, scientifiques et technologiques. L'une des conséquences est une compétition plus intense entre les pays pour attirer les chercheurs étrangers et pour retenir ou faire revenir leurs meilleurs chercheurs et étudiants vivant à l'étranger », ajoute-t-elle. Le rapport analyse les tendances et développements qui ont façonné la recherche scientifique, l'innovation et les universités au cours des cinq dernières années, le précédent rapport de l'Unesco datant de 2005. Il détaille en outre les spécificités de plusieurs pays et régions, dont l'Union européenne.
L'administration Obama propose un budget fédéral pour la R&D de 148,1 milliards de dollars (106,8 milliards d'euros) pour l'année fiscale 2011, soit un montant « en légère baisse », indique à AEF Patrick Clemins, directeur du programme « budget et politiques de R&D » à l'AAAS (Association américaine pour la promotion de la sciences) (1). Ce budget, qui « n'a pas encore été adopté par le Congrès », est « assez similaire à l'an dernier » par son montant, précise-t-il.
Les dépenses de R&D en sciences et ingénierie des universités américaines ont « augmenté de 5,8 % entre l'année fiscale 2008 et 2009 » et « représentent 54,9 milliards de dollars (40,4 milliards d'euros) », annonce la NSF (National science foundation), mardi 28 septembre 2010. Elle publie son rapport annuel des statistiques des dépenses de R&D en science et ingénierie dans les universités, se basant sur les chiffres de l'année fiscale 2009 (juillet 2008-mai 2009). Avec près de 32,6 milliards de dollars (24 milliards d'euros), les fonds fédéraux représentent toujours « la part la plus importante du financement des universités », avec même une augmentation de 4,2 % par rapport à l'année précédente. Mais, signale la NSF, cette part est « passée de 64 % en 2005 à 59 % en 2009 ». En revanche, les contributions industrielles (3,2 milliards de dollars, soit 2,3 milliards d'euros) sont celles qui ont « le plus augmenté entre 2008 et 2009 (+ 11,6 %) ». Le financement privé représente ainsi 5,8 % des ressources R&D des universités américaines, contre 4,8 % en 2005.
« Les ennemis des universités américaines ne sont pas les universités étrangères mais elles-mêmes », déclare Jonathan Cole, ancien doyen de l'université de Columbia (New York, États-Unis), lors d'une conférence intitulée « la grande université américaine : son excellence est-elle en danger ? » mercredi 17 février 2010 à New York. À ses yeux, ni les universités européennes, « en plein désarroi », ni les universités chinoises, « qui sont loin de pouvoir encore rivaliser avec les États-Unis », ne représentent une réelle « menace » pour la suprématie de l'enseignement supérieur américain. En revanche l'intervention croissante du gouvernement et l'évolution du fonctionnement des universités elles-mêmes pourraient porter atteinte à cette prééminence, un constat partagé par plusieurs responsables d'universités.
Voici une sélection de l’actualité fonction publique de la semaine du 27 juin 2022 :