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« Le développement de la GPEC [gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences] est pour la branche des services de l'automobile un plan structurel qui s'inscrit dans le long terme. » C'est ce qu'indique à l'AEF Yves Terral, délégué général de l'Anfa (Association nationale pour la formation automobile) à l'occasion d'un entretien au cours duquel il fait le bilan des premiers mois de mise en oeuvre de l'accord sur la GPEC dans la branche des services de l'automobile. À partir de 2012, entre 500 et 1 000 entreprises de moins de 10 salariés seront accompagnées chaque année dans le cadre du dispositif financé par l'Anfa, le FAF (Fonds d'assurance formation) des services de l'automobile. Cette initiative de la branche professionnelle est destinée à aider les chefs des petites entreprises de la branche à mieux appréhender la pyramide des âges et les besoins de compétences de leurs entreprises, ainsi que l'explique Jean-Pierre Trenti, vice-président national délégué du CNPA (Conseil national des professions de l'automobile) et administrateur délégué de l'Anfa.
Avec « la transformation de la taxe parafiscale en taxe fiscale […] nous avons perdu en liberté d'utilisation. Nous envisageons de solliciter les pouvoirs publics pour étudier la possibilité de mettre en place de nouvelles formules plus souples et mieux adaptées à la politique de formation de la branche professionnelle », indique à l'AEF Yves Terral, délégué général de l'Anfa (Association nationale pour la formation automobile). Si aucune solution ne venait à être trouvée, il souligne que les partenaires sociaux de la branche « demanderaient la suppression de cette taxe et [se] tourneraient vers une contribution conventionnelle qui [leur] laisserait toute liberté d'utilisation ». À l'occasion de cet entretien, il fait le point sur l'avenir du FAF (Fonds d'assurance formation) des services de l'automobile.
L'Anfa (Association nationale pour la formation automobile) « contribuera au déploiement des actions de GPEC, le cas échéant par une prise en charge de la démarche ou des actions de formation susceptibles d'en être issues, au profit des entreprises relevant du champ de la CCN (convention collective nationale) des services de l'automobile ». C'est ce que prévoit l'accord paritaire national relatif aux missions de l'Anfa et du GNFA (Groupement national pour la formation automobile) pour le déploiement de la GPEC dans la branche des services de l'automobile, signé mercredi 23 juin 2010 par l'ensemble des partenaires sociaux de la branche.
L' « accord cadre pour le maintien de l'emploi et le développement des compétences » dans les services de l'automobile », signé jeudi 11 février 2010 entre Laurent Wauquiez et les partenaires sociaux de cette branche professionnelle, « est important pour la branche mais aussi par rapport à l'approche [du gouvernement concernant] de ce que doit être la politique de l'emploi », indique à cette occasion le secrétaire d'État chargé de l'Emploi (AEF n°276219). Laurent Wauquiez met en avant la nécessité pour tous les acteurs de « préparer les mutations » de leur activité avant d'y être confrontés et, « paradoxalement, la crise [actuelle] est le bon moment pour se préparer à relever les défis qui s'annoncent », déclare-t-il. Cet accord-cadre a pour objectif de « traverser la crise en ayant un raisonnement qui ne soit pas ‘court-termiste' ». Sa mise en oeuvre ainsi permettre de profiter de cette période « pour muscler le secteur et le doter des atouts dont il aura besoin à l'avenir », détaille le secrétaire d'État.
La branche professionnelle des services de l'automobile et le secrétaire d'État chargé de l'Emploi, Laurent Wauquiez, vont signer, jeudi 11 février 2010, un accord-cadre, baptisé « Compétences Emplois », pour mettre en œuvre un « plan d'appui [en faveur du] maintien des emplois et [du] développement des compétences dans la branche des services de l'automobile », une des plus éprouvées par la crise économique. L'objectif de ce plan est de mettre à profit, entre 2010 et 2012, les périodes de basse activité subies par les entreprises pour développer des actions de formation « financées à 100 % par l'État et l'Anfa (Association nationale pour les formations automobiles) », l'Opca de la branche. En contrepartie, de ces prises en charge, « l'entreprise s'engage à ne pas licencier le bénéficiaire, pour raisons économiques, pendant les six mois suivant la fin de la formation ». L'Anfa est chargée de la mise en oeuvre de ce plan.
Le nombre d'entreprises de la branche des services de l'automobile diminue chaque année depuis 2003. Les entreprises de moins de dix salariés se raréfient. Compte tenu des nombreux départs à la retraite des artisans et des difficultés de reprise d'entreprise, c'est l'existence même des TPE qui est menacée. Ce constat est extrait du panorama chiffré de la branche publié chaque année par l'Observatoire des métiers et des qualifications, qui analyse et anticipe les évolutions technologiques, économiques et sociales.
Le premier bilan de "Compétences Avenir", l'Edec (Engagement pour le développement de l'emploi et des compétences) 2007-2009 de la branche des services de l'automobile, est "positif", selon l'Anfa (Association nationale pour la formation automobile), l'Opca des services de la branche (L'AEF n°468404). L'Anfa organisait, vendredi 20 juin 2008, en présence de son partenaire, la DGEFP (Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle), une réunion d'échanges sur les premiers résultats de cet Edec signé en février 2007.