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« Dans l'attente du compte-rendu et du bilan du débat public qui sera publié d'ici la fin du mois de mars par la CNDP (Commission nationale du débat public), Marc Véron, le président du directoire, a présenté aux membres du conseil de surveillance une première synthèse du débat public », indique la SGP (Société du Grand Paris), jeudi 24 février 2011, à l'issue du quatrième conseil de surveillance de l'établissement public. Une analyse des avis exprimés sur le projet de schéma d'ensemble par les collectivités, les établissements et les autres organismes consultés, ainsi qu'une synthèse des cahiers d'acteurs ont notamment été présentées. Jean-Paul Huchon, le président (PS) du conseil régional d'Île-de-France, a également fait un point sur le protocole d'accord qu'il a conclu avec l'État fin janvier (AEF Habitat et Urbanisme n°249811).
« Le protocole d'accord présenté par l'État et la région Île-de-France le 26 janvier est un événement qui a modifié profondément le débat. C'est un apport majeur pour la suite », déclare Jean-Luc Mathieu, le président de la CPDP (commission particulière du débat public) Arc express, lundi 31 janvier 2011, en introduction de la dernière réunion publique commune aux deux débats sur Arc Express et le métro Grand Paris qui avaient débuté le 30 septembre 2010. Même analyse chez François Leblond, son homologue de la CPDP Grand Paris, pour qui le protocole d'accord, transmis aux deux CPDP sous forme de contribution commune État-région, « répond à une demande forte des citoyens. Il constitue une contribution essentielle aux suites positives de ce débat public. » François Leblond insiste toutefois sur le fait que le protocole d'accord « ne se substitue, ni n'anticipe le bilan dressé par les commissions du débat public, ni l'acte motivé des maîtres d'ouvrages prévu à l'issue des débats ». À noter que cette dernière réunion de débat a vu une succession d'interventions de responsables des CPDP, des collectivités et de l'État, réduisant les questions du public à une heure sur les quelque 3h15 de la rencontre au total.
Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Île-de-France, et Maurice Leroy, ministre de la Ville en charge du Grand Paris, annoncent, mercredi 26 janvier 2011, « un accord historique » sur la mise en oeuvre d'un plan de modernisation des réseaux existants, le financement et le tracé du « Grand Paris express », un réseau de métro automatique de rocade autour de Paris. Celui-ci reprend des éléments du métro Grand Paris, soutenu par l'État (AEF Habitat et Urbanisme n°261590), d'Arc express, soutenu par la région (AEF Habitat et Urbanisme n°261490), des propositions de l'AIGP (Atelier international du Grand Paris) (AEF Habitat et Urbanisme n°255348), le tout pour un montant global d'investissement de 32,4 milliards d'euros d'ici à 2025, plan de mobilisation régional pour les transports inclus. Le protocole d'accord fera l'objet cette semaine d'une contribution conjointe État-région dans le cadre des deux débats publics qui s'achèvent lundi 31 janvier 2011. L'accord porte également sur la maîtrise d'ouvrage du réseau, la gouvernance de la SGP (Société du Grand Paris) et l'approbation du Sdrif (Schéma directeur de la région Île-de-France). Cependant, Maurice Leroy et Jean-Paul Huchon « prennent acte d'un désaccord » sur la desserte du plateau de Saclay.
Le conseil de surveillance de la SGP (Société du Grand Paris) a approuvé, à l'unanimité moins trois abstentions, jeudi 16 décembre 2010, l'état prévisionnel des recettes et des dépenses pour l'année 2011 à partir des estimations de la loi de finances pour 2011 (AEF Habitat et Urbanisme n°252643) et du 4e PLFR (projet de loi de finances rectificative) pour 2010. L'établissement public prévoit 399,1 millions d'euros de recettes pour 2011. « En 2011, la SGP pourrait ainsi engager la première tranche du programme d'investissement qu'elle doit conduire d'ici fin 2013 qui s'élève à 1,3 milliard d'euros », indique l'établissement à l'issue du conseil d'administration (AEF Habitat et Urbanisme n°264174). La SGP engagera dès l'an prochain des acquisitions foncières et des études de maîtrise d'ouvrage et de maîtrise d'oeuvre sur l'ensemble du tracé du métro Grand Paris. L'an prochain les effectifs de la SGP passeront à 55 : « Ces nouveaux collaborateurs seront amenés à piloter l'élaboration du schéma d'ensemble à fin mai 2011 (1) », ajoute la SGP.
« Il nous faut 1,4 milliard d'euros de trésorerie d'ici fin 2013 pour faire avancer les études selon le rythme prévu. » C'est ce qu'indiquent à AEF Habitat et Urbanisme, mardi 30 novembre 2010, les services de la SGP (Société du Grand Paris) qui ne souhaitent pas « commenter le travail des parlementaires », en ce qui concerne la décision du Sénat de financer la « bosse » de l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) en utilisant une partie des ressources prévues pour la SGP (AEF Habitat et Urbanisme n°254742).
Marc Véron est nommé président du directoire de l'établissement public « Société du Grand Paris » par un décret du président de la République daté du 24 septembre 2010 et publié au Journal officiel du 26 septembre (AEF Habitat et Urbanisme n°2635). Sont également nommés membres du directoire, Pierre-Alain Jeanneney et Didier Bense. Leurs candidatures avaient été approuvées par le conseil de surveillance de la SGP (Société du Grand Paris) le 8 septembre dernier. D'ici à la fin de l'année, la SGP comptera un effectif de 37 personnes dont une vingtaine se consacrera au débat public organisé entre le 30 septembre 2010 et le 31 janvier 2011 (AEF Habitat et Urbanisme n°261466).
« La SGP (Société du Grand Paris) a déposé auprès du gouvernement un plan de financement à l'horizon 2025, avec des besoins annuels, pour un projet de 22,7 milliards d'euros. Un coût qui pourra évoluer en fonction des éventuelles nouvelles gares à l'issue du débat public. » C'est ce qu'indique Marc Véron, préfigurateur et candidat à la présidence du directoire de la SGP (Société du Grand Paris), mercredi 15 septembre 2010, lors de son audition par la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale (1). Qualifiant le métro automatique et la SGP de « leviers d'aménagement du territoire et d'urbanisme », il confirme qu'une dizaine de CDT (contrats de développement territorial) sont déjà en préparation. Marc Véron refuse par ailleurs tout « phasage » dans la réalisation de l'infrastructure et assure que le tracé mis en débat public par la SGP n'est qu'une « proposition ».