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« Les logements sociaux affichent une consommation énergétique inférieure de 30 % en moyenne à celle du secteur résidentiel national », la consommation moyenne d'énergie primaire (1) étant de 170 kWhep/m2/an dans le premier contre 240 kWhep/m2/an dans le second. C'est ce qu'indique l'USH (Union sociale pour l'habitat), vendredi 25 février 2011, après la publication en début de semaine d'une étude d'UFC-Que choisir sur les DPE (diagnostics de performance énergétique) (AEF Habitat et Urbanisme n°247651) et peu avant la semaine du développement durable, qui aura lieu du 1er au 7 avril prochains. En faisant le bilan des performances énergétiques du parc locatif social, l'Union explique vouloir « contrer l'idée reçue consistant à dire que le monde HLM ne produit pas d'innovation en terme de développement durable ». Dans ce cadre, elle met en avant quelques exemples de projets phares réalisés par ses organismes membres.
Une même maison classée C, D, ou E, avec une « estimation de consommation de 134 kilowattheures à 244 kilowattheures par mètre carré et par an, soit une facture annuelle variant de 1 000 à 1 800 euros » : c'est l'un des résultats de la réactualisation d'une enquête de 2008 de l'UFC-Que choisir sur les DPE (diagnostics de performance énergétique), annonce l'association lundi 21 février 2011, qui dénonce le « caractère aléatoire » du classement des biens immobiliers. Les DPE, rendus obligatoires dans certains cas par l'Union européenne et généralisés par la loi Grenelle II, sont présentés sous la forme d'une étiquette énergétique qui classe de A (les plus économes) à G (les moins économes) les bâtiments en fonction de leur consommation énergétique. « Sur quatre maisons visitées par 16 diagnostiqueurs : deux maisons ont été classées dans pas moins de trois classes énergétiques différentes, une a été classée dans deux étiquettes différentes, une seule s'étant vue attribuer la même étiquette énergétique par tous ces 'professionnels'. »
« La politique de la ville a besoin de stabilité, de continuité », déclare le Premier ministre, François Fillon, lundi 8 novembre 2010, dans le cadre d'un déplacement à Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise) sur le thème de la rénovation urbaine et après avoir visité le quartier de « La Muette » qui bénéficie d'un programme Anru (Agence de rénovation urbaine). « Je pense aux contrats urbains de cohésion sociale », poursuit le Premier ministre. Soulignant que leurs projets ont besoin d' « un cadre stable » et leurs acteurs de « visibilité », François Fillon annonce que la génération actuelle des Cucs sera prolongée jusqu'en 2014. « C'est ce que préconisaient Gérard Hamel [député (UMP) d'Eure-et-Loir et président de l'Anru] et Pierre André [sénateur UMP de l'Aisne et ancien président de l'Agence] dans le rapport qu'ils m'ont remis il y a un an (AEF Habitat et Urbanisme n°286964). C'était aussi l'avis du Conseil national des villes », ajoute-t-il. Originellement, ces Cucs, créés en 2007 auraient dû se terminer fin 2009, avant d'être prorogés une première fois sur 2010.
Construire 100 000 logements BBC (Bâtiment basse consommation) d'ici à la fin 2010, économiser 150 milliards de kWh et rejeter de 13 à 35 millions de tonnes de CO2 en moins sur la période 2013-2020. Tels sont les objectifs de la RT (Réglementation thermique) « Grenelle Environnement 2012 » présentée, mardi 6 juillet 2010, par Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Environnement, du Développement durable et de la Mer, et Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement et l'Urbanisme, en présence des professionnels du secteur du bâtiment. La RT 2012 doit permettre de « généraliser les bâtiments basse consommation à l'horizon 2012 » et les « bâtiments à énergie positive d'ici à 2020 » en accord avec les objectifs de la loi « Grenelle I » (1). Elle fixe ainsi une limite de consommation d'énergie primaire pour chaque logement neuf de 50 kWh par mètre carré et par an en moyenne mais aussi les méthodes de calcul. Le décret et les arrêtés correspondant doivent être notifiés ce mois-ci à la Commission européenne avant la publication des textes réglementaires et la mise à disposition du logiciel d'application en novembre 2010.
« 132 000 logements financés soit un tiers des logements autorisés dans l'année », « 11 milliards d'euros directement injectés dans le secteur du bâtiment » : « 2009 aura été une année record, de très forte augmentation de l'activité des organismes HLM », se félicite Thierry Repentin, sénateur (PS, Savoie) et président de l'USH (Union sociale de l'habitat), lors d'un point semestriel jeudi 17 juin 2010 sur l'activité du monde HLM. Si « 2010 s'annonce dans la droite ligne de ces bons résultats », avec le financement attendu de 95 000 logements locatifs (hors Dom, et Anru), Thierry Repentin déplore une nouvelle fois le « désengagement de l'État » (AEF Habitat et Urbanisme n°277498) et fait part de ses inquiétudes en cette période de préparation du budget 2011 : « à 480 millions d'euros en 2010 (hors plan de relance), les aides à la pierre ont été divisées par trois en trois ans » et « le spectre de la disparition des aides à la pierre de même que le resserrement des aides à la personnes envisagé par le Premier ministre ne sont déjà plus de la politique fiction. Simplement une menace crédible et persistante. »
« 40 000 éco-prêts HLM d'une valeur moyenne de 40 000 euros avec un taux d'1,9 % ont déjà été signés », signale Philippe Pelletier, le président du comité stratégique du plan bâtiment du Grenelle, lors de l'assemblée générale de la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment), vendredi 16 avril 2010, à Paris. Thierry Repentin, sénateur (PS, Savoie) et président de l'USH (Union sociale pour l'habitat), assure que « l'USH, premier propriétaire de France avec 4,3 millions de logements, est déterminée à aller encore plus loin dans la rénovation énergétique ». Il indique ainsi vouloir développer le photovoltaïque en soutenant les produits de qualité et la filière française. « Nous proposons que, dans le cadre du Grenelle II, le coût carbone soit pris en compte dans les appels d'offre pour augmenter la compétitivité des produits français et favoriser le mieux disant. Cela évitera d'importer en masse des panneaux chinois, indiens ou allemands ». Le président de l'USH indique « avoir bon espoir qu'une telle disposition soit intégrée au texte lors du débat et du vote qui doivent intervenir à l'Assemblée au début du mois de mai ».