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Hans-Peter Friedrich est nommé ministre de l'Intérieur allemand, annonce la chancelière Angela Merkel, mercredi 2 mars 2011. Il remplace Thomas de Maizière qui devient ministre de la Défense, en remplacement de Karl-Theodor zu Guttenberg, démissionnaire suite aux accusations de plagiat dans la rédaction de sa thèse de droit. « Des questions de communautés religieuses à celles liées au sport, en passant par les thèmes traditionnels de politique intérieure, une grande variété de tâches attendent Hans-Peter Friedrich », chef de file des députés CSU (Union sociale-démocrate-démocrate en Bavière), affirme Angela Merkel.
« Assurer la sécurité dans le cyberespace nécessite un fort engagement de l'État. Nous enregistrons statistiquement toutes les deux secondes une attaque sur l'internet allemand », affirme le ministre de l'Intérieur allemand, Thomas de Maizière, lors de la présentation en conseil des ministres de la nouvelle stratégie de cybersécurité, mercredi 23 février 2011. « Chaque semaine, une attaque réussie est comptabilisée contre une autorité fédérale et nous subissons quasiment quotidiennement des attaques lancées de pays étrangers », poursuit-il. La nouvelle stratégie vise à « assurer la cybersécurité à un niveau élevé en Allemagne, sans pour cela réduire les possibilités et les avantages du cyberespace », explique-t-il, en présentant la stratégie, ses « conséquences sur l'industrie et l'économie allemande », ainsi que le « centre national de défense », qui permettra sa coordination entre les différents ministères.
Le ministre de l'Intérieur allemand veut « une réforme rapide : la police criminelle et la police fédérale doivent fusionner en une seule direction de plus de 45 000 employés », indique le quotidien « Die Welt », le 9 décembre 2010. Thomas de Maizière souhaite ainsi suivre les recommandations d'un rapport évaluant les forces de sécurité du pays, qui lui a été remis à cette date par une commission d'experts. Cette fusion de la police criminelle, qui combat principalement le crime organisé et le terrorisme, et de la police fédérale, chargée notamment de la sécurité des matchs de football, des gares ou encore récemment de convois de déchets nucléaires, doit « apporter un gain de sécurité et d'efficacité », indique « Der Spiegel ». Une seule autorité réunirait donc ces deux polices, dirigée « soit par un super-chef » soit par une « direction du ministère de l'Intérieur ». Les premières décisions devraient être prises « au printemps 2011 pour une mise en oeuvre avant la fin de la période législative, en 2013 », précise-t-il.
« Avec la nouvelle carte d'identité, l'État fournit une infrastructure moderne pour une gestion de l'identité digne de confiance dans le monde numérique », affirme Thomas de Maizière, ministère de l'Intérieur allemand, lors du lancement de la carte d'identité biométrique en Allemagne, lundi 1er novembre 2010. Avec « son format de carte de crédit », la carte d'identité propose « de nouvelles fonctionnalités, qui permettent de s'identifier avec confiance dans le monde électronique et principalement sur Internet » grâce à une puce RFID (Radio frequency identification) contenant les données biométriques de l'utilisateur (photographie, adresse, données personnelles), explique le ministre de l'Intérieur.
« La sécurité intérieure est sur le point de s'effondrer », affirme Konrad Freiberg, président national du syndicat de la police Gdp (Gewerkschaft der Polizei), qui rassemble 170 000 membres, lundi 11 octobre 2010 à Berlin (Allemagne). Les missions de sécurisation des matchs de football, des manifestations ou d'« 'événements importants' » ont fortement augmenté, au détriment de la lutte quotidienne contre la criminalité et de la sécurité routière, explique-t-il. « La protection du citoyen au quotidien est défavorisée. La police manque de plus en plus de personnels, d'équipements et des lois nécessaires pour continuer à assurer la sécurité du pays », souligne-t-il, en demandant « davantage de considération de la part de la classe politique ».