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« Il n'est pas possible d'envisager un tracé aérien sur plus d'une vingtaine de kilomètres » pour le futur métro automatique prévu par le Grand Paris, affirme Florence Castel, directrice du développement durable et de la qualité à la SGP (Société du grand Paris), mercredi 2 mars 2011. Cette conclusion s'impose à l'issue d'une « évaluation stratégique environnementale », rendue obligatoire par la loi sur le Grand Paris de 2010, destinée à orienter les choix en matière de tracé du projet. « Une grande première » pour un projet d'infrastructure de transport, selon Marc Véron, président du directoire de la SGP. Le conseil de surveillance de la SGP doit se réunir fin mai pour définir le tracé, les gares et la séquence des travaux des quelque 160 kilomètres de ce métro automatique, dont 140 kilomètres devraient donc être souterrains. Un décret doit ensuite officialiser fin juin cette décision. À l'opposé, le cabinet Carbone 4 avait estimé que les projets actuels de métro automatique ont « un mauvais bilan carbone » du fait de leur tracé souterrain (AEF Habitat et Urbanisme n°250000).
Les projets de trams-trains, de rénovation de RER, ainsi que de réhabilitation de lignes ferroviaires existantes sont susceptibles de présenter un meilleur bilan carbone et financier d'ici 2050 que les projets actuellement portés dans le cadre du Grand Paris, indique Hélène Le Téno, consultante du cabinet Carbone 4, lors de la présentation, lundi 24 janvier 2011, d'un rapport consacré à « l'impact carbone des projets ferrés du Grand Paris ». « Que ce soit dans un contexte de récession ou de croissance économique, les projets de métro automatique du Grand Paris auront peu d'impact sur les émissions de CO2 d'Île-de-France, et nous apparaissent plus risqués. Ils sont appropriés si l'on considère que la croissance économique peut s'affranchir de la contrainte énergétique, ce qui est un crédo assez fort, ou si l'on considère que l'Île-de-France n'a pas envie de participer au facteur 4. » Le facteur 4 est l'expression désignant la réduction d'ici 2050 de 75 % des émissions françaises de gaz à effet de serres par rapport à 1990.
Le conseil de surveillance de la SGP (Société du Grand Paris) a approuvé, à l'unanimité moins trois abstentions, jeudi 16 décembre 2010, l'état prévisionnel des recettes et des dépenses pour l'année 2011 à partir des estimations de la loi de finances pour 2011 (AEF Habitat et Urbanisme n°252643) et du 4e PLFR (projet de loi de finances rectificative) pour 2010. L'établissement public prévoit 399,1 millions d'euros de recettes pour 2011. « En 2011, la SGP pourrait ainsi engager la première tranche du programme d'investissement qu'elle doit conduire d'ici fin 2013 qui s'élève à 1,3 milliard d'euros », indique l'établissement à l'issue du conseil d'administration (AEF Habitat et Urbanisme n°264174). La SGP engagera dès l'an prochain des acquisitions foncières et des études de maîtrise d'ouvrage et de maîtrise d'oeuvre sur l'ensemble du tracé du métro Grand Paris. L'an prochain les effectifs de la SGP passeront à 55 : « Ces nouveaux collaborateurs seront amenés à piloter l'élaboration du schéma d'ensemble à fin mai 2011 (1) », ajoute la SGP.
Le projet de délibération qui doit être examiné, mardi 14 décembre 2010, par le conseil de Paris fait état d'un avis négatif de la collectivité sur le projet de réseau de transport public du Grand Paris (1) : « Le schéma proposé obéit à une logique qui repose sur la création de grands pôles de développement économique, connectés entre eux mais loin de desservir les zones d'habitat qui en ont besoin. » Autres critiques majeures : les risques de saturation de la ligne 14 du métro prolongée jusqu'à Orly et Roissy et « l'inquiétude » du département sur le financement. Le conseil de Paris fait part de son soutien au Plan de mobilisation pour les transports porté par la Région et l'ensemble des départements d'Île-de-France. Le département du Val-d'Oise s'est quant à lui exprimé, lundi 6 décembre 2010, en adoptant un avis favorable sur l'essentiel du projet, notamment la réalisation des schémas directeurs de RER A, C et D, les projets du plan de mobilisation pour les transports ainsi que le réseau de transport du Grand Paris.
Un réseau de métro automatique qui offrira une vitesse commerciale « très élevée de 65 km/h », qui permettra de désenclaver des territoires en difficulté, de faciliter les liaisons banlieue à banlieue et de relier entre eux les grands pôles économiques de l'agglomération parisienne. Le dossier de débat public sur le Grand Paris, qu'AEF Habitat et Urbanisme s'est procuré avant sa mise en ligne sur le site de la CNDP (Commission nationale du débat public) prévue mercredi 1er septembre 2010 dans la soirée, présente les grandes lignes du projet imaginé par Christian Blanc, l'ancien secrétaire d'État au Développement de la région capitale. Le document confirme notamment que le coût estimé du réseau varie entre 21,4 et 23,5 milliards d'euros (1), le financement devant être « assuré par une dotation de l'État à la SGP (Société du grand Paris) et des emprunts « d'une durée totale de l'ordre de 40 ans. » Fin juillet, la CNDP, après avoir étudié une première version du dossier de débat public sur le réseau de transport public du Grand Paris, avait demandé à la SGP que plusieurs points soient mieux « explicités » dont celui-ci (AEF Habitat et Urbanisme n°262996).
Organiser un « débat approfondi » sur les hypothèses et les méthodes utilisées pour modéliser la localisation de l'urbanisation nouvelle (logements et bureaux) et l'évolution des emplois et de la démographie liées au réseau de transport du Grand Paris. C'est la recommandation adressée à la SGP (Société du Grand Paris) par l'AE (Autorité environnementale) du CGEDD (Conseil général de l'environnement et du développement durable) dans un avis sur le dossier du débat public sur le futur métro automatique du Grand Paris. Cet avis, rendu lors de la séance du jeudi 26 août 2010 et mis en ligne le lendemain (1), préconise également d'approfondir « la comparaison des options retenues avec les solutions de substitution raisonnables », dont Arc Express, avec des « indications plus précises » notamment en matière de coûts et d'emplacement des nouvelles gares.
« Nous souhaitons atteindre un haut degré de protection de l'environnement, en veillant à une intégration concrète des exigences de celle-ci tout au long du processus d'élaboration [de la double boucle de métro automatique]. Une évaluation stratégique est engagée depuis l'été 2009, et quatre bureaux d'études de renommée internationale sont au travail depuis novembre ». C'est ce qu'indique Christian Blanc, secrétaire d'État en charge du Développement de la région capitale, jeudi 8 avril 2010, lors des débats au Sénat sur le projet de loi relatif au Grand Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°271781). Cette étude, dont les résultats seront connus au mois de juillet, est réalisée dans le cadre d'un marché public de près de 650 000 euros. « En soumettant le projet à une évaluation stratégique environnementale préalable, nous nous inscrivons dans le respect des prescriptions des Nations unies comme de celles du Grenelle et de la directive européenne dites 'Plans et programmes' de 2001 », précise le secrétaire d'État.