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« Il faut absolument renforcer la cohésion des différentes inspections du ministère de l'Intérieur », estime Michel Sappin, chef de l'IGA (Inspection générale de l'administration). Dans un contexte d'économies budgétaires, disposer de quatre inspections (IGA, Inspection générale de la gendarmerie, Inspection générale de la police nationale, Inspection de la sécurité civile) « peut paraître luxueux », explique-t-il en prônant un « rapprochement » des différentes institutions. Sous l'effet de règles européennes, une mission ministérielle d'audit, qui regroupera toutes les inspections sous l'autorité de l'IGA, va voir le jour. Michel Sappin, ancien préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, revient sur les critiques qui ont suivi sa nomination à la tête de l'IGA alors qu'il n'était pas issu de ce corps (AEF Sécurité globale n°256987). « Je puis vous assurer que l'IGA n'est pas aux ordres », déclare-t-il à AEF Sécurité globale. Il présente les priorités nouvelles pour 2011 de l'IGA, qui porteront sur les Sdis (Services départementaux d'incendie et de secours) et s'explique sur la question de la vidéosurveillance.
Brice Hotefeux demande à l'inspection générale de l'administration de « procéder à une analyse de l'épisode neigeux du 8 décembre 2010 » qui a entraîné « de réelles difficultés », dans une note datée du vendredi 10 décembre 2010 adressée à Michel Sappin, nouveau chef de l'IGA (inspection générale de l'administration, AEF Sécurité globale n°258744). Le ministre de l'Intérieur demande à l'inspection de « déterminer comment les enseignements » de l'épisode neigeux des 4 et 5 janvier 2003 « ont été pris en compte » lors des récentes précipitations. L'IGA doit également « analyser les points forts et les points faibles des mesures prises au cours de la journée du 8 décembre et de la nuit du 8 au 9 décembre 2010 » et « proposer les améliorations à apporter aux procédures, dispositifs, et moyens d'action mis en place en pareil cas, qu'il s'agisse, en particulier, des procédures d'alertes, des modalités d'information des usagers, du rôles des différents acteurs concernés […] et de la coordination de leurs actions ».
Le syndicat autonome des inspecteurs généraux et inspecteurs de l'administration va déposer un recours gracieux auprès du président de la République contre la nomination du préfet Michel Sappin comme chef de service de l'IGA (inspection générale de l'administration). Les membres du syndicat ont pris cette décision lundi 25 octobre 2010 après un vote qui a recueilli 43 voix pour, 3 contre et 2 bulletins blancs. Si le recours gracieux est rejeté par le président de la République, le syndicat envisagera un recours contentieux devant le conseil d'État. « Le corps de l'IGA est en ébullition. Jamais sous la IVe et la Ve République, une personnalité non membre du corps n'avait été nommée à sa tête », indique un inspecteur à AEF Sécurité globale.
« Avec 116 rapports remis, l'année 2009 est marquée par une forte croissance d'activité comparée à l'année précédente », indique le rapport d'activité de l'IGA (Inspection générale de l'administration), mis en ligne par le ministère de l'Intérieur. L'inspection « retrouve son plus haut niveau de production atteint en 2006 ». En introduction du rapport, Pierre Duffé, chef de l'IGA, explique que l'année 2009 a été marquée par plusieurs « innovations ». D'abord, « la mise en oeuvre de la réforme de son statut, qui améliore l'ouverture de son mode de recrutement grâce à une part plus importante donnée au tour extérieur d'inspecteur général et par la création de deux postes d'inspecteurs généraux réservés à des officiers généraux de la gendarmerie nationale, symbolisant ainsi l'intégration de la gendarmerie nationale dans le périmètre ministériel ».