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« Ce ne sont pas 65 millions d'euros de programmes thématiques de l'ANR qui permettront à la France d'entrer définitivement dans le domaine du numérique, même si cet argent a évidemment un rôle de catalyseur important ». C'est ce que déclare fin février 2011 à AEF Michel Cosnard, PDG de l'Inria et président d'Allistene, l'alliance des sciences et technologies du numérique, qui a signé avec l'ANR un accord portant sur la programmation thématique, fin novembre 2010 (AEF n°247618). Selon lui, « il faudrait orienter davantage le programme 'blanc' de l'ANR en affichant clairement quelques priorités nationales et transversales en amont, comme la santé et le numérique par exemple ». « Aujourd'hui, le 'blanc' est ouvert à toutes les thématiques. Le résultat est qu'en définitive, il ne fait que reproduire le poids relatif des différentes communautés scientifiques. Ainsi, au lieu d'être la force de propositions innovantes, interdisciplinaires et de rupture que l'on en attendait, il ne fait que maintenir les grands équilibres, autrement dit les conservatismes disciplinaires. »
Michel Cosnard, PDG de l'Inria et président d'Allistene (Alliance des sciences et technologies du numérique), et Jacqueline Lecourtier, directrice générale de l'ANR (Agence nationale de la recherche), annoncent à AEF avoir signé un « accord de coordination », fin novembre 2010. Par cet accord, les deux organisations reconnaissent « la complémentarité de leurs actions et la nécessité d'assurer une pleine cohérence en matière de programmation des recherches au niveau national dans le domaine des sciences et technologies du numérique, en s'appuyant sur le comité scientifique sectoriel Stic [de l'ANR] et sur les structures de l'alliance ». L'accord, « conclu pour une durée de trois ans », pourra être « prolongé par tacite reconduction ».