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Le conseil des ministres du mercredi 9 mars 2011 a reconduit Marion Guillou comme présidente du conseil d'administration de l'École Polytechnique. P-Dg de l'Inra, Marion Guillou est diplômée de l'X et docteur en physico-chimie des biotransformations. Elle est membre de l'académie d'agriculture et de l'académie des technologies. « Cette reconduction lui permettra de poursuivre avec le conseil d'administration la mission de transformation de l'École Polytechnique afin de renforcer sa position parmi les meilleurs établissements d'enseignement supérieur et de recherche », indique l'école.
Le magazine britannique « Times higher education » publie, jeudi 10 mars 2011, un nouveau palmarès international basé sur la réputation des établissements d'enseignement supérieur auprès de la communauté académique. Seuls deux représentants français apparaissent parmi les 100 établissements classés : l'École Polytechnique (61-70e) et l'université Paris-I Pantheon-Sorbonne (91-100e). Les dix premières places du palmarès sont occupées par les institutions américaines, au nombre de 7, tandis que la Grande-Bretagne y place deux universités (Cambridge, 3e, et Oxford, 6e) et le Japon, une (Université de Tokyo, 8e). Ces trois nations sont aussi celles qui comptent le plus de représentants parmi les 100 établissements classés : 45 sont américains, 12 sont britanniques, et 5 sont japonais. Viennent ensuite le Canada, l'Australie, l'Allemagne et les Pays-Bas (4 établissements dans le top 100). L'Asie dans son ensemble compte 15 établissements classés.
« Mon objectif, c'est que dans les classements de recherche, le pôle d'économie de Saclay que l'Ensae va constituer avec HEC et l'École Polytechnique soit le premier en France », indique Antoine Frachot, directeur du Genes (Groupe des écoles nationales d'économie et statistique), qui regroupe l'Ensae ParisTech, l'ENSAI Rennes, le Crest (1) et le Cepe (2) au sein d'un EPSCP unique depuis le 1er janvier 2011 (AEF n°250708 ). « Il existe aujourd'hui trois grands pôles d'économie en France : Toulouse school of economics, Paris school of economics et le nôtre. Nous sommes en concurrence avec eux, même si nous entretenons par ailleurs des liens étroits avec PSE en tant que membres associés. Nous ne voulons pas les casser », dit aussi Antoine Frachot, qui rappelle que l'Ensae prévoit de déménager à Saclay en 2014, dans un bâtiment qui accueillera le département d'économie de l'École Polytechnique ainsi que des bureaux qui seront mis à disposition de certains autres professeurs venant d'AgroParisTech, d'HEC, etc. « Le programme immobilier est lancé, nous disposons de 50 millions d'euros venant du grand emprunt », indique-t-il.
« La présidente du conseil d'administration de l'École polytechnique, Marion Guillou, se soustrait à la commande du président de la République », s'insurge Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, dans un communiqué publié en réaction à l'interview de celle-ci dans « Les Échos » du 19 janvier 2010, et dans laquelle elle évoque un chantier « de cinq ou dix ans » à propos de l'ouverture sociale de l'école (AEF n°277703) et (AEF n°278437). « Les engagements pris hier sur trois ans par la CGE sont remis en cause par la voix de la présidente de la plus prestigieuse école d'ingénieurs », estime-t-il (AEF n°277764). « Que l'École polytechnique, modèle républicain par excellence, dont la raison d'être initiale a été de faire émerger une nouvelle élite républicaine, ne soit pas en phase avec un mouvement qui est nécessaire et urgent, constitue la preuve que les grandes écoles ne bougeront qu'avec une implication forte et déterminée de l'État » poursuit le commissaire.