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Une délégation d'une quinzaine de personnes composée d'élus du Val-de-Marne, de médecins du CHU Henri-Mondor (Créteil), de la présidente de l'Upec et de syndicalistes de l'AP-HP a été reçue, jeudi 10 mars 2011, par Yann Bubien, conseiller en charge de l'hôpital et des relations sociales au cabinet de Xavier Bertrand, à l'issue d'une manifestation rassemblant une centaine de personnes place de Fontenoy à proximité du ministère de la Santé. Ce premier contact entre les opposants à la fermeture de l'activité de chirurgie cardiaque lourde d'Henri-Mondor et le ministère de la Santé intervient alors que Mireille Faugère, la directrice générale de l'AP-HP, et Claude Évin, directeur général de l'ARS, doivent recevoir lundi 14 mars une délégation d'élus hostiles à la fermeture du service. Par ailleurs, le conseil de surveillance de l'AP-HP, qui se réunit le 17 mars 2011, devrait également évoquer le sujet. Le service de chirurgie cardiaque d'Henri-Mondor est l'un des quatre centres de chirurgie cardiaque adulte de l'AP-HP ; il est le seul à n'être pas situé à Paris intra-muros. En 2009, 449 interventions de chirurgie cardiaque sous CEC (circulation extra-corporelle) y ont été réalisées (423 en 2008 et 397 en 2007), soit une moyenne sur trois ans de 423 interventions par an, ce qui le place de fait Henri-Mondor en queue de peloton des centres de l'AP-HP en termes d'activité.
La décision de fermeture du service de chirurgie cardiaque du CHU Henri-Mondor (AP-HP) de Créteil (Val-de-Marne) découle des décisions arrêtées par le Sros adopté en juin 2010 et qui visent à faire passer de 14 à 10 le nombre des centres autorisés à poursuivre une activité de chirurgie cardiaque-adultes dans la région Ile-de-France. Outre la disparition de la chirurgie cardiaque d'Henri-Mondor, ont été également planifiées celles de l'hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine), effective depuis septembre 2010, celle de l'hôpital St Joseph (Paris, 14è arrondissement) et celle de l'hôpital La Roseraie d'Aubervilliers (Seine-St-Denis). Parmi ces quatre centres, dont l'activité est jugée insuffisante au regard des recommandations formulées par la HAS, et qui sont, selon l'ARS d'Île-de-France, « moins sévères que celles de la société française de cardiologie », trois relèvent du secteur privé à but non lucratif -l'hôpital Européen de Paris La Roseraie est concessionnaire de service public hospitalier- et un de l'AP-HP.
Les défenseurs du maintien en activité de l'actuel pôle cardio-vasculaire du CHU Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne) ont énuméré, ce jeudi 10 février 2011, au cours d'une conférence de presse qui a duré deux heures, leurs arguments pour défendre ce pôle menacé de dislocation en cas de suppression du service de chirurgie cardiaque et du transfert consécutif des patients vers l'hôpital du CHU Pitié-Salpétrière (13e arrondissement de Paris). La décision de Claude Évin, directeur général de l'ARS d'Île-de-France), de supprimer de la carte sanitaire francilienne l'un des quatre services de chirurgie cardiaque de l'AP-HP (Bichat, HEGP, Pitié-Salpétrière, Henri-Mondor) est le résultat « de la concurrence entre établissements voulue par la loi dite HPST qui aboutit à mettre en concurrence directe entre eux des établissements alors que ce n'est pas dans notre culture », déplore le délégué Sud d'Henri-Mondor qui à l'instar d'autres acteurs du CHU redoute un « effet domino » entraînant la disparition d'autres activités qui font la réputation du CHU : neuro-chirurgie et neurologie interventionnelle, dialyse, greffes hépatiques, etc.
L'avenir du service de chirurgie cardiaque du CHU Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne) a été évoqué, mercredi 19 janvier 2011, lors d'une réunion organisée en marge de l'installation de la conférence de territoire du Val-de-Marne par l'ARS d'Île-de-France. Claude Évin, son directeur général, a reçu une délégation d'acteurs concernés par le rapprochement de cette activité avec celle effectuée au sein du CHU Pitié-Sapétrière à Paris (13è arrondissement). Devant les représentants de la communauté médicale d'henri-Mondor, des élus locaux et la présidente de l'université Paris-Est Créteil, Simone Bonnafous, il a rappelé le cadrage lié au Sros d'Île-de-France en cours d'exécution qui prévoit une réduction de 14 à 10 du nombre des sites de chirurgie cardiaque au sein de la région francilienne. Sur les quatre sites supprimés, trois sont situés dans des hôpitaux n'appartenant pas à l'AP-HP. L'Assistance-Publique Hôpitaux de Paris qui compte quatre services (Pitié-Salpétrière 13e, Hôpital Européen Georges-Pompidou 15e, Bichat 18e et Henri-Mondor dans le Val-de-Marne) se voit dans l'obligation d'en fermer un.